The Project Gutenberg EBook of Le Tour du Monde; Éducation des nègres aux
États-Unis, by Various
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Title: Le Tour du Monde; Éducation des nègres aux États-Unis
Journal des voyages et des voyageurs; 2e Sem. 1905
Author: Various
Editor: Édouard Charton
Release Date: September 9, 2009 [EBook #29943]
Language: French
*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK ÉDUCATION DES NÈGRES ***
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LE TOUR DU MONDE
PARIS
IMPRIMERIE FERNAND SCHMIDT
20, rue du Dragon, 20
NOUVELLE SÉRIE--11e ANNÉE
2e SEMESTRE
LE TOUR DU MONDE
JOURNAL
DES VOYAGES ET DES VOYAGEURS
Le Tour du Monde
a été fondé par Édouard Charton
en 1860
PARIS
LIBRAIRIE DE HACHETTE ET Cie
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
LONDRES, 18, KING WILLIAM STREET, STRAND
1905
Droits de traduction et de reproduction réservés.
TABLE DES MATIÈRES
L'ÉTÉ AU KACHMIR
Par _Mme F. MICHEL_
I. De Paris à Srînagar. -- Un guide pratique. -- De Bombay à
Lahore. -- Premiers préparatifs. -- En _tonga_ de
Rawal-Pindi à Srînagar. -- Les Kachmiris et les maîtres du
Kachmir. -- Retour à la vie nomade. 1
II. La «Vallée heureuse» en _dounga_. -- Bateliers et
batelières. -- De Baramoula à Srînagar. -- La capitale du
Kachmir. -- Un peu d'économie politique. -- En amont de
Srînagar. 13
III. Sous la tente. -- Les petites vallées du Sud-Est. --
Histoires de voleurs et contes de fées. -- Les ruines de
Martand. -- De Brahmanes en Moullas. 25
IV. Le pèlerinage d'Amarnâth. -- La vallée du Lidar. -- Les
pèlerins de l'Inde. -- Vers les cimes. -- La grotte sacrée.
-- En _dholi_. -- Les Goudjars, pasteurs de buffles. 37
V. Le pèlerinage de l'Haramouk. -- Alpinisme funèbre et
hydrothérapie religieuse. -- Les temples de Vangâth. --
Frissons d'automne. -- Les adieux à Srînagar. 49
SOUVENIRS DE LA COTE D'IVOIRE
Par _le docteur LAMY_
_Médecin-major des troupes coloniales_.
I. Voyage dans la brousse. -- En file indienne. -- Motéso.
-- La route dans un ruisseau. -- Denguéra. -- Kodioso. --
Villes et villages abandonnés. -- Où est donc Bettié? --
Arrivée à Dioubasso. 61
II. Dans le territoire de Mopé. -- Coutumes du pays. -- La
mort d'un prince héritier. -- L'épreuve du poison. -- De
Mopé à Bettié. -- Bénie, roi de Bettié, et sa capitale. --
Retour à Petit-Alépé. 73
III. Rapports et résultats de la mission. -- Valeur
économique de la côte d'Ivoire. -- Richesse de la flore. --
Supériorité de la faune. 85
IV. La fièvre jaune à Grand-Bassam. -- Deuils nombreux. --
Retour en France. 90
L'ÎLE D'ELBE
Par _M. PAUL GRUYER_
I. L'île d'Elbe et le «canal» de Piombino. -- Deux mots
d'histoire. -- Débarquement à Porto-Ferraio. -- Une ville
d'opéra. -- La «teste di Napoleone» et le Palais impérial.
-- La bannière de l'ancien roi de l'île d'Elbe. -- Offre à
Napoléon III, après Sedan. -- La bibliothèque de l'Empereur.
-- Souvenir de Victor Hugo. Le premier mot du poète. -- Un
enterrement aux flambeaux. Cagoules noires et cagoules
blanches. Dans la paix des limbes. -- Les différentes routes
de l'île. 97
II. Le golfe de Procchio et la montagne de Jupiter. -- Soir
tempétueux et morne tristesse. -- L'ascension du Monte
Giove. -- Un village dans les nuées. -- L'Ermitage de la
Madone et la «Sedia di Napoleone». -- Le vieux gardien de
l'infini. «Bastia, Signor!». Vision sublime. -- La côte
orientale de l'île. Capoliveri et Porto-Longone. -- La gorge
de Monserrat. -- Rio 1 Marina et le monde du fer. 109
III. Napoléon, roi de l'île d'Elbe. -- Installation aux
Mulini. -- L'Empereur à la gorge de Monserrat. -- San
Martino Saint-Cloud. La salle des Pyramides et le plafond
aux deux colombes. Le lit de Bertrand. La salle de bain et
le miroir de la Vérité. -- L'Empereur transporte ses pénates
sur le Monte Giove. -- Elbe perdue pour la France. --
L'ancien Musée de San Martino. Essai de reconstitution par
le propriétaire actuel. Le lit de Madame Mère. -- Où il faut
chercher à Elbe les vraies reliques impériales. «Apollon
gardant ses troupeaux.» Éventail et bijoux de la princesse
Pauline. Les clefs de Porto-Ferraio. Autographes. La robe de
la signorina Squarci. -- L'église de l'archiconfrérie du
Très-Saint-Sacrement. La «Pieta» de l'Empereur. Les
broderies de soie des Mulini. -- Le vieil aveugle de
Porto-Ferraio. 121
D'ALEXANDRETTE AU COUDE DE L'EUPHRATE
Par _M. VICTOR CHAPOT_
_membre de l'École française d'Athènes._
I. -- Alexandrette et la montée de Beïlan. -- Antioche et
l'Oronte; excursions à Daphné et à Soueidieh. -- La route
d'Alep par le Kasr-el-Benat et Dana. -- Premier aperçu
d'Alep. 133
II. -- Ma caravane. -- Village d'Yazides. -- Nisib. --
Première rencontre avec l'Euphrate. -- Biredjik. --
Souvenirs des Hétéens. -- Excursion à Resapha. -- Comment
atteindre Ras-el-Aïn? Comment le quitter? -- Enfin à Orfa! 145
III. -- Séjour à Orfa. -- Samosate. -- Vallée accidentée de
l'Euphrate. -- Roum-Kaleh et Aïntab. -- Court repos à Alep.
-- Saint-Syméon et l'Alma-Dagh. -- Huit jours trappiste! --
Conclusion pessimiste. 157
LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
Par _M. RAYMOND BEL_
À qui les Nouvelles-Hébrides: France, Angleterre ou
Australie? Le condominium anglo-français de 1887. --
L'oeuvre de M. Higginson. -- Situation actuelle des îles. --
L'influence anglo-australienne. -- Les ressources des
Nouvelles-Hébrides. -- Leur avenir. 169
LA RUSSIE, RACE COLONISATRICE
Par _M. ALBERT THOMAS_
I. -- Moscou. -- Une déception. -- Le Kreml, acropole
sacrée. -- Les églises, les palais: deux époques. 182
II. -- Moscou, la ville et les faubourgs. -- La bourgeoisie
moscovite. -- Changement de paysage; Nijni-Novgorod: le
Kreml et la ville. 193
III. -- La foire de Nijni: marchandises et marchands. --
L'oeuvre du commerce. -- Sur la Volga. -- À bord du
_Sviatoslav_. -- Une visite à Kazan. -- La «sainte mère
Volga». 205
IV. -- De Samara à Tomsk. -- La vie du train. -- Les
passagers et l'équipage: les soirées. -- Dans le steppe:
l'effort des hommes. -- Les émigrants. 217
V. -- Tomsk. -- La mêlée des races. -- Anciens et nouveaux
fonctionnaires. -- L'Université de Tomsk. -- Le rôle de
l'État dans l'oeuvre de colonisation. 229
VI. -- Heures de retour. -- Dans l'Oural. -- La
Grande-Russie. -- Conclusion. 241
LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par _M. GERSPACH_
La petite ville de Lugano; ses charmes; son lac. -- Un peu
d'histoire et de géographie. -- La cathédrale de
Saint-Laurent. -- L'église Sainte-Marie-des-Anges. --
Lugano, la ville des fresques. -- L'oeuvre du Luini. --
Procédés employés pour le transfert des fresques. 253
SHANGHAÏ, LA MÉTROPOLE CHINOISE
Par _M. ÉMILE DESCHAMPS_
I. -- Woo-Sung. -- Au débarcadère. -- La Concession
française. -- La Cité chinoise. -- Retour à notre
concession. -- La police municipale et la prison. -- La
cangue et le bambou. -- Les exécutions. -- Le corps de
volontaires. -- Émeutes. -- Les conseils municipaux. 265
II. -- L'établissement des jésuites de Zi-ka-oueï. --
Pharmacie chinoise. -- Le camp de Kou-ka-za. -- La fumerie
d'opium. -- Le charnier des enfants trouvés. -- Le
fournisseur des ombres. -- La concession internationale. --
Jardin chinois. -- Le Bund. -- La pagode de Long-hoa. --
Fou-tchéou-road. -- Statistique. 277
L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS
Par _M. BARGY_
Le problème de la civilisation des nègres. -- L'Institut
Hampton, en Virginie. -- La vie de Booker T. Washington. --
L'école professionnelle de Tuskegee, en Alabama. --
Conciliateurs et agitateurs. -- Le vote des nègres et la
casuistique de la Constitution. 289
À TRAVERS LA PERSE ORIENTALE
Par _le Major PERCY MOLESWORTH SYKES_
_Consul général de S. M. Britannique au Khorassan_.
I. -- Arrivée à Astrabad. -- Ancienne importance de la
ville. -- Le pays des Turkomans: à travers le steppe et les
Collines Noires. -- Le Khorassan. -- Mechhed: sa mosquée;
son commerce. -- Le désert de Lout. -- Sur la route de
Kirman. 301
II. -- La province de Kirman. -- Géographie: la flore, la
faune; l'administration, l'armée. -- Histoire: invasions et
dévastations. -- La ville de Kirman, capitale de la
province. -- Une saison sur le plateau de Sardou. 313
III. -- En Baloutchistan. -- Le Makran: la côte du golfe
Arabique. -- Histoire et géographie du Makran. -- Le Sarhad. 325
IV. -- Délimitation à la frontière perso-baloutche. -- De
Kirman à la ville-frontière de Kouak. -- La Commission de
délimitation. -- Question de préséance. -- L'oeuvre de la
Commission. -- De Kouak à Kélat. 337
V. -- Le Seistan: son histoire. -- Le delta du Helmand. --
Comparaison du Seistan et de l'Égypte. -- Excursions dans le
Helmand. -- Retour par Yezd à Kirman. 349
AUX RUINES D'ANGKOR
Par _M. le Vicomte DE MIRAMON-FARGUES_
De Saïgon à Pnôm-penh et à Compong-Chuang. -- À la rame sur
le Grand-Lac. -- Les charrettes cambodgiennes. -- Siem-Réap.
-- Le temple d'Angkor. -- Angkor-Tom -- Décadence de la
civilisation khmer. -- Rencontre du second roi du Cambodge.
-- Oudong-la-Superbe, capitale du père de Norodom. -- Le
palais de Norodom à Pnôm-penh. -- Pourquoi la France ne
devrait pas abandonner au Siam le territoire d'Angkor. 361
EN ROUMANIE
Par _M. Th. HEBBELYNCK_
I. -- De Budapest à Petrozeny. -- Un mot d'histoire. -- La
vallée du Jiul. -- Les Boyards et les Tziganes. -- Le marché
de Targu Jiul. -- Le monastère de Tismana. 373
II. -- Le monastère d'Horezu. -- Excursion à Bistritza. --
Romnicu et le défilé de la Tour-Rouge. -- De Curtea de Arges
à Campolung. -- Défilé de Dimboviciora. 385
III. -- Bucarest, aspect de la ville. -- Les mines de sel de
Slanic. -- Les sources de pétrole de Doftana. -- Sinaïa,
promenade dans la forêt. -- Busteni et le domaine de la
Couronne. 397
CROQUIS HOLLANDAIS
Par _M. Lud. GEORGES HAMÖN_
_Photographies de l'auteur._
I. -- Une ville hollandaise. -- Middelburg. -- Les nuages.
-- Les _boerin_. -- La maison. -- L'éclusier. -- Le marché.
-- Le village hollandais. -- Zoutelande. -- Les bons
aubergistes. -- Une soirée locale. -- Les sabots des petits
enfants. -- La kermesse. -- La piété du Hollandais. 410
II. -- Rencontre sur la route. -- Le beau cavalier. -- Un
déjeuner décevant. -- Le père Kick. 421
III. -- La terre hollandaise. -- L'eau. -- Les moulins. --
La culture. -- Les polders. -- Les digues. -- Origine de la
Hollande. -- Une nuit à Veere. -- Wemeldingen. -- Les cinq
jeunes filles. -- Flirt muet. -- Le pochard. -- La vie sur
l'eau. 423
IV. -- Le pêcheur hollandais. -- Volendam. -- La lessive. --
Les marmots. -- Les canards. -- La pêche au hareng. -- Le
fils du pêcheur. -- Une île singulière: Marken. -- Au milieu
des eaux. -- Les maisons. -- Les moeurs. -- Les jeunes
filles. -- Perspective. -- La tourbe et les tourbières. --
Produit national. -- Les tourbières hautes et basses. --
Houille locale. 433
ABYDOS
dans les temps anciens et dans les temps modernes
Par _M. E. AMELINEAU_
Légende d'Osiris. -- Histoire d'Abydos à travers les
dynasties, à l'époque chrétienne. -- Ses monuments et leur
spoliation. -- Ses habitants actuels et leurs moeurs. 445
VOYAGE DU PRINCE SCIPION BORGHÈSE AUX MONTS CÉLESTES
Par _M. JULES BROCHEREL_
I. -- De Tachkent à Prjevalsk. -- La ville de Tachkent. --
En tarentass. -- Tchimkent. -- Aoulié-Ata. -- Tokmak. -- Les
gorges de Bouam. -- Le lac Issik-Koul. -- Prjevalsk. -- Un
chef kirghize. 457
II. -- La vallée de Tomghent. -- Un aoul kirghize. -- La
traversée du col de Tomghent. -- Chevaux alpinistes. -- Une
vallée déserte. -- Le Kizil-tao. -- Le Saridjass. --
Troupeaux de chevaux. -- La vallée de Kachkateur. -- En vue
du Khan-Tengri. 469
III. -- Sur le col de Tuz. -- Rencontre d'antilopes. -- La
vallée d'Inghiltchik. -- Le «tchiou mouz». -- Un chef
kirghize. -- Les gorges d'Attiaïlo. -- L'aoul d'Oustchiar.
-- Arrêtés par les rochers. 481
IV. -- Vers l'aiguille d'Oustchiar. -- L'aoul de Kaende. --
En vue du Khan-Tengri. -- Le glacier de Kaende. -- Bloqués
par la neige. -- Nous songeons au retour. -- Dans la vallée
de l'Irtach. -- Chez le kaltchè. -- Cuisine de Kirghize. --
Fin des travaux topographiques. -- Un enterrement kirghize. 493
V. -- L'heure du retour. -- La vallée d'Irtach. -- Nous
retrouvons la douane. -- Arrivée à Prjevalsk. -- La
dispersion. 505
VI. -- Les Khirghizes. -- L'origine de la race. -- Kazaks et
Khirghizes. -- Le classement des Bourouts. -- Le costume
khirghize. -- La yourte. -- Moeurs et coutumes khirghizes.
-- Mariages khirghizes. -- Conclusion. 507
L'ARCHIPEL DES FEROÉ
Par _Mlle ANNA SEE_
Première escale: Trangisvaag. -- Thorshavn, capitale de
l'Archipel; le port, la ville. -- Un peu d'histoire. -- La
vie végétative des Feroïens. -- La pêche aux dauphins. -- La
pêche aux baleines. -- Excursions diverses à travers
l'Archipel. 517
PONDICHÉRY
chef-lieu de l'Inde française
Par _M. G. VERSCHUUR_
Accès difficile de Pondichéry par mer. -- Ville blanche et
ville indienne. -- Le palais du Gouvernement. -- Les hôtels
de nos colonies. -- Enclaves anglaises. -- La population;
les enfants. -- Architecture et religion. -- Commerce. --
L'avenir de Pondichéry. -- Le marché. -- Les écoles. -- La
fièvre de la politique. 529
UNE PEUPLADE MALGACHE LES TANALA DE L'IKONGO
Par _M. le Lieutenant ARDANT DU PICQ_
I. -- Géographie et histoire de l'Ikongo. -- Les Tanala. --
Organisation sociale. Tribu, clan, famille. -- Les lois. 541
II. -- Religion et superstitions. -- Culte des morts. --
Devins et sorciers. -- Le Sikidy. -- La science. --
Astrologie. -- L'écriture. -- L'art. -- Le vêtement et la
parure. -- L'habitation. -- La danse. -- La musique. -- La
poésie. 553
LA RÉGION DU BOU HEDMA
(sud tunisien)
Par _M. Ch. MAUMENÉ_
Le chemin de fer Sfax-Gafsa. -- Maharess. -- Lella Mazouna.
-- La forêt de gommiers. -- La source des Trois Palmiers. --
Le Bou Hedma. -- Un groupe mégalithique. -- Renseignements
indigènes. -- L'oued Hadedj et ses sources chaudes. -- La
plaine des Ouled bou Saad et Sidi haoua el oued. -- Bir
Saad. -- Manoubia. -- Khrangat Touninn. -- Sakket. -- Sened.
-- Ogla Zagoufta. -- La plaine et le village de Mech. --
Sidi Abd el-Aziz. 565
DE TOLÈDE À GRENADE
Par _Mme JANE DIEULAFOY_
I. -- L'aspect de la Castille. -- Les troupeaux en
_transhumance_. -- La Mesta. -- Le Tage et ses poètes. -- La
Cuesta del Carmel. -- Le Cristo de la Luz. -- La machine
hydraulique de Jualino Turriano. -- Le Zocodover. -- Vieux
palais et anciennes synagogues. -- Les Juifs de Tolède. --
Un souvenir de l'inondation du Tage. 577
II. -- Le Taller del Moro et le Salon de la Casa de Mesa. --
Les pupilles de l'évêque Siliceo. -- Santo Tomé et l'oeuvre
du Greco. -- La mosquée de Tolède et la reine Constance. --
Juan Guaz, premier architecte de la Cathédrale. -- Ses
transformations et adjonctions. -- Souvenirs de las Navas.
-- Le tombeau du cardinal de Mendoza. Isabelle la Catholique
est son exécutrice testamentaire. -- Ximénès. -- Le rite
mozarabe. -- Alvaro de Luda. -- Le porte-bannière d'Isabelle
à la bataille de Toro. 589
III. -- Entrée d'Isabelle et de Ferdinand, d'après les
chroniques. -- San Juan de los Reyes. -- L'hôpital de Santa
Cruz. -- Les Soeurs de Saint-Vincent de Paul. -- Les
portraits fameux de l'Université. -- L'ange et la peste. --
Sainte-Léocadie. -- El Cristo de la Vega. -- Le soleil
couchant sur les pinacles de San Juan de los Reyes. 601
IV. -- Les «cigarrales». -- Le pont San Martino et son
architecte. -- Dévouement conjugal. -- L'inscription de
l'Hôtel de Ville. -- Cordoue, l'Athènes de l'Occident. -- Sa
mosquée. -- Ses fils les plus illustres. -- Gonzalve de
Cordoue. -- Les comptes du _Gran Capitan_. -- Juan de Mena.
-- Doña Maria de Parèdes. -- L'industrie des cuirs repoussés
et dorés. 613
TOME XI, NOUVELLE SÉRIE.--25e LIV. Nº 25.--24 Juin 1905.
[Illustration: L'école maternelle de Hampton accueille et occupe les
négrillons des deux sexes.--D'après une photographie.]
L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS
Par M. BARGY.
Le problème de la civilisation des nègres. -- L'institut Hampton,
en Virginie. -- La vie de Booker T. Washington. -- L'école
professionnelle de Tuskegee, en Alabama. -- Conciliateurs et
agitateurs. -- Le vote des nègres et la casuistique de la
Constitution.
[Illustration: Institut Hampton: cours de travail manuel.--D'après une
photographie.]
La démocratie américaine a à résoudre, comme la démocratie française,
le problème de la civilisation des nègres. Mais aux États-Unis, les
nègres ne sont pas sujets, ils sont _citoyens_. Ils forment le
_huitième_ des électeurs. La population noire des États-Unis, _d'un
million_ au début du siècle, est montée à _neuf millions_. Dans les
six États du sud-est, le nombre des noirs l'emporte de cent mille sur
celui des blancs. Ces six États risquent d'être six _républiques
nègres_. M. Paul Bourget a remarqué que les marchands d'esclaves
avaient plus fait que tous les missionnaires, puisque par eux près de
dix millions d'Africains jouissent de la civilisation américaine. Et,
s'ils en deviennent les maîtres sur un quart du territoire, quel
caprice de la destinée!
Aussi la question des nègres est-elle une question de vie ou de mort
pour le peuple américain. On a fondé des comités pour leur persuader
de coloniser l'Afrique, mais ils aiment mieux être citoyens de la
République américaine que de la République de Liberia: un jour, un
blanc se félicitait de ce que six cents d'entre eux venaient de
s'embarquer pour la Guinée. «Oui, dit un nègre, mais le même matin il
en est né six cents autres.»
Aussi, les gens de bon sens désespèrent-ils de la déportation par
persuasion; ils ne comptent plus que sur l'éducation des noirs pour
adoucir les préjugés de couleur et prévenir la guerre civile. Il y a
quelques années, c'était l'usage, dans l'État du Mississipi, qu'avant
l'élection les blancs courussent le pays en armes, avec des cris et
des salves autour des habitations des nègres. Un orateur, à la
Chambre, protesta contre des menaces qui privaient les nègres du droit
de vote: le député du Mississipi répondit, avec une impertinente
ironie, que les fusillades étaient pour les avertir de l'élection; il
regrettait que ses frères de couleur se méprissent sur le sens de ces
démonstrations, et que si peu prissent la peine d'aller aux urnes,
malgré l'effort des blancs pour leur rafraîchir la mémoire. Dans la
Caroline du Nord, la veille de l'élection de 1898, un ancien député
prononça de sang-froid ces paroles: «J'ai déjà dit en public que nous
aurions dans ce comté la suprématie des blancs, fallût-il barrer de
cadavres le courant du fleuve, et j'ai voulu dire exactement ce que
les mots disent.» Dans un district où les nègres avaient voté, les
lumières furent tout d'un coup éteintes dans la salle de vote. Quand
on les ralluma, deux nègres attardés se virent entourés de revolvers;
cinq cents blancs gardaient la place, avec un canon sur une voiture.
Ils firent le dépouillement, les deux prisonniers durent en signer les
chiffres, qui étaient faux. Le lendemain, dans la capitale de l'État,
une bande brûla l'imprimerie du journal nègre et força le Conseil
municipal à démissionner; neuf noirs furent tués, et le soir, la
ville, sous son gouvernement révolutionnaire, était tranquille, avec
des postes en armes aux coins des rues; les chefs du parti noir furent
bannis de l'État. Le président Mac Kinley et ses ministres décidèrent,
en Conseil, qu'il n'y avait pas lieu pour le Gouvernement fédéral
d'intervenir.
Contre un mal sans remède spécifique, l'éducation est une mesure
d'autant plus séduisante que l'effet en est incalculable; comme tout
ce qui est sauveur et mystérieux, l'enseignement des nègres est
l'objet d'une foi qui touche à la superstition, et l'expérience qu'en
ont les Américains peut servir d'école à toutes les démocraties qui
ont des citoyens ou des sujets de sang noir.
Avant 1860, les seize États du Sud interdisaient, sous peine du fouet,
d'instruire les nègres, esclaves ou libres, et quand les magistrats
surprenaient un enseignement secret, le maître et les élèves étaient
roués de coups de lanières. Les noirs ne pouvaient prêcher ou écouter
un sermon qu'en vertu d'une permission écrite et en présence de cinq
notables blancs. Même dans le Nord, les nègres du Sud ne pouvaient
s'instruire; en 1833, une institutrice du Connecticut, qui reçut une
fillette noire, perdit toutes ses élèves blanches; elle fonda une
école pour les négresses du Sud: la Chambre du Connecticut interdit
par une loi d'instruire les noirs nés hors de l'État; la foule
assaillit l'école avec des barres de fer, en brisa les fenêtres, et
l'institutrice resta en prison jusqu'au paiement de son amende par ses
amis.
[Illustration: Booker T. Washington, le leader de l'éducation des
nègres aux États-Unis, fondateur de l'école de Tuskegee, dans son
costume universitaire.--D'après une photographie.]
Ce fut de 1865 à 1870, après la guerre de Sécession, que s'organisa
l'éducation des nègres. La guerre à peine finie, le Nord triomphant
envoya au Sud battu neuf mille trois cents éducateurs; des centaines
de jeunes filles riches affrontèrent en pays ennemi la rancune des
blancs vaincus, pour instruire les noirs libérés. On fonda, peu à peu,
plus de cent cinquante écoles d'enseignement secondaire ou supérieur.
Mais, comme les races ou les classes dont la culture commence, les
nègres prirent le dégoût du travail manuel, dégradé par l'esclavage;
la besogne physique leur semblait un reste de servitude, et les
nouveaux affranchis rêvaient de savoir des bribes de latin pour
devenir instituteurs, prédicateurs ou fonctionnaires. Une congrégation
de deux cents membres avait dix-huit ministres. Dès qu'un nègre savait
quelque chose, il se laissait tomber sur les dalles de l'église et y
restait trois heures sans bouger: c'était «l'appel de Dieu», qui lui
donnait droit à une chaire. D'autres préféraient un poste de maître
d'école; un d'eux offrit aux gens d'un village d'enseigner, à leur
choix, que la terre était ronde ou plate.
En face de ce danger, on tenta un grand effort pour éveiller chez les
nègres la vocation des métiers manuels. L'homme qui fit le plus pour
adapter leurs goûts aux besoins de leur milieu fut le général
Armstrong: dès 1868, il avait conçu l'Institut Hampton, en Virginie,
qui, après avoir inspiré des oeuvres de même ordre, reste le type de
_l'École industrielle et agricole_ pour les nègres. Son père,
missionnaire aux îles Hawaï, y avait été ministre de l'Instruction
publique et y avait bâti cinq cents écoles pour la population de
couleur. Mais dans ses tournées, à cheval ou en canot, à travers ces
îles volcaniques, le fils avait remarqué que le goût des enfants pour
les livres et des adultes pour les prières ne les empêchait pas de
vivre par tas, parents et étrangers, dans des cabanes sans divisions;
et il conclut qu'on aurait mieux fait d'organiser leur vie que de
leur enseigner des idées. Il prit part à la guerre de Sécession comme
colonel d'un régiment de nègres, et fut saisi de leur intrépidité, de
leur gratitude, de leur zèle à épeler leurs alphabets sous le feu de
l'ennemi.
[Illustration: Institut Hampton: le cours de maçonnerie.--D'après une
photographie.]
La fondation de Hampton est caractéristique des méthodes de la
philanthropie américaine, qui a le tempérament commercial, et dont
l'audace est faite d'une confiance illimitée dans les ressources du
crédit. Elle a l'art d'employer l'argent avant de l'avoir, et de faire
servir au bien public des capitaux qui n'existent pas encore. Le
général Armstrong avait découvert, dans un fond de baie, un vaste
terrain avec un large front sur la mer, qui lui semblait le lieu idéal
pour une école industrielle; mais il lui manquait quarante-cinq mille
francs pour s'en assurer la propriété. Un jour, il se promenait en
silence avec un ami, sur une terrasse d'où on dominait la baie, et
tous deux se demandaient s'ils devaient acheter le terrain, sans avoir
de quoi le payer. «Général, dit l'ami, achetez-le!--Mais
l'argent?--Prenez le terrain, l'argent viendra.» C'est la théorie
américaine qu'il y a dans les dettes une sorte de vertu magique qui
attire l'argent, et que quand _il faut_ une somme pour combler un
trou, le trou fait venir la somme. Le général acheta le sol, payable à
six mois: peu de temps avant l'échéance, un testament fut ouvert, qui
léguait 50 000 francs à la cause de l'éducation des nègres;
l'exécuteur testamentaire apprit qu'une oeuvre en leur faveur avait
besoin de cette somme pour ne pas faire banqueroute, et comme les
Américains se font un point d'honneur de ne jamais laisser une bonne
oeuvre faire faillite, le legs fut remis au général Armstrong.
Ce n'était là que le premier épisode de l'entreprise où il risquait le
tout pour le tout. Il avait calculé qu'en trois ans l'Institut aurait
démontré son utilité et que les dons alors afflueraient; aussi
recommanda-t-il au chef charpentier qui dressa le premier baraquement
de ne pas trop le soigner: «Ce n'est que pour trois ans», lui dit-il.
On ne peut pas dire aux États-Unis, comme ailleurs, que le provisoire
est ce qui dure: au bout de trois ans, il mit en construction les
bâtiments en maçonnerie, considérant comme négligeable la question de
savoir ce qu'il avait en caisse. Un matin qu'il n'avait plus d'argent
pour la paye, il établit son bilan et trouva un déficit de 85 000
francs; il appela ses collaborateurs: «Je pars pour le Nord pour
trouver l'argent, leur dit-il; si je ne le trouve pas, vous ne me
reverrez jamais.» Il risquait sa position et presque son honneur pour
son oeuvre philanthropique, comme un spéculateur les aurait risqués
pour son propre profit. Il fit une tournée dans les États du Nord et,
à coups de conférences et de démarches, trouva l'argent.
Ainsi fut fait le premier bâtiment. Enhardi par sa propre hardiesse,
il en commença un second dont le devis était de 350 000 francs. Il fit
creuser tout l'emplacement des fondations et entasser à l'entour tous
les matériaux de la construction: le terrain avait l'aspect d'un
chantier géant et désert, plein de ce pathétique qu'offrent les
grandes oeuvres interrompues. C'était la mise en scène qu'il avait
ménagée pour recevoir ses amis de Boston, invités en bande à visiter
l'Institut. «La façon de faire, disait-il, c'est de creuser de grands
trous, et d'entasser à l'entour les briques et les poutres, puis de
faire venir les gens du Nord: ce spectacle les persuadera.» Ainsi dit,
ainsi fait: les trous béants et les piles abandonnées touchèrent le
coeur des visiteurs, et, peu après qu'ils étaient repartis, les
350 000 francs arrivèrent.
L'audace se communiquait du chef à ses aides. Lors d'une panique
financière qui avait ruiné ou menacé toutes les fortunes des
États-Unis, le général, incertain de l'avenir des amis de son oeuvre,
envoya de Boston l'ordre de cesser les nouveaux travaux de l'Institut.
«Arrêtez le travail de bâtisse, écrivait-il; je n'ai pas d'argent en
vue.» Mais le directeur des constructions avait une telle confiance
dans les ressources du général, qu'il tint l'ordre de suspendre les
travaux pour nul et non avenu. Il prit sur lui la responsabilité que
le chef lui-même n'osait plus prendre. Il alla dire à la ronde aux
manoeuvres et aux artisans, d'un bout à l'autre du chantier: «Nous ne
pouvons plus payer qu'à fin de mois au lieu de payer par semaine;
acceptez-vous ces conditions?» Tous acceptèrent sans hésiter: à la fin
du mois la crise financière était passée, et l'argent recommençait à
venir.
Un des nègres élevés à Hampton conte ainsi ses impressions au sujet du
général: «Il y avait dans cet homme, dit-il, quelque chose qui me
semblait prodigieux; il disait: «Je veux une maison ici»; il n'avait
pas un sou pour la bâtir, et il la bâtissait. Moi, tout en piochant
aux fondations, je me demandais comment elle s'élèverait, puis je
pensais à ce que dit la Bible: «Si tu as la foi, crie aux montagnes de
là-bas de se soulever, et elles se soulèveront.»
Dès le début, en 1868, le général définit ainsi le but de l'oeuvre:
«Former une jeunesse d'élite qui s'en ira diriger sa race par son
exemple, acquérant de la terre et des maisons. Ne pas lui donner un
dollar quand elle peut le gagner. Enseigner le respect du travail,
remplacer la routine par l'adresse; et, à cette fin, bâtir un système
industriel, dont le but soit non seulement le gain de la vie et le
travail intelligent, mais la formation du caractère.»
[Illustration: Institut Hampton: le cours de laiterie.--D'après une
photographie.]
Aujourd'hui, l'Institut Hampton comprend 55 bâtiments et 185 hectares.
Le budget était, il y a quelques années, de 775 000 francs par an,
dont les élèves remboursaient un tiers en travail; la différence, soit
plus de 500 000 francs pour 650 étudiants, porte à plus de 780 francs
par tête le coût de l'éducation. Les recettes sont de 50 000 francs de
subvention, 50 000 francs de rentes et 300 000 francs en moyenne de
dons annuels.
Dans l'enseignement professionnel, les élèves qui suivent les cours
d'ateliers, cinq jours par semaine, sont payés pour une partie de ce
qu'ils y font et ont un jour libre pour travailler à leur compte. Dans
l'enseignement libéral, où le travail des cours n'est pas productif,
ils ont deux jours libres, qui leur permettent de gagner environ 25
francs par mois, soit la moitié de leur pension. Les élèves entrés
sans ressources suivent des cours du soir et, en travaillant le jour,
économisent la première année de quoi payer leur pension la seconde.
L'enseignement s'efforce d'être large en restant pratique, pour
habituer garçons et filles à faire de la vie ouvrière une vie
harmonieuse. La science y est étudiée dans ses rapports avec
l'agriculture. Les cours de médecine y comportent des pansements aussi
bien que des expériences de chimie; la gymnastique y est conçue comme
une hygiène; elle n'a pas pour but de faire des athlètes, mais de
resserrer l'intimité des systèmes nerveux et musculaire, d'assurer une
pose saine et un souffle normal dans les travaux de tous les jours.
Les cours professionnels font la part du travail théorique et du
travail de chantier.
[Illustration: Institut Hampton: le cours d'électricité.--D'après une
photographie.]
L'histoire de Hampton a été une lutte de chaque jour contre le préjugé
de race. En 1870, pour un meeting en faveur de l'École, le général
Armstrong fit venir l'orateur nègre Langston, qui arriva de nuit à
l'hôtel où sa chambre avait été retenue.--Le lendemain matin, conte un
ami, je lui fis passer ma carte; le groom me demanda de le décrire; je
dis que c'était un nègre. «Un nègre à l'hôtel, s'écria-t-il, oh non!
il n'y en a pas.» On le trouva. Les patrons, avisés et terrifiés,
tinrent consultation; à ce moment, le gouverneur lui fit passer sa
carte: on ne pouvait le mettre à la porte pendant qu'il recevait le
gouverneur. Puis ce fut une suite d'autorités de la ville qui le
demandaient; les patrons ne saisirent pas le moment de le faire
partir. Autrefois, les «chants des plantations», ces mélopées étranges
des esclaves, évocatrices des plaines sans fin sous le soleil, étaient
un souvenir de la servitude, et les nègres en avaient honte, sans
pouvoir s'empêcher de les chanter malgré eux, quand il n'y avait pas
de blancs autour d'eux; mais Hampton en a réhabilité la troublante
poésie: le choeur des élèves va les chanter dans des tournées au
profit de l'école, instructives et productives. Ce sont des voyages
dont le chant fait les frais: ils visitent les manufactures, les lieux
historiques, les personnes éminentes. «On ne se connaît bien, dit un
de leurs maîtres, que quand on a voyagé ensemble.» Un jour, à leur
passage dans une ville, les bonnes de l'hôtel refusèrent de les
servir: les dames qui vivaient à l'hôtel se levèrent et les servirent
elles-mêmes; les journaux illustrés dessinèrent la scène. Une autre
réclame pour Hampton y fut l'entrée de «Pluie au Visage», le héros
indien chanté par Longfellow, dix ans après ses massacres: elle
inspira à Whittier, comme contre-partie au poème de guerre de
Longfellow, le poème de paix du «Grand Cor».
L'une des oeuvres dont l'Institut Hampton est le plus fier, c'est
l'éducation de M. Booker T. Washington. Il y a aux États-Unis un nègre
dont le petit nom d'esclave était Booker, qui, ayant à s'improviser un
état civil lors de la libération, choisit le nom de Washington, et
qui, ayant appris vers vingt ans que sa mère l'avait baptisé
Tagliaferro, fait retentir toute l'Amérique du nom de Booker
Tagliaferro Washington. Il est le nègre des États-Unis, le nègre-type,
le nègre-modèle, la preuve vivante de ce que l'éducation fera de sa
race, la réponse allante et venante aux préjugés antinègres. Le prince
Henri de Prusse a demandé à lui serrer la main. Le président Roosevelt
a fort ému le Sud en invitant à sa table ce nègre représentatif.
Il ne sait ni la date ni le lieu de sa naissance; il passa son enfance
dans une cabane de planches sur la terre battue, et son plus ancien
souvenir est celui d'un réveil en sursaut pour manger un poulet que sa
mère venait de voler et avait fait cuire au milieu de la nuit. Après
l'affranchissement, il travailla dans une usine à sel, où il n'apprit
qu'à écrire le nombre 18 sur des tonneaux sans savoir ses chiffres. Il
avait une telle soif de s'instruire que sa mère, à sa prière, lui
procura un alphabet; mais pas un des nègres ne savait lire, et les
signes «b, a: ba; c, a: ca» restaient pour lui des hiéroglyphes. Un
nègre qui lisait le journal passa par le village: on le retint comme
maître d'école, et en payement chaque famille le nourrissait un jour à
tour de rôle. Il y avait des élèves de soixante-quinze ans; c'était
l'ambition des vieux de déchiffrer la Bible avant de mourir. Retenu le
jour à l'usine, Booker suivait les classes du soir: il les regardait
comme un tel privilège qu'il y apprit plus qu'il n'eût fait le jour,
et ce souvenir a fait de lui, depuis, un fervent des cours du soir.
Puis il travailla dans les mines. Il conte que c'était une vie de
dangers et de terreurs. «J'ai remarqué, dit-il, que les enfants des
mines sont des nains de corps et d'esprit; ils perdent toute ambition
d'être autre chose que des mineurs.» Un jour, dans l'obscurité de la
mine, deux ouvriers parlaient d'une école pour nègres, où les élèves
payaient en travail leur pension: Booker se glissa pour les écouter et
entendit le nom de l'Institut de Hampton. À petites journées, gagnant
son pain ou se passant de pain, il arriva devant l'école: «La première
vue des bâtiments de briques à trois étages, dit-il, me paya de toute
ma peine; c'était la terre promise; la vie prenait un sens nouveau.»
Il avait tant l'air d'un vagabond que la directrice hésitait à
l'admettre, et avec effroi il la vit recevoir d'emblée d'autres
candidats. Au bout de quelques heures, elle lui donna un balai pour
nettoyer une classe. Il la balaya trois fois, il l'épousseta quatre
fois; quand la directrice revint et eut passé le mouchoir dans tous
les recoins sans trouver de poussière, elle lui dit tranquillement:
«Je pense que vous pourrez être admis.» Ce fut son examen d'entrée. À
l'école, il eut pour la première fois deux draps de lit: le premier
soir, il se coucha dessous; le second, soir dessus; le troisième,
entre les deux; ce fut le commencement pour lui de la civilisation.
Le bien engendre le bien; M. Washington voulut rendre à ses
compatriotes les services qu'il avait reçus, et il fonda l'école
professionnelle de Tuskegee, en Alabama, qui est, avec Hampton, une
institution-modèle. Il voulut que les commencements en fussent humbles
pour que la croissance en fût normale. Il fit avec ses premiers élèves
les premières briques des bâtiments; beaucoup se lassèrent de patauger
dans la glaise; trois cuissons manquèrent; pour faire les frais de la
quatrième, il dut aller mettre sa propre montre en gage à la ville;
mais aujourd'hui, grâce à son école, la briqueterie est dans le Sud
une spécialité de ses anciens élèves[1].
[Note 1: Sur la vie et les oeuvres de Booker T. Washington,
consulter sa très attachante autobiographie: _Booker T.
Washington, l'autobiographie d'un nègre_, traduit de
l'anglais par Othon Guerlac; Paris, Plon, 1903.]
[Illustration: Institut Hampton: le cours de menuiserie.--D'après une
photographie.]
À Tuskegee comme à Hampton, le mot d'ordre est l'adaptation du nègre
aux besoins précis de la communauté où il vit. Dans ses causeries,
M. Washington aime à conter cette anecdote:--Je causais, dit-il,
avec un jeune nègre qui étudie la médecine dans une de nos
universités, et je lui demandai, en l'interrogeant sur ses études,
quelle spécialité il avait choisie: «Je m'occupe des maladies
nerveuses, me répondit-il.--Mais où comptez-vous donc exercer votre
profession? interrogeai-je.--Aux bouches du Mississipi, parmi la
population de couleur où j'ai été élevé et où ma famille est
encore...» Alors M. Washington insinua doucement à son frère noir
que, dans ce cas, il vaudrait peut-être mieux s'appliquer à l'étude
des fièvres, de la malaria ou de la fièvre jaune. Et il ajouta:
«Voyez-vous, mon ami, nous sommes à un stade de civilisation où
nous ne connaissons pas encore ces maladies des races dégénérées,
qu'on appelle les maladies nerveuses.»
[Illustration: Le salut au drapeau exécuté par les négrillons de
l'institut Hampton.--D'après une photographie.]
M. Washington personnifie l'assimilation de la race nègre à la race
anglo-saxonne. Il va prêchant le bain quotidien, qui est le
commencement du respect de soi. Quand il parle de l'affranchissement,
il dit qu'en une heure la race nègre a hérité des problèmes séculaires
de la race anglo-saxonne. À New York, les fils de Juifs polonais, de
Napolitains et de Syriens disent couramment: «Nous autres,
Anglo-Saxons.» L'idéal de M. Washington, c'est que l'éducation
permette aux nègres de dire: «Nous autres, Anglo-Saxons.» Il y va de
l'unité et de l'intégrité de la république américaine; mais, même dans
les colonies de la France, où les nègres ne votent pas, ne serait-il
pas beau qu'un ancien esclave du marché du Soudan mit les noirs à même
de dire: «Nous autres, Latins!»
L'éducation des nègres sera-t-elle le salut des États du Sud? On peut
déjà prédire l'amélioration des noirs, on ne peut encore en prévoir le
contre-coup sur les blancs. Entre le progrès d'une des deux races et
l'effet de ce progrès sur l'autre, il faut qu'un peu de temps passe.
Le problème est à deux facteurs: «J'admets, disait un jour un blanc,
que quand tous les noirs sauront lire et écrire, la moitié du préjugé
disparaîtra.--- Oui, répondit un nègre, et quand tous les blancs
sauront lire et écrire, l'autre moitié disparaîtra à son tour.»
Un rapprochement marque le progrès des nègres; leurs deux grandes
écoles professionnelles, Hampton et Tuskegee, fondées l'une en 1868 et
l'autre vers 1890, sont comme l'école-mère et l'école-fille; toutes
deux sont soutenues par les blancs du Nord; mais la première n'a que
des maîtres de race blanche, la seconde n'en a que de race noire, et
un Institut du même ordre, fondé en 1901 à Winston-Salem, marque la
troisième étape vers l'indépendance des noirs: ce n'en sont pas
seulement les professeurs, mais les donateurs mêmes qui sont nègres,
et un seul d'entre eux y a dépensé en un an 25 000 francs.
[Illustration: Institut Hampton: le cours de chimie.--D'après une
photographie.]
Les nègres, avec leur faculté d'imitation, s'assimilent les ambitions
de leurs compatriotes blancs, et il y en a parmi eux qui sont des
types du «self made man», de l'Américain fils de ses oeuvres. Un de
leurs orateurs, Edwards, perdit sa mère en naissant, et son enfance en
loques se passa dans les rues, où un blanc, du nom de Simpson, le
remarqua et lui donnait parfois un sou. On ne sait comment l'enfant
entendit parler de l'Institut Tuskegee: il noua tout ce qu'il avait
dans un mouchoir et, sans un sou, fit près de 200 kilomètres à pied. À
Tuskegee, il gagna sa pension; mais, un jour qu'il avait besoin de
livres, il écrivit à M. Simpson pour lui demander un prêt de 75
francs; son nom ne fut pas reconnu, la lettre fut jetée au panier,
ainsi qu'une seconde; il en écrivit une troisième. Frappé de cette
persistance, M. Simpson envoya la somme. Bien des années plus tard, il
était assis sur sa véranda, quand un jeune nègre se présenta et lui
remit les 75 francs, avec les intérêts. L'histoire d'Edwards rappelle
celle de Booker T. Washington, et, comme Washington, il voulut que son
propre succès aidât à celui de ses frères; avec l'assistance
financière de M. Simpson, cet élève de Tuskegee fonda à son tour un
petit Tuskegee pour sa région, de même que Washington avait créé à
Tuskegee un petit Hampton.
Le symptôme le plus sûr de l'éducation civique des nègres, c'est leur
désir, à mesure qu'ils s'élèvent, d'aider au relèvement de plus
ignorants qu'eux. C'est ainsi que les nègres du Nord ont le sens de
leur responsabilité envers leurs frères du Sud. En 98, un coup de main
contre les noirs dans la Caroline avait provoqué, dans les villes du
Nord, des meetings de protestation, et j'assistai à celui de New York.
Dans un amphithéâtre en sous-sol, à voûte basse, plusieurs milliers de
nègres et de négresses s'étaient tassés; sur le pourtour, un cordon
continu de _policemen_ avec leurs visages roses d'Anglo-Saxons, les
entourait, comme la bordure d'une corbeille. La lumière électrique
ruisselait sur la chaux des voûtes, faisait luire toutes ces têtes
noires, et c'était un spectacle saisissant que cette assemblée
d'Africains venant au coeur de New York, dans une salle de conférences
populaires destinées à l'instruction de la démocratie américaine,
revendiquer leurs droits de citoyens.
[Illustration: Le basket ball dans les jardins de l'institut
Hampton.--D'après une photographie.]
Séance impressionnante par le sang-froid, la possession de soi-même,
le désir de vérité dont ne cessèrent de faire preuve ces esclaves de
la veille. En une génération, le contact des Américains a fait d'eux
des citoyens. Pas un instant la haine de race n'a percé. «Nous n'en
appellerons de l'illégalité qu'à la loi», dit le premier des orateurs.
Un interrupteur ayant crié: «Voilà trop longtemps que cela dure»,
toute l'assemblée d'une seule voix lui imposa le silence, et, en moins
d'une minute, le calme complet se rétablit. C'est un des signes les
plus sûrs de la rectitude de jugement et de la volonté d'aboutir, que
ce brusque retour d'une foule à l'ordre; et la discipline de cette
assemblée de nègres prouve que l'éducation morale a plus de part que
la race dans la manière de se conduire des hommes.
L'un des orateurs révéla brutalement les vices des noirs dans le Sud,
et comme il s'excusait auprès des auditeurs de parler si durement de
leurs frères, dans toute la salle éclata un grand cri de: «_Go on! The
truth!_ Continuez! La vérité!» Dans cette campagne des nègres du Nord
pour les nègres du Sud, ce qui domine, autant que le souci de leur
défense, c'est le souci de leur instruction. Le principe démocratique
que les droits civiques exigent les qualités de citoyen a pénétré
l'esprit des gens de couleur. Ils sont pour leurs frères du Sud des
aînés qui voudraient les rapprocher d'eux. Ils ont acclamé, hier, une
femme blanche qui organise des missions dans les villages noirs. Quand
elle eut exposé ses plans, une négresse se leva de l'amphithéâtre et
parla. On crut à une interruption, on la hua. Sans se troubler elle
tint tête au bruit, son obstination le fit cesser, et dans un profond
silence elle dit d'une voix claire que les huées n'avaient pas
altérée: «C'est un besoin du fond de mon coeur qui me force à dire un
mot. Je demande aux femmes de notre race d'offrir un vote unanime de
gratitude à la noble femme qui vient de nous défendre si noblement.»
Alors, toute la salle enthousiaste se leva, et les deux femmes se
regardant, l'une de la tribune, l'autre de sa place, toutes les voix
les acclamèrent, et tous les mouchoirs blancs s'agitèrent au-dessus
des têtes noires.
Le progrès des noirs leur vaudra-t-il un jour l'estime des blancs? Les
rapports faits au dernier Congrès nègre de Tuskegee citent des
symptômes de sympathie entre les deux races. Le fondateur d'une École
professionnelle conte dans son discours que les blancs n'étaient pas
d'abord bien disposés: «Mais, dit-il, nous avons spécialement veillé à
ne les blesser en rien, et, depuis sept ans que l'école marche, le
préjugé a disparu. Je crois que la façon de faire, pour les nègres,
est d'être patients et polis, de ne pas s'exaspérer quand on manque
de les comprendre, et de se faire une règle d'ajouter aux ressources
de la communauté où ils vivent.»--«Les blancs, dit un autre fondateur
d'école, promettent de nous aider beaucoup plus quand nous aurons fait
nos preuves.» Une anecdote montre comment le préjugé, peu à peu,
disparaîtra: dans le tirage au sort des places à la Chambre d'un des
États du Sud, un député blanc se trouva le voisin d'un nègre; il alla
se plaindre à grand bruit au président qui répondit que le tirage
était sans appel. Au bout d'un mois, un siège étant vacant, le
président le fit offrir au plaignant: «Ah! mais, maintenant, je ne
veux plus changer», répondit-il; le tact du nègre avait conquis le
blanc.
À M. Washington, humoriste et temporisateur, s'opposent des esprits
moins conciliants. Tout en admirant ce qu'il a fait pour
l'enseignement commercial, ils y préfèrent l'enseignement supérieur.
Ils soutiennent que leur race a plus besoin de chefs que d'artisans.
Ils ne partagent pas sa tolérance envers les lois antinègres; ils
veulent tout de suite l'égalité, politique et civique. Un écrivain
nègre de renom, M. Chestnut, a été jusqu'à soutenir que le remède au
préjugé de race n'est ni dans l'éducation des noirs, ni dans celle des
blancs, mais dans l'éducation _en commun_ des uns et des autres, qui
supposerait d'abord la reconnaissance de leur égalité. «On ne voit pas
bien, écrit-il, comment l'éducation seule résoudra le problème noir.
Il y a eu des nations libres sans instruction, il y en a eu
d'instruites qui ont été esclaves. Une nation ne commence point par
devenir riche et savante, pour devenir libre ensuite; elle commence
par la liberté--l'histoire le montre,--et souvent la culture ne fait
que la mener plus tard à l'esclavage. Depuis la guerre de Sécession,
l'éducation a fait de grands progrès dans le Sud; le préjugé de race y
est pourtant plus intense et plus intolérant qu'il ne fut jamais. Les
gens instruits ne semblent pas moins passionnés contre les nègres que
ne le sont les ignorants; un directeur d'école me disait un jour qu'il
n'y a pas de place pour les nègres dans le monde moderne, si ce n'est
sous terre.... Les blancs du Sud justifient leur façon de traiter les
noirs par la différence de race et par l'incompatibilité qui s'ensuit;
l'éducation ne fera pas que le nègre cesse d'être un nègre. Un système
d'éducation qui sépare les races depuis l'école maternelle jusqu'à
l'Université ne fait que fortifier la haine de race, et ne fera que
rendre les oppresseurs plus riches en ressources pour l'oppression,
les opprimés plus prompts à la ressentir.» Ce sont là de fortes
paroles, qui semblent contenir bien du vrai. Elles forment un revers
sombre à la confiance de ceux qui, comme M. Washington, espèrent
résoudre la question nègre par l'éducation commerciale des noirs dans
des écoles à part M. Chestnut parle en termes sévères de l'optimisme
de M. Washington: «Essayer de découvrir des avantages dans les lois
frauduleuses des États du Sud, ou les admettre comme un fait accompli,
c'est approuver un crime contre sa propre race. Ce n'est pas un beau
spectacle que de voir le volé applaudir le voleur. Le silence vaudrait
mieux.»--«Il n'y a pas de juste milieu, écrit-il, entre la justice et
l'injustice, entre un citoyen et un serf.»
[Illustration: Institut Hampton: le cours de cosmographie.--D'après
une photographie.]
En résumé, parmi les porte-paroles de la race nègre, il y en a de deux
tempéraments: les uns sont les conciliateurs; les autres, les
agitateurs. Mais les agitateurs sont sans point d'appui et sans
levier; sans point d'appui, parce que la masse des noirs semble
soumise à son sort; sans levier, parce qu'ils ne disposent d'aucun
pouvoir politique. Les nègres du Nord sont en nombre insignifiant, les
nègres du Sud sont sans droits électoraux depuis les nouvelles lois;
les meneurs du parti noir seraient comme des têtes sans corps. Il est
vrai que les blancs du Nord sont en sympathie avec les nègres; mais
ils ont à ménager les blancs du Sud: ils ne se soucient pas de
réveiller les haines de la guerre de Sécession, et tout leur appui,
moral et financier, va aux plus conservateurs des chefs nègres.
[Illustration: Institut Hampton: le cours de botanique.--D'après une
photographie.]
Aussi le parti de la modestie et de la patience est-il le plus
nombreux et le plus influent. C'est lui qui, sous l'inspiration de M.
Washington, fait le plus pour le relèvement lent de la race noire. Au
contact des Anglo-Saxons, il s'est pénétré d'esprit conservateur; il
prêche la théorie de l'évolution insensible et de la transformation
lente des sociétés, et sa patience à attendre l'avenir est d'autant
plus admirable qu'il mesure sans illusions les injustices du présent.
«Le nègre n'est pas libre, écrit l'écrivain nègre M. Dubois. Il ne
peut pas quitter la plantation où il est né; dans presque toute la
région agricole du Sud, les tenanciers noirs ne sont que des
manoeuvres, que la loi et la coutume retiennent dans un esclavage
économique, sans autre moyen d'y échapper que la mort ou la prison;
c'est une classe à part, et une classe esclave; devant les tribunaux,
la loi et l'usage les mettent sur un pied différent des blancs.» Après
avoir cité et confirmé ces lignes, M. Thomas Fortune n'en écrit pas
moins, avec une sagesse qu'on ne peut s'empêcher d'admirer: «De cette
masse d'esclaves sortent des individus qui arrivent à posséder du sol.
C'est ainsi que pourra progressivement s'écrouler l'esclavage; ce sera
une longue et lassante évolution, mais pareille à celle de toutes les
races qui ont vécu dans les conditions où nous vivons aujourd'hui. Le
nègre semble destiné à devenir, avec le temps, l'agriculteur et le
petit propriétaire par excellence.» De même qu'il n'attend
l'affranchissement agricole des nègres que de la lente conquête du
sol, il n'attend leur affranchissement industriel que de la conquête
également lente des métiers manuels; les syndicats ouvriers, en
excluant de leur sein les noirs et en leur fermant par là les
ateliers, ne permettent ainsi d'être artisans qu'à ceux qui le sont
pour leur compte ou pour le compte de patrons nègres; mais le nombre
de ceux-ci ne cesse d'augmenter, avec l'aide des écoles
professionnelles fondées sur le modèle de Hampton. M. Fortune n'hésite
pas à dire que la condition des noirs est pire que sous l'esclavage;
le travailleur agricole est aussi dépendant qu'il l'était, sans que
celui qui l'emploie ait le même intérêt à prendre soin de lui, et les
ouvriers des corps de métiers, depuis qu'ils ne travaillent plus comme
esclaves, ne trouvent plus de travail, étant au ban des syndicats
ouvriers. Mais la tristesse du présent ne l'empêche pas d'attendre
l'avenir sans impatience; il ne compte, pour l'émancipation
économique, puis morale de sa race, que sur les efforts individuels
des laboureurs économes et des artisans industrieux, tels que ceux qui
sortent de l'Institut Hampton, de l'Institut Tuskegee, ou des
institutions du même genre. Le problème noir lui semble un problème
individuel. «La situation des individus, écrit-il, est en avance sur
celle de la race.» Les nègres d'Amérique ont adopté l'individualisme
anglo-saxon; ils sont à une école d'énergie et de patience.
Ce sont là d'encourageantes exceptions. Mais il n'en est pas moins
vrai que le progrès des nègres semble plutôt exaspérer qu'atténuer la
défiance des blancs contre eux. Les lois d'exception qui les privent
de leurs droits n'ont cessé d'aller se multipliant, et elles ont créé
dans le Sud une situation qu'on peut qualifier de révolutionnaire. Les
six États du Mississipi, de la Louisiane, de l'Alabama, des Carolines
et de la Virginie vivent sous un régime d'illégalité légale. Les noirs
y sont citoyens de droit et n'y sont pas citoyens de fait; ils sont
privés de leur qualité d'électeurs par des lois dont la lettre semble
constitutionelle, mais dont l'esprit ne l'est pas; c'est une sorte de
coup d'État législatif, d'autant plus frappant que les Américains ont
d'ordinaire pour la Constitution un respect presque superstitieux;
mais une fois les nègres en jeu, ils ne la respectent qu'en la
tournant. Jamais la subtilité anglo-saxonne n'a rien imaginé de plus
«élégant» que les formules qui ôtent le droit de vote aux nègres sans
en avoir l'air. Les premières lois faites contre eux privaient du
suffrage tout citoyen qui ne payait pas d'impôt ou ne savait pas lire
et écrire. Mais comme il y a dans le Sud des millions de blancs
dégénérés, aussi pauvres et aussi illettrés que les noirs, on
s'aperçut vite que ces lois à deux tranchants se retournaient contre
la race blanche. On s'empressa d'en neutraliser le danger pour les
blancs en dispensant de toutes les conditions qu'elle exigeait, les
descendants de ceux qui jouissaient des droits civiques avant
l'affranchissement des esclaves; c'était faire du droit de vote un
privilège héréditaire! Et pour laisser plus complètement encore à la
discrétion des blancs le choix des électeurs, on exigea, en Virginie,
que tout votant pût «_comprendre_ et _expliquer_ n'importe quelle
partie de la Constitution»; dans l'Alabama, qu'il «fût à même de
comprendre les droits et les devoirs du citoyen sous une forme
républicaine de gouvernement». L'officier de l'état civil qui dresse
les listes électorales est le seul juge de l'aptitude du candidat
électeur à «comprendre» et «expliquer» ses devoirs. Dans l'Alabama,
sur 181 471 nègres, en âge de voter, il n'y en a que 3 000 d'admis;
dans la capitale de l'État, 47 sur 7 000. La Suprême Cour des
États-Unis, chargée de veiller à l'intégrité de la Constitution, s'est
déclarée impuissante à rien relever qui fût _à la lettre_
inconstitutionnel dans ces lois d'exception déguisées. Le plus curieux
est que chaque État ayant au Congrès un nombre de représentants en
rapport avec sa population, les millions de nègres du Sud valent à
leurs persécuteurs blancs une plus grande proportion de députés qu'ils
ne contribuent pas à élire, et dont l'influence se retourne contre
eux; ce n'est pas seulement l'absence de représentation, c'est la
représentation à rebours; c'est une sorte d'élégance algébrique par
laquelle ces nègres figurent dans la vie nationale avec le signe -
(_moins_), s'anéantissant eux-mêmes en raison directe de leur nombre.
Dans un pays républicain, où l'influence politique est la source de
tous les avantages, cette négation du pouvoir électoral des nègres les
lèse dans leurs intérêts les plus intimes et les met en tout sur un
pied d'inégalité, tandis que la Constitution établit l'égalité de
leurs droits civiques; c'est ainsi qu'en Géorgie, où les noirs forment
48 pour 100 de la population, 20 pour 100 seulement du budget scolaire
va aux écoles nègres.
Aussi s'en faut-il que tous les nègres d'élite partagent la confiance
joyeuse de M. Booker T. Washington. Il y a les optimistes et il y a
les pessimistes du problème noir. La belle humeur de M. Washington, la
bonhomie de ses partisans, les applaudissements que les blancs lui
prodiguent, les salles de nègres souriant sur leurs dents blanches,
les élèves de Hampton chantant les vieux airs des plantations, les
concours de valse et de cake-walk, les ballades de Dunbar, ce sont les
traits lumineux du tableau; mais il y en a de plus inquiétants. M.
Booker T. Washington, le plus «représentatif» des noirs, assis à la
table du président Roosevelt, le plus «représentatif» des blancs,
c'est certes un symbole «intense» et comme une image inoubliable de la
fraternité des deux races. Mais il ne faut pas oublier non plus que le
lendemain du soir où M. Washington dîna chez M. Roosevelt, il n'y eut
qu'un cri de colère et qu'une tempête d'indignation dans le Sud, parce
qu'était entré comme invité à la Maison Blanche un de ces nègres qui
n'y entrent d'habitude que comme valets.
BARGY.
[Illustration: Institut Hampton: le cours de mécanique.--D'après une
photographie.]
Droits de traduction et de reproduction réservés.
* * * * *
TABLE DES GRAVURES ET CARTES
L'ÉTÉ AU KACHMIR
Par _Mme F. MICHEL_
En «rickshaw» sur la route du mont Abou.
(D'après une photographie.) 1
L'éléphant du touriste à Djaïpour. 1
Petit sanctuaire latéral dans l'un des temples djaïns du mont Abou.
(D'après une photographie.) 2
Pont de cordes sur le Djhilam, près de Garhi. (Dessin de Massias,
d'après une photographie.) 3
Les «Karévas» ou plateaux alluviaux formés par les érosions du
Djhilam. (D'après une photographie.) 4
«Ekkas» et «Tongas» sur la route du Kachmir: vue prise au relais
de Rampour. (D'après une photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 5
Le vieux fort Sikh et les gorges du Djhilam à Ouri. (D'après une
photographie.) 6
Shèr-Garhi ou la «Maison du Lion», palais du Mahârâdja à Srînagar.
(Photographie Bourne et Sheperd, à Calcutta.) 7
L'entrée du Tchinar-Bâgh, ou Bois des Platanes, au-dessus de
Srînagar; au premier plan une «dounga», au fond le sommet du
Takht-i-Souleiman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 7
Ruines du temple de Brankoutri. (D'après une photographie.) 8
Types de Pandis ou Brahmanes Kachmirs. (Photographie Jadu Kissen,
à Delhi.) 9
Le quai de la Résidence; au fond, le sommet du Takht-i-Souleiman.
(Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 10
La porte du Kachmir et la sortie du Djhilam à Baramoula.
(Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 11
Nos tentes à Lahore. (D'après une photographie.) 12
«Dounga» ou bateau de passagers au Kachmir. (Photographie Bourne
et Shepherd, à Calcutta.) 13
Vichnou porté par Garouda, idole vénérée près du temple de
Vidja-Broer (hauteur 1m 40.) 13
Enfants de bateliers jouant à cache-cache dans le creux d'un
vieux platane. (D'après une photographie.) 14
Batelières du Kachmir décortiquant du riz, près d'une rangée de
peupliers. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 15
Campement près de Palhallan: tentes et doungas. (D'après une
photographie.) 16
Troisième pont de Srînagar et mosquée de Shah Hamadan; au fond,
le fort de Hari-Paryat. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 17
Le temple inondé de Pandrethan. (D'après une photographie.) 18
Femme musulmane du Kachmir. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 19
Pandit Narayan assis sur le seuil du temple de Narasthân.
(D'après une photographie.) 20
Pont et bourg de Vidjabroer. (Photographie Jadu Kissen, à
Delhi.) 21
Ziarat de Cheik Nasr-oud-Din, à Vidjabroer. (D'après une
photographie.) 22
Le temple de Panyech: à gauche, un brahmane; à droite, un
musulman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 23
Temple hindou moderne à Vidjabroer. (D'après une photographie.) 24
Brahmanes en visite au Naga ou source sacrée de Valtongou.
(D'après une photographie.) 25
Gargouille ancienne, de style hindou, dans le mur d'une mosquée,
à Houtamourou, près de Bhavan. 25
Temple ruiné, à Khotair. (D'après une photographie.) 26
Naga ou source sacrée de Kothair. (D'après une photographie.) 27
Ver-Nâg: le bungalow au-dessus de la source. (D'après une
photographie.) 28
Temple rustique de Voutanâr. (D'après une photographie.) 29
Autel du temple de Voutanâr et accessoires du culte. (D'après une
photographie.) 30
Noce musulmane, à Rozlou: les musiciens et le fiancé. (D'après
une photographie.) 31
Sacrifice bhramanique, à Bhavan. (D'après une photographie.) 31
Intérieur de temple de Martand: le repos des coolies employés au
déblaiement. (D'après une photographie.) 32
Ruines de Martand: façade postérieure et vue latérale du temple.
(D'après des photographies.) 33
Place du campement sous les platanes, à Bhavan. (D'après une
photographie.) 34
La Ziarat de Zaïn-oud-Din, à Eichmakam. (Photographie Bourne et
Shepherd, à Calcutta.) 35
Naga ou source sacrée de Brar, entre Bhavan et Eichmakar.
(D'après une photographie.) 36
Maisons de bois, à Palgâm. (Photographie Bourne et Shepherd, à
Calcutta.) 37
Palanquin et porteurs. 37
Ganech-Bal sur le Lidar: le village hindou et la roche
miraculeuse. (D'après une photographie.) 38
Le massif du Kolahoi et la bifurcation de la vallée du Lidar
au-dessus de Palgâm, vue prise de Ganeth-Bal. (Photographie
Jadu Kissen, à Delhi.) 39
Vallée d'Amarnâth: vue prise de la grotte. (D'après une
photographie.) 40
Pondjtarni et le camp des pèlerins: au fond, la passe du
Mahâgounas. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 41
Cascade sortant de dessous un pont de neige entre Tannin et
Zodji-Pâl. (D'après une photographie.) 42
Le Koh-i-Nour et les glaciers au-dessus du lac Çecra-Nag.
(Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43
Grotte d'Amarnâth. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43
Astan-Marg: la prairie et les bouleaux. (D'après une
photographie.) 44
Campement de Goudjars à Astan-Marg. (D'après une photographie.) 45
Le bain des pèlerins à Amarnath. (D'après une photographie.) 46
Pèlerins d'Amarnâth: le Sâdhou de Patiala; par derrière, des
brahmanes, et à droite, des musulmans du Kachmir. (D'après une
photographie.) 47
Mosquée de village au Kachmir. (D'après une photographie.) 48
Brodeurs Kachmiris sur toile. (Photographie Bourne et Shepherd,
à Calcutta.) 49
Mendiant musulman. (D'après une photographie.) 49
Le Brahma Sâr et le camp des pèlerins au pied de l'Haramouk.
(D'après une photographie.) 50
Lac Gangâbal au pied du massif de l'Haramouk. (Photographie Jadu
Kissen, à Delhi.) 51
Le Noun-Kôl, au pied de l'Haramouk, et le bain des pèlerins.
(D'après une photographie.) 52
Femmes musulmanes du Kachmir avec leurs «houkas» (pipes) et leur
«hangri» (chaufferette). (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 53
Temples ruinés à Vangâth. (D'après une photographie.) 54
«Mêla» ou foire religieuse à Hazarat-Bal. (En haut, photographie
par l'auteur; en bas, photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 55
La villa de Cheik Safai-Bagh, au sud du lac de Srînagar. (D'après
une photographie.) 56
Nishat-Bâgh et le bord oriental du lac de Srînagar. (Photographie
Jadu Kissen, à Delhi.) 57
Le canal de Mar à Sridagar. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 58
La mosquée de Shah Hamadan à Srînagar (rive droite). (Photographie
Jadu Kissen, à Delhi.) 59
Spécimens de l'art du Kachmir. (D'après une photographie.) 60
SOUVENIRS DE LA COTE D'IVOIRE
Par _le docteur LAMY_
_Médecin-major des troupes coloniales_.
La barre de Grand-Bassam nécessite un grand déploiement de force
pour la mise à l'eau d'une pirogue. (D'après une photographie.) 61
Le féminisme à Adokoï: un médecin concurrent de l'auteur.
(D'après une photographie.) 61
«Travail et Maternité» ou «Comment vivent les femmes de
Petit-Alépé». (D'après une photographie.) 62
À Motéso: soins maternels. (D'après une photographie.) 63
Installation de notre campement dans une clairière débroussaillée.
(D'après une photographie.) 64
Environs de Grand-Alépé: des hangars dans une palmeraie, et une
douzaine de grands mortiers destinés à la préparation de l'huile
de palme. (D'après une photographie.) 65
Dans le sentier étroit, montant, il faut marcher en file indienne.
(D'après une photographie.) 66
Nous utilisons le fût renversé d'un arbre pour traverser la Mé.
(D'après une photographie.) 67
La popote dans un admirable champ de bananiers. (D'après une
photographie.) 68
Indigènes coupant un acajou. (D'après une photographie.) 69
La côte d'Ivoire.--Le pays Attié. 70
Ce fut un sauve-qui-peut général quand je braquai sur les
indigènes mon appareil photographique. (Dessin de J. Lavée,
d'après une photographie.) 71
La rue principale de Grand-Alépé. (D'après une photographie.) 72
Les Trois Graces de Mopé (pays Attié). (D'après une
photographie.) 73
Femme du pays Attié portant son enfant en groupe. (D'après une
photographie.) 73
Une clairière près de Mopé. (D'après une photographie.) 74
La garnison de Mopé se porte à notre rencontre. (D'après une
photographie.) 75
Femme de Mopé fabriquant son savon à base d'huile de palme et de
cendres de peaux de bananes. (D'après une photographie.) 76
Danse exécutée aux funérailles du prince héritier de Mopé.
(D'après une photographie.) 77
Toilette et embaumement du défunt. (D'après une photographie.) 78
Jeune femme et jeune fille de Mopé. (D'après une photographie.) 79
Route, dans la forêt tropicale, de Malamalasso à Daboissué.
(D'après une photographie.) 80
Benié Coamé, roi de Bettié et autres lieux, entouré de ses femmes
et de ses hauts dignitaires. (D'après une photographie.) 81
Chute du Mala-Mala, affluent du Comoé, à Malamalasso. (D'après
une photographie.) 82
La vallée du Comoé à Malamalasso. (D'après une photographie.) 83
Tam-tam de guerre à Mopé. (D'après une photographie.) 84
Piroguiers de la côte d'Ivoire pagayant. (D'après une
photographie.) 85
Allou, le boy du docteur Lamy. (D'après une photographie.) 85
La forêt tropicale à la côte d'Ivoire. (D'après une
photographie.) 86
Le débitage des arbres. (D'après une photographie.) 87
Les lianes sur la rive du Comoé. (D'après une photographie.) 88
Les occupations les plus fréquentes au village: discussions et
farniente Attié. (D'après une photographie.) 89
Un incendie à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 90
La danse indigène est caractérisée par des poses et des gestes
qui rappellent une pantomime. (D'après une photographie.) 91
Une inondation à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 92
Un campement sanitaire à Abidjean. (D'après une photographie.) 93
Une rue de Jackville, sur le golfe de Guinée. (D'après une
photographie.) 94
Grand-Bassam: cases détruites après une épidémie de fièvre jaune.
(D'après une photographie.) 95
Grand-Bassam: le boulevard Treich-Laplène. (D'après une
photographie.) 96
L'ÎLE D'ELBE
Par _M. PAUL GRUYER_
L'île d'Elbe se découpe sur l'horizon, abrupte, montagneuse et
violâtre. 97
Une jeune fille elboise, au regard énergique, à la peau d'une
blancheur de lait et aux beaux cheveux noirs. 97
Les rues de Porto-Ferraio sont toutes un escalier (page 100). 98
Porto-Ferraio: à l'entrée du port, une vieille tour génoise,
trapue, bizarre de forme, se mire dans les flots. 99
Porto-Ferraio: la porte de terre, par laquelle sortait Napoléon
pour se rendre à sa maison de campagne de San Martino. 100
Porto-Ferraio: la porte de mer, où aborda Napoléon. 101
La «teste» de Napoléon (page 100). 102
Porto-Ferraio s'échelonne avec ses toits plats et ses façades
scintillantes de clarté (page 99). 103
Porto-Ferraio: les remparts découpent sur le ciel d'un bleu
sombre leur profil anguleux (page 99). 103
La façade extérieure du «Palais» des Mulini où habitait Napoléon
à Porto-Ferraio (page 101). 104
Le jardin impérial et la terrasse de la maison des Mulini
(page 102). 105
La Via Napoleone, qui monte au «Palais» des Mulini. 106
La salle du conseil à Porto-Ferraio, avec le portrait de la
dernière grande-duchesse de Toscane et celui de Napoléon,
d'après le tableau de Gérard. 107
La grande salle des Mulini aujourd'hui abandonnée, avec ses
volets clos et les peintures décoratives qu'y fit faire
l'empereur (page 101). 107
Une paysanne elboise avec son vaste chapeau qui la protège du
soleil. 108
Les mille mètres du Monte Capanna et de son voisin, le Monte
Giove, dévalent dans les flots de toute leur hauteur. 109
Un enfant elbois. 109
Marciana Alta et ses ruelles étroites. 110
Marciana Marina avec ses maisons rangées autour du rivage et
ses embarcations tirées sur la grève. 111
Les châtaigniers dans le brouillard, sur le faite du Monte
Giove. 112
... Et voici au-dessus de moi Marciana Alta surgir des nuées
(page 111). 113
La «Seda di Napoleone» sur le Monte Giove où l'empereur
s'asseyait pour découvrir la Corse. 114
La blanche chapelle de Monserrat au centre d'un amphithéâtre de
rochers est entourée de sveltes cyprès (page 117). 115
Voici Rio Montagne dont les maisons régulières et cubiques ont
l'air de dominos empilés... (page 118). 115
J'aperçois Poggio, un autre village perdu aussi dans les nuées. 116
Une des trois chambres de l'ermitage. 117
L'ermitage du Marciana où l'empereur reçut la visite de la
comtesse Walewska, le 3 Septembre 1814. 117
Le petit port de Porto-Longone dominé par la vieille citadelle
espagnole (page 117). 118
La maison de Madame Mère à Marciana Alta.--«Bastia, signor!»--La
chapelle de la Madone sur le Monte Giove. 119
Le coucher du soleil sur le Monte Giove. 120
Porto-Ferraio et son golfe vus des jardins de San Martino. 121
L'arrivée de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du
temps.) 121
Le drapeau de Napoléon roi de l'île d'Elbe: fond blanc, bande
orangé-rouge et trois abeilles jadis dorées. 122
La salle de bains de San Martino a conservé sa baignoire de
pierre. 123
La chambre de Napoléon à San Martino. 123
La cour de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du
temps.) 124
Une femme du village de Marciana Alta. 125
Le plafond de San Martino et les deux colombes symboliques
représentant Napoléon et Marie-Louise. 126
San Martino rappelle par son aspect une de ces maisonnettes à
la Jean-Jacques Rousseau, agrestes et paisibles (page 123). 126
Rideau du théâtre de Porto-Ferraio représentant Napoléon sous la
figure d'Apollon gardant ses troupeaux chez Admète. 127
La salle égyptienne de San Martino est demeurée intacte avec ses
peintures murales et son bassin à sec. 127
Broderies de soie du couvre-lit et du baldaquin du lit de Napoléon
aux Mulini, dont on a fait le trône épiscopal de l'évêque
d'Ajaccio. 128
La signorina Squarci dans la robe de satin blanc que son aïeule
portait à la cour des Mulini. 129
Éventail de Pauline Borghèse, en ivoire sculpté, envoyé en
souvenir d'elle à la signora Traditi, femme du maire de
Porto-Ferraio. 130
Le lit de Madame Mère, qu'elle s'était fait envoyer de Paris à
l'île d'Elbe. 130
Le vieil aveugle Soldani, fils d'un soldat de Waterloo,
chauffait, à un petit brasero de terre jaune, ses mains
osseuses. 131
L'entrée du goulet de Porto-Ferraio par où sortit la flottille
impériale, le 26 février 1815. 132
D'ALEXANDRETTE AU COUDE DE L'EUPHRATE
Par _M. VICTOR CHAPOT_
_membre de l'École française d'Athènes_.
Dans une sorte de cirque se dressent les pans de muraille du
Ksar-el-Benat (page 142). (D'après une photographie.) 133
Le canal de Séleucie est, par endroits, un tunnel (page 140). 133
Vers le coude de l'Euphrate: la pensée de relever les traces de
vie antique a dicté l'itinéraire. 134
L'Antioche moderne: de l'ancienne Antioche il ne reste que
l'enceinte, aux flancs du Silpios (page 137). 135
Les rues d'Antioche sont étroites et tortueuses; parfois, au
milieu, se creuse en fossé. (D'après une photographie.) 136
Le tout-Antioche inonde les promenades. (D'après une
photographie.) 137
Les crêtes des collines sont couronnées de chapelles ruinées
(page 142). 138
Alep est une ville militaire. (D'après une photographie.) 139
La citadelle d'Alep se détache des quartiers qui l'avoisinent
(page 143). (D'après une photographie.) 139
Les parois du canal de Séleucie s'élèvent jusqu'à 40 mètres.
(D'après une photographie.) 140
Les tombeaux de Séleucie s'étageaient sur le Kasios. (D'après
une photographie.) 141
À Alep une seule mosquée peut presque passer pour une oeuvre
d'art. (D'après une photographie.) 142
Tout alentour d'Alep la campagne est déserte. (D'après une
photographie.) 143
Le Kasr-el-Benat, ancien couvent fortifié. 144
Balkis éveille, de loin et de haut, l'idée d'une taupinière
(page 147). (D'après une photographie.) 145
Stèle Hittite. L'artiste n'a exécuté qu'un premier ravalement
(page 148). 145
Église arménienne de Nisib; le plan en est masqué au dehors.
(D'après une photographie.) 146
Tell-Erfat est peuplé d'Yazides; on le reconnaît à la forme des
habitations. (D'après une photographie.) 147
La rive droite de l'Euphrate était couverte de stations romaines
et byzantines. (D'après une photographie.) 148
Biredjik vu de la citadelle: la plaine s'allonge indéfiniment
(page 148). (D'après une photographie.) 149
Sérésat: village mixte d'Yazides et de Bédouins (page 146).
(D'après une photographie.) 150
Les Tcherkesses diffèrent des autres musulmans; sur leur personne,
pas de haillons (page 152). (D'après une photographie.) 151
Ras-el-Aïn. Deux jours se passent, mélancoliques, en négociations
(page 155). (D'après une photographie.) 152
J'ai laissé ma tente hors les murs devant Orfa. (D'après une
photographie.) 153
Environs d'Orfa: les vignes, basses, courent sur le sol. (D'après
une photographie.) 154
Vue générale d'Orfa. (D'après une photographie.) 155
Porte arabe à Rakka (page 152). (D'après une photographie.) 156
Passage de l'Euphrate: les chevaux apeurés sont portés dans le
bac à force de bras (page 159). (D'après une photographie.) 157
Bédouin. (D'après une photographie.) 157
Citadelle d'Orfa: deux puissantes colonnes sont restées debout.
(D'après une photographie.) 158
Orfa: mosquée Ibrahim-Djami; les promeneurs flânent dans la cour
et devant la piscine (page 157). (D'après une photographie.) 159
Pont byzantin et arabe (page 159). (D'après une photographie.) 160
Mausolée d'Alif, orné d'une frise de têtes sculptées (page 160).
(D'après une photographie.) 161
Mausolée de Théodoret, selon la légende, près de Cyrrhus.
(D'après une photographie.) 162
Kara-Moughara: au sommet se voit une grotte taillée (page 165).
(D'après une photographie.) 163
L'Euphrate en amont de Roum-Kaleh; sur la falaise campait un petit
corps de légionnaires romains (page 160). (D'après une
photographie.) 163
Trappe de Checkhlé: un grand édifice en pierres a remplacé les
premières habitations (page 166). 164
Trappe de Checkhlé: la chapelle (page 166). (D'après une
photographie.) 165
Père Maronite (page 168). (D'après une photographie.) 166
Acbès est situé au fond d'un grand cirque montagneux (page 166).
(D'après une photographie.) 167
Trappe de Checkhlé: premières habitations des trappistes
(page 166). (D'après une photographie.) 168
LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
Par _M. RAYMOND BEL_
Indigènes hébridais de l'île de Spiritu-Santo. (D'après une
photographie.) 169
Le petit personnel d'un colon de Malli-Colo. (D'après une
photographie.) 169
Le quai de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté. (D'après
une photographie.) 170
Une case de l'île de Spiritu-Santo et ses habitants. (D'après
une photographie.) 171
Le port de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté, présente
une rade magnifique. (D'après une photographie.) 172
C'est à Port-Vila ou Franceville, dans l'île Vaté, que la France
a un résident. (D'après une photographie.) 173
Dieux indigènes ou Tabous. (D'après une photographie.) 174
Les indigènes hébridais de l'île Mallicolo ont un costume et
une physionomie moins sauvages que ceux de l'île Pentecôte.
(D'après des photographies.) 175
Pirogues de l'île Vao. (D'après une photographie.) 176
Indigènes employés au service d'un bateau. (D'après une
photographie.) 177
Un sous-bois dans l'île de Spiritu-Santo. (D'après une
photographie.) 178
Un banquet de Français à Port-Vila (Franceville). (D'après
une photographie.) 179
La colonie française de Port-Vila (Franceville). (D'après
une photographie.) 179
La rivière de Luganville. (D'après une photographie.) 180
LA RUSSIE, RACE COLONISATRICE
Par _M. ALBERT THOMAS_
Les enfants russes, aux grosses joues pales, devant l'isba
(page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 181
La reine des cloches «Tsar Kolokol» (page 180). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 181
Les chariots de transport que l'on rencontre en longues files
dans les rues de Moscou (page 183). 182
Les paysannes en pèlerinage arrivées enfin à Moscou, la cité
sainte (page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 183
Une chapelle où les passants entrent adorer les icônes
(page 183). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 184
La porte du Sauveur que nul ne peut franchir sans se découvrir
(page 185). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 185
Une porte du Kreml (page 185). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 186
Les moines du couvent de Saint-Serge, un des couvents qui
entourent la cité sainte (page 185). (D'après une photographie
de M. J. Cahen.) 187
Deux villes dans le Kreml: celle du XVe siècle, celle d'Ivan,
et la ville moderne, que symbolise ici le petit palais
(page 190). 188
Le mur d'enceinte du Kreml, avec ses créneaux, ses tours aux
toits aigus (page 183). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 189
Tout près de l'Assomption, les deux églises-soeurs se dressent:
les Saints-Archanges et l'Annonciation (page 186). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 189
À l'extrémité de la place Rouge, Saint-Basile dresse le fouillis
de ses clochers (page 184). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 190
Du haut de l'Ivan Véliki, la ville immense se découvre (page 190).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 191
Un des isvotchiks qui nous mènent grand train à travers les rues
de Moscou (page 182). 192
Il fait bon errer parmi la foule pittoresque des marchés moscovites,
entre les petits marchands, artisans ou paysans qui apportent là
leurs produits (page 195). (D'après une photographie de M. J.
Cahen.) 193
L'isvotchik a revêtu son long manteau bleu (page 194). (D'après
une photographie de M. J. Cahen.) 193
Itinéraire de Moscou à Tomsk. 194
À côté d'une épicerie, une des petites boutiques où l'on vend le
kvass, le cidre russe (page 195). (D'après une photographie de
M. J. Cahen.) 195
Et des Tatars offraient des étoffes étalées sur leurs bras
(page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 196
Patients, résignés, les cochers attendent sous le soleil de midi
(page 194). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 197
Une cour du quartier ouvrier, avec l'icône protectrice (page 196).
(D'après une photographie de M. J. Cahen.) 198
Sur le flanc de la colline de Nijni, au pied de la route qui
relie la vieille ville à la nouvelle, la citadelle au marché
(page 204). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 199
Le marché étincelait dans son fouillis (page 195). (D'après une
photographie de M. J. Cahen.) 200
Déjà la grande industrie pénètre: on rencontre à Moscou des
ouvriers modernes (page 195). (D'après une photographie.) 201
Sur l'Oka, un large pont de bois barrait les eaux (page 204).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 202
Dans le quartier ouvrier, les familles s'entassent, à tous les
étages, autour de grandes cours (page 196). (D'après une
photographie de M. J. Cahen.) 203
Le char funèbre était blanc et doré (page 194). (D'après une
photographie.) 204
À Nijni, toutes les races se rencontrent, Grands-Russiens, Tatars,
Tcherkesses (page 208). (D'après une photographie de M. J.
Cahen.) 205
Une femme tatare de Kazan dans l'enveloppement de son grand châle
(page 214). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 205
Nous avons traversé le grand pont qui mène à la foire (page 205).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 206
Au dehors, la vie de chaque jour s'étalait, pêle-mêle, à
l'orientale (page 207). (D'après une photographie de M. J.
Cahen.) 207
Les galeries couvertes, devant les boutiques de Nijni (page 206).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 208
Dans les rues, les petits marchands étaient innombrables
(page 207). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 209
Dans une rue, c'étaient des coffres de toutes dimensions, peints
de couleurs vives (page 206). (D'après une photographie de M.
J. Cahen.) 210
Près de l'asile, nous sommes allés au marché aux cloches
(page 208). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211
Plus loin, sous un abri, des balances gigantesques étaient pendues
(page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211
Dans une autre rue, les charrons avaient accumulé leurs roues
(page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 212
Paysannes russes, de celles qu'on rencontre aux petits marchés
des débarcadères ou des stations (page 215). (D'après une
photographie de M. J. Cahen.) 213
Le Kreml de Kazan. C'est là que sont les églises et les
administrations (page 214). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 214
Sur la berge, des tarantass étaient rangées (page 216). (D'après
une photographie de M. Thiébeaux.) 215
Partout sur la Volga d'immenses paquebots et des remorqueurs
(page 213). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 216
À presque toutes les gares il se forme spontanément un petit
marché (page 222). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 217
Dans la plaine (page 221). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 217
Un petit fumoir, vitré de tous côtés, termine le train
(page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 218
Les émigrants étaient là, pêle-mêle, parmi leurs misérables
bagages (page 226). (D'après une photographie de M. J.
Cahen.) 219
Les petits garçons du wagon-restaurant s'approvisionnent
(page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 220
Émigrants prenant leur maigre repas pendant l'arrêt de leur train
(page 228). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 221
L'ameublement du wagon-restaurant était simple, avec un bel air
d'aisance (page 218). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 222
Les gendarmes qui assurent la police des gares du Transsibérien.
(Photographie de M. Thiébeaux.) 223
L'église, près de la gare de Tchéliabinsk, ne diffère des isbas
neuves que par son clocheton (page 225). (Photographie extraite
du «Guide du Transsibérien».) 224
Un train de constructeurs était remisé là, avec son wagon-chapelle
(page 225). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 225
Vue De Stretensk: la gare est sur la rive gauche, la ville sur
la rive droite. (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 226
Un point d'émigration (page 228). (Photographie de M. A. N. de
Koulomzine.) 227
Enfants d'émigrants (page 228). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 228
Un petit marché dans une gare du Transsibérien. (Photographie de
M. Legras.) 229
La cloche luisait, immobile, sous un petit toit isolé (page 230).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 229
Nous sommes passés près d'une église à clochetons verts (page 230).
(Photographie de M. Thiébeaux.) 230
Tomsk a groupé dans la vallée ses maisons grises et ses toits
verts (page 230). (Photographie de M. Brocherel.) 231
Après la débâcle de la Tome, près de Tomsk (page 230). (D'après
une photographie de M. Legras.) 232
Le chef de police demande quelques explications sur les passeports
(page 232). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 233
La cathédrale de la Trinité à Tomsk (page 238). (Photographie
extraite du «Guide du Transsibérien».) 234
Tomsk: en revenant de l'église (page 234). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 235
Tomsk n'était encore qu'un campement, sur la route de l'émigration
(page 231). (D'après une photographie.) 236
Une rue de Tomsk, définie seulement par les maisons qui la bordent
(page 231). (Photographie de M. Brocherel.) 237
Les cliniques de l'Université de Tomsk (page 238). (Photographie
extraite du «Guide du Transsibérien».) 238
Les longs bâtiments blancs où s'abrite l'Université (page 237).
(Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 239
La voiture de l'icône stationnait parfois (page 230). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 240
Flâneurs à la gare de Petropavlosk (page 242). (D'après une
photographie de M. Legras.) 241
Dans les vallées de l'Oural, habitent encore des Bachkirs
(page 245). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 241
Un taillis de bouleaux entourait une petite mare. (D'après une
photographie.) 242
Les rivières roulaient une eau claire (page 244). (D'après une
photographie.) 243
La ligne suit la vallée des rivières (page 243). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 244
Comme toute l'activité commerciale semble frêle en face des eaux
puissantes de la Volga! (page 248.) (D'après une photographie
de M. G. Cahen.) 245
Bachkirs sculpteurs. (D'après une photographie de M. Paul
Labbé.) 246
À la gare de Tchéliabinsk, toujours des émigrants (page 242).
(D'après une photographie de M. J. Legras.) 247
Une bonne d'enfants, avec son costume traditionnel (page 251).
(D'après une photographie de M. G. Cahen.) 248
Joie naïve de vivre, et mélancolie.--un petit marché du sud
(page 250). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 249
Un russe dans son vêtement d'hiver (page 249). (D'après une
photographie de M. G. Cahen.) 250
Dans tous les villages russes, une activité humble, pauvre de
moyens.--Marchands de poteries (page 248). (D'après une
photographie de M. G. Cahen.) 251
Là, au passage, un Kirghize sur son petit cheval (page 242).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 252
LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par _M. GERSPACH_
Lugano: les quais offrent aux touristes une merveilleuse
promenade. (Photographie Alinari.) 253
Porte de la cathédrale Saint-Laurent de Lugano (page 256).
(Photographie Alinari.) 253
Le lac de Lugano dont les deux bras enserrent le promontoire de
San Salvatore. (D'après une photographie.) 254
La ville de Lugano descend en amphithéâtre jusqu'aux rives de son
lac. (Photographie Alinari.) 255
Lugano: faubourg de Castagnola. (D'après une photographie.) 256
La cathédrale de Saint-Laurent: sa façade est décorée de figures
de prophètes et de médaillons d'apôtres (page 256).
(Photographie Alinari.) 257
Saint-Roch: détail de la fresque de Luini à Sainte-Marie-des-Anges
(Photographie Alinari.) 258
La passion: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges
(page 260). (Photographie Alinari) 259
Saint Sébastien: détail de la grande fresque de Luini à
Sainte-Marie-des-Anges. (Photographie Alinari.) 260
La madone, l'enfant Jésus et Saint Jean, par Luini, église
Sainte-Marie-des-Anges (page 260). (Photographie Alinari.) 261
La Scène: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges
(page 260). 262
Lugano: le quai et le faubourg Paradiso.
(Photographie Alinari.) 263
Lac de Lugano: viaduc du chemin de fer du Saint-Gothard.
(D'après une photographie.) 264
SHANGHAÏ, LA MÉTROPOLE CHINOISE
Par _M. ÉMILE DESCHAMPS_
Les quais sont animés par la population grouillante des Chinois
(page 266). (D'après une photographie.) 265
Acteurs du théâtre chinois. (D'après une photographie.) 265
Plan de Shanghaï. 266
Shanghaï est sillonnée de canaux qui, à marée basse, montrent
une boue noire et mal odorante. (Photographie de Mlle Hélène
de Harven.) 267
Panorama de Shanghaï. (D'après une photographie.) 268
Dans la ville chinoise, les «camelots» sont nombreux, qui débitent
en plein vent des marchandises ou des légendes extraordinaires.
(D'après une photographie.) 269
Le poste de l'Ouest, un des quatre postes où s'abrite la milice
de la Concession française (page 272). (D'après une
photographie.) 270
La population ordinaire qui grouille dans les rues de la ville
chinoise de Shanghaï (page 268). 271
Les coolies conducteurs de brouettes attendent nonchalamment
l'arrivée du client (page 266). (Photographies de Mlle H. de
Harven.) 271
Une maison de thé dans la cité chinoise. (D'après une
photographie.) 272
Les brouettes, qui transportent marchandises ou indigènes, ne
peuvent circuler que dans les larges avenues des concessions
(page 270). (D'après une photographie.) 273
La prison de Shanghaï se présente sous l'aspect d'une grande cage,
à forts barreaux de fer. (D'après une photographie.) 274
Le parvis des temples dans la cité est toujours un lieu de
réunion très fréquenté. (D'après une photographie.) 275
Les murs de la cité chinoise, du côté de la Concession française.
(D'après une photographie.) 276
La navigation des sampans sur le Ouang-Pô. (D'après une
photographie.) 277
Aiguille de la pagode de Long-Hoa. (D'après une photographie.) 277
Rickshaws et brouettes sillonnent les ponts du Yang King-Pang.
(D'après une photographie.) 278
Dans Broadway, les boutiques alternent avec des magasins de belle
apparence (page 282). 279
Les jeunes Chinois flânent au soleil dans leur Cité.
(Photographies de Mlle H. de Harven.) 279
Sur les quais du Yang-King-Pang s'élèvent des bâtiments, banques
ou clubs, qui n'ont rien de chinois. (D'après une
photographie.) 280
Le quai de la Concession française présente, à toute heure du
jour, la plus grande animation. (D'après une photographie.) 281
Hong-Hoa: pavillon qui surmonte l'entrée de la pagode. (D'après
une photographie.) 282
«L'omnibus du pauvre» (wheel-barrow ou brouette) fait du deux à
l'heure et coûte quelques centimes seulement. (D'après une
photographie.) 283
Une station de brouettes sur le Yang-King-Pang. (D'après une
photographie.) 284
Les barques s'entre-croisent et se choquent devant le quai
chinois de Tou-Ka-Dou. (D'après une photographie.) 285
Chinoises de Shanghaï. (D'après une photographie.) 286
Village chinois aux environs de Shanghaï. (D'après une
photographie.) 287
Le charnier des enfants trouvés (page 280). (D'après une
photographie.) 288
L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS
Par _M. BARGY_
L'école maternelle de Hampton accueille et occupe les négrillons
des deux sexes. (D'après une photographie.) 289
Institut Hampton: cours de travail manuel. (D'après une
photographie.) 289
Booker T. Washington, le leader de l'éducation des nègres aux
États-Unis, fondateur de l'école de Tuskegee, en costume
universitaire. (D'après une photographie.) 290
Institut Hampton: le cours de maçonnerie. (D'après une
photographie.) 291
Institut Hampton: le cours de laiterie. (D'après une
photographie.) 292
Institut Hampton: le cours d'électricité. (D'après une
photographie.) 293
Institut Hampton: le cours de menuiserie. (D'après une
photographie.) 294
Le salut au drapeau exécuté par les négrillons de l'Institut
Hampton. (D'après une photographie.) 295
Institut Hampton: le cours de chimie. (D'après une
photographie.) 296
Le basket ball dans les jardins de l'Institut Hampton. (D'après
une photographie.) 297
Institut Hampton: le cours de cosmographie. (D'après une
photographie.) 298
Institut Hampton: le cours de botanique. (D'après une
photographie.) 299
Institut Hampton: le cours de mécanique. (D'après une
photographie.) 300
À TRAVERS LA PERSE ORIENTALE
Par _le Major PERCY MOLESWORTH SYKES_
_Consul général de S. M. Britannique au Khorassan._
Une foule curieuse nous attendait sur les places de Mechhed.
(D'après une photographie.) 301
Un poney persan et sa charge ordinaire. (D'après une
photographie.) 301
Le plateau de l'Iran. Carte pour suivre le voyage de l'auteur,
d'Astrabad à Kirman. 302
Les femmes persanes s'enveloppent la tête et le corps d'amples
étoffes. (D'après une photographie.) 303
Paysage du Khorassan: un sol rocailleux et ravagé, une rivière
presque à sec; au fond, des constructions à l'aspect de fortins.
(D'après une photographie.) 304
Le sanctuaire de Mechhed est parmi les plus riches et les plus
visités de l'Asie. (D'après une photographie.) 305
La cour principale du sanctuaire de Mechhed. (D'après une
photographie.) 306
Enfants nomades de la Perse orientale. (D'après une
photographie.) 307
Jeunes filles kurdes des bords de la mer Caspienne. (D'après une
photographie.) 308
Les préparatifs d'un campement dans le désert de Lout. (D'après
une photographie.) 309
Le désert de Lout n'est surpassé, en aridité, par aucun autre de
l'Asie. (D'après une photographie.) 310
Avant d'arriver à Kirman, nous avions à traverser la chaîne de
Kouhpaia. (D'après une photographie.) 311
Rien n'égale la désolation du désert de Lout. (D'après une
photographie.) 312
La communauté Zoroastrienne de Kirman vint, en chemin, nous
souhaiter la bienvenue. (D'après une photographie.) 313
Un marchand de Kirman. (D'après une photographie.) 313
Le «dôme de Djabalia», ruine des environs de Kirman, ancien
sanctuaire ou ancien tombeau. (D'après une photographie.) 314
À Kirman: le jardin qui est loué par le Consulat, se trouve à un
mille au delà des remparts. (D'après une photographie.) 315
Une avenue dans la partie ouest de Kirman. (D'après une
photographie.) 316
Les gardes indigènes du Consulat anglais de Kirman. (D'après une
photographie.) 317
La plus ancienne mosquée de Kirman est celle dite Masdjid-i-Malik.
(D'après une photographie.) 318
Membres des cheikhis, secte qui en compte 7 000 dans la province
de Kirman. (D'après une photographie.) 319
La Masdjid Djami, construite en 1349, une des quatre-vingt-dix
mosquées de Kirman. (D'après une photographie.) 320
Dans la partie ouest de Kirman se trouve le Bagh-i-Zirisf,
terrain de plaisance occupé par des jardins. (D'après une
photographie.) 321
Les environs de Kirman comptent quelques maisons de thé. (D'après
une photographie.) 322
Une «tour de la mort», où les Zoroastriens exposent les cadavres.
(D'après une photographie.) 323
Le fort dit Kala-i-Dukhtar ou fort de la Vierge, aux portes de
Kirman. (D'après une photographie.) 324
Le «Farma Farma». (D'après une photographie.) 325
Indigènes du bourg d'Aptar, Baloutchistan. (D'après une
photographie.) 325
Carte du Makran. 326
Baloutches de Pip, village de deux cents maisons groupées autour
d'un fort. (D'après une photographie.) 327
Des forts abandonnés rappellent l'ancienne puissance du
Baloutchistan. (D'après une photographie.) 328
Chameliers brahmanes du Baloutchistan. (D'après une
photographie.) 329
La passe de Fanoch, faisant communiquer la vallée du même nom et
la vallée de Lachar. (D'après une photographie.) 330
Musiciens ambulants du Baloutchistan. (D'après une
photographie.) 331
Une halte dans les montagnes du Makran. (D'après une
photographie.) 332
Baloutches du district de Sarhad. (D'après une photographie.) 333
Un fortin sur les frontières du Baloutchistan. (D'après une
photographie.) 334
Dans les montagnes du Makran: À des collines d'argile succèdent
de rugueuses chaînes calcaires. (D'après une photographie.) 335
Bureau du télégraphe sur la côte du Makran. (D'après une
photographie.) 336
L'oasis de Djalsk, qui s'étend sur 10 kilomètres carrés, est
remplie de palmiers-dattiers, et compte huit villages.
(D'après une photographie.) 337
Femme Parsi du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 337
Carte pour suivre les délimitations de la frontière
perso-baloutche. 338
Nous campâmes à Fahradj, sur la route de Kouak, dans une
palmeraie. (D'après une photographie.) 339
C'est à Kouak que les commissaires anglais et persans s'étaient
donné rendez-vous. (D'après une photographie.) 340
Le sanctuaire de Mahoun, notre première étape sur la route de
Kouak. (D'après une photographie.) 341
Cour intérieure du sanctuaire de Mahoun. (D'après une
photographie.) 342
Le khan de Kélat et sa cour. (D'après une photographie.) 343
Jardins du sanctuaire de Mahoun. (D'après une photographie.) 344
Dans la vallée de Kalagan, près de l'oasis de Djalsk. (D'après
une photographie.) 345
Oasis de Djalsk: Des édifices en briques abritent les tombes
d'une race de chefs disparue. (D'après une photographie.) 346
Indigènes de l'oasis de Pandjgour, à l'est de Kouak. (D'après
une photographie.) 347
Camp de la commission de délimitation sur la frontière
perso-baloutche. (D'après une photographie.) 348
Campement de la commission des frontières perso-baloutches.
(D'après une photographie.) 349
Parsi de Yezd. (D'après une photographie.) 349
Une séance d'arpentage dans le Seistan. (D'après une
photographie.) 350
Les commissaires persans de la délimitation des frontières
perso-baloutches. (D'après une photographie.) 351
Le delta du Helmand. 352
Sculptures sassanides de Persépolis. (D'après une photographie.) 352
Un gouverneur persan et son état-major. (D'après une
photographie.) 353
La passe de Buzi. (D'après une photographie.) 354
Le Gypsies du sud-est persan. 355
Sur la lagune du Helmand. (D'après une photographie.) 356
Couple baloutche. (D'après une photographie.) 357
Vue de Yezd, par où nous passâmes pour rentrer à Kirman. (D'après
une photographie.) 358
La colonne de Nadir s'élève comme un phare dans le désert.
(D'après une photographie.) 359
Mosquée de Yezd. (D'après une photographie.) 360
AUX RUINES D'ANGKOR
Par _M. le Vicomte De MIRAMON-FARGUES_
Entre le sanctuaire et la seconde enceinte qui abrite sous ses
voûtes un peuple de divinités de pierre.... (D'après une
photographie.) 361
Emblème décoratif (art khmer). (D'après une photographie.) 361
Porte d'entrée de la cité royale d'Angkor-Tom, dans la forêt.
(D'après une photographie.) 362
Ce grand village, c'est Siem-Réap, capitale de la province.
(D'après une photographie) 363
Une chaussée de pierre s'avance au milieu des étangs. (D'après
une photographie.) 364
Par des escaliers invraisemblablement raides, on gravit la
montagne sacrée. (D'après une photographie.) 365
Colonnades et galeries couvertes de bas-reliefs. (D'après une
photographie.) 366
La plus grande des deux enceintes mesure 2 kilomètres de tour;
c'est un long cloître. (D'après une photographie.) 367
Trois dômes hérissent superbement la masse formidable du temple
d'Angkor-Wat. (D'après une photographie.) 367
Bas-relief du temple d'Angkor. (D'après une photographie.) 368
La forêt a envahi le second étage d'un palais khmer. (D'après
une photographie.) 369
Le gouverneur réquisitionne pour nous des charrettes à boeufs.
(D'après une photographie.) 370
La jonque du deuxième roi, qui a, l'an dernier, succédé à Norodom.
(D'après une photographie.) 371
Le palais du roi, à Oudong-la-Superbe. (D'après une
photographie.) 371
Sculptures de l'art khmer. (D'après une photographie.) 372
EN ROUMANIE
Par _M. Th. HEBBELYNCK_
La petite ville de Petrozeny n'est guère originale; elle a, de
plus, un aspect malpropre. (D'après une photographie.) 373
Paysan des environs de Petrozeny et son fils. (D'après une
photographie.) 373
Carte de Roumanie pour suivre l'itinéraire de l'auteur. 374
Vendeuses au marché de Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 375
La nouvelle route de Valachie traverse les Carpathes et aboutit
à Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 376
C'est aux environs d'Arad que pour la première fois nous voyons
des buffles domestiques. (D'après une photographie.) 377
Montagnard roumain endimanché. (Cliché Anerlich.) 378
Derrière une haie de bois blanc s'élève l'habitation modeste.
(D'après une photographie.) 379
Nous croisons des paysans roumains. (D'après une photographie.) 379
Costume national de gala, roumain. (Cliché Cavallar.) 380
Dans les vicissitudes de leur triste existence, les tziganes ont
conservé leur type et leurs moeurs. (Photographie Anerlich.) 381
Un rencontre près de Padavag d'immenses troupeaux de boeufs.
(D'après une photographie.) 382
Les femmes de Targu-Jiul ont des traits rudes et sévères, sous
le linge blanc. (D'après une photographie.) 383
En Roumanie, on ne voyage qu'en victoria. (D'après une
photographie.) 384
Dans la vallée de l'Olt, les «castrinza» des femmes sont
décorées de paillettes multicolores. 385
Dans le village de Slanic. (D'après une photographie.) 385
Roumaine du défilé de la Tour-Rouge. (D'après une photographie.) 386
La petite ville d'Horezu est charmante et animée. (D'après une
photographie.) 387
La perle de Curtea, c'est cette superbe église blanche,
scintillante sous ses coupoles dorées. (D'après une
photographie.) 388
Une ferme près du monastère de Bistritza. (D'après une
photographie.) 389
Entrée de l'église de Curtea. (D'après une photographie.) 390
Les religieuses du monastère d'Horezu portent le même costume
que les moines. (D'après une photographie.) 391
Devant l'entrée de l'église se dresse le baptistère de Curtea.
(D'après une photographie.) 392
Au marché de Campolung. (D'après une photographie.) 393
L'excursion du défilé de Dimboviciora est le complément obligé
d'un séjour à Campolung. (D'après une photographie.) 394
Dans le défilé de Dimboviciora. (D'après des photographies.) 395
Dans les jardins du monastère de Curtea. 396
Sinaïa: le château royal, Castel Pelés, sur la montagne du même
nom. (D'après une photographie.) 397
Un enfant des Carpathes. (D'après une photographie.) 397
Une fabrique de ciment groupe autour d'elle le village de Campina.
(D'après une photographie.) 398
Vue intérieure des mines de sel de Slanic. (D'après une
photographie.) 399
Entre Campina et Sinaïa la route de voiture est des plus
poétiques. (D'après une photographie.) 400
Un coin de Campina. (D'après une photographie.) 401
Les villas de Sinaïa. (D'après une photographie.) 402
Vues de Bucarest: le boulevard Coltei. -- L'église du Spiritou
Nou. -- Les constructions nouvelles du boulevard Coltei. --
L'église métropolitaine.--L'Université.--Le palais Stourdza.
-- Un vieux couvent. -- (D'après des photographies.) 403
Le monastère de Sinaïa se dresse derrière les villas et les
hôtels de la ville. (D'après une photographie.) 404
Une des deux cours intérieures du monastère de Sinaïa. (D'après
une photographie.) 405
Une demeure princière de Sinaïa. (D'après une photographie.) 406
Busteni (les villas, l'église), but d'excursion pour les habitants
de Sinaïa. (D'après une photographie.) 407
Slanic: un wagon de sel. (D'après une photographie.) 408
CROQUIS HOLLANDAIS
Par _M. Lud. GEORGES HAMÖN_
_Photographies de l'auteur._
À la kermesse. 409
Ces anciens, pour la plupart, ont une maigreur de bon aloi. 409
Des «boerin» bien prises en leurs justins marchent en roulant,
un joug sur les épaules. 410
Par intervalles une femme sort avec des seaux; elle lave sa
demeure de haut en bas. 410
Emplettes familiales. 411
Les ménagères sont là, également calmes, lentes, avec leurs
grosses jupes. 411
Jeune métayère de Middelburg. 412
Middelburg: le faubourg qui prend le chemin du marché conduit
à un pont. 412
Une mère, songeuse, promenait son petit garçon. 413
Une famille hollandaise au marché de Middelburg. 414
Le marché de Middelburg: considérations sur la grosseur des
betteraves. 415
Des groupes d'anciens en culottes courtes, chapeaux marmites. 416
Un septuagénaire appuyé sur son petit-fils me sourit
bonassement. 417
Roux en le décor roux, l'éclusier fumait sa pipe. 417
Le village de Zoutelande. 418
Les grandes voitures en forme de nacelle, recouvertes de bâches
blanches. 419
Aussi comme on l'aime, ce home. 420
Les filles de l'hôtelier de Wemeldingen. 421
Il se campe près de son cheval. 421
Je rencontre à l'orée du village un couple minuscule. 422
La campagne hollandaise. 423
Environs de Westkapelle: deux femmes reviennent du «molen». 423
Par tous les sentiers, des marmots se juchèrent. 424
Le père Kick symbolisait les générations des Néerlandais
défunts. 425
Wemeldingen: un moulin colossal domine les digues. 426
L'une entonna une chanson. 427
Les moutons broutent avec ardeur le long des canaux. 428
Famille hollandaise en voyage. 429
Ah! les moulins; leur nombre déroute l'esprit. 429
Les chariots enfoncés dans les champs marécageux sont enlevés
par de forts chevaux. 430
La digue de Westkapelle. 431
Les écluses ouvertes. 432
Les petits garçons rôdent par bandes, à grand bruit de sabots
sonores.... 433
Jeune mère à Marken. 433
Volendam, sur les bords du Zuiderzee, est le rendez-vous des
peintres de tous les pays. 434
Avec leurs figures rondes, épanouies de contentement, les petites
filles de Volendam font plaisir à voir. 435
Aux jours de lessive, les linges multicolores flottent partout. 436
Les jeunes filles de Volendam sont coiffées du casque en dentelle,
à forme de «salade» renversée. 437
Deux pêcheurs accroupis au soleil, à Volendam. 438
Une lessive consciencieuse. 439
Il y a des couples d'enfants ravissants, d'un type expressif. 440
Les femmes de Volendam sont moins claquemurées en leur logis. 441
Vêtu d'un pantalon démesuré, le pêcheur de Volendam a une allure
personnelle. 442
Un commencement d'idylle à Marken. 443
Les petites filles sont charmantes. 444
ABYDOS
dans les temps anciens et dans les temps modernes
Par _M. E. AMELINEAU_
Le lac sacré d'Osiris, situé au sud-est de son temple, qui a été
détruit. (D'après une photographie.) 445
Séti Ier présentant des offrandes de pain, légumes, etc. (D'après
une photographie.) 445
Une rue d'Abydos. (D'après une photographie.) 446
Maison d'Abydos habitée par l'auteur, pendant les trois premières
années. (D'après une photographie.) 447
Le prêtre-roi rendant hommage à Séti Ier (chambre annexe de la
deuxième salle d'Osiris). (D'après une photographie.) 448
Thot présentant le signe de la vie aux narines du roi Séti Ier
(chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris). (D'après une
photographie.) 449
Le dieu Thot purifiant le roi Séti Ier (chambre annexe de la
deuxième salle d'Osiris, mur sud). (D'après une photographie.) 450
Vue intérieure du temple de Ramsès II. (D'après une
photographie.) 451
Perspective de la seconde salle hypostyle du temple de Séti Ier.
(D'après une photographie.) 451
Temple de Séti Ier, mur est, pris du mur nord. Salle due à
Ramsès II. (D'après une photographie.) 452
Temple de Séti Ier, mur est, montrant des scènes diverses du
culte. (D'après une photographie.) 453
Table des rois Séti Ier et Ramsès II, faisant des offrandes aux
rois leurs prédécesseurs. (D'après une photographie.) 454
Vue générale du temple de Séti Ier, prise de l'entrée. (D'après
une photographie.) 455
Procession des victimes amenées au sacrifice (temple de
Ramsès II). (D'après une photographie.) 456
VOYAGE DU PRINCE SCIPION BORGHÈSE AUX MONTS CÉLESTES
Par _M. JULES BROCHEREL_
Le bazar de Tackhent s'étale dans un quartier vieux et fétide.
(D'après une photographie.) 457
Un Kozaque de Djarghess. (D'après une photographie.) 457
Itinéraire de Tachkent à Prjevalsk. 458
Les marchands de pain de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 459
Un des trente-deux quartiers du bazar de Tachkent. (D'après une
photographie.) 460
Un contrefort montagneux borde la rive droite du «tchou».
(D'après une photographie.) 461
Le bazar de Prjevalsk, principale étape des caravaniers de
Viernyi et de Kachgar. (D'après une photographie.) 462
Couple russe de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 463
Arrivée d'une caravane à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 464
Le chef des Kirghizes et sa petite famille. (D'après une
photographie.) 465
Notre djighite, sorte de garde et de policier. (D'après une
photographie.) 466
Le monument de Prjevalsky, à Prjevalsk. (D'après une
photographie.) 467
Des têtes humaines, grossièrement sculptées, monuments funéraires
des Nestoriens... (D'après une photographie.) 467
Enfants kozaques sur des boeufs. (D'après une photographie.) 468
Un de nos campements dans la montagne. (D'après une
photographie.) 469
Montée du col de Tomghent. (D'après une photographie.) 469
Dans la vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 470
Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 470
La carabine de Zurbriggen intriguait fort les indigènes. (D'après
une photographie.) 471
Au sud du col s'élevait une blanche pyramide de glace. (D'après
une photographie.) 472
La vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 473
Le col de Karaguer, vallée de Tomghent. (D'après une
photographie.) 474
Sur le col de Tomghent. (D'après une photographie.) 475
J'étais enchanté des aptitudes alpinistes de nos coursiers.
(D'après une photographie.) 475
Le plateau de Saridjass, peu tourmenté, est pourvu d'une herbe
suffisante pour les chevaux. (D'après une photographie.) 476
Nous passons à gué le Kizil-Sou. (D'après des photographies.) 477
Panorama du massif du Khan-Tengri. (D'après une photographie.) 478
Entrée de la vallée de Kachkateur. (D'après une photographie.) 479
Nous baptisâmes Kachkateur-Tao, la pointe de 4 250 mètres que
nous avions escaladée. (D'après une photographie.) 479
La vallée de Tomghent. (D'après une photographie.) 480
Des Kirghizes d'Oustchiar étaient venus à notre rencontre.
(D'après une photographie.) 481
Kirghize joueur de flûte. (D'après une photographie.) 481
Le massif du Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 482
Région des Monts Célestes. 482
Les Kirghizes mènent au village une vie peu occupée. (D'après
une photographie.) 483
Notre petite troupe s'aventure audacieusement sur la pente
glacée. (D'après une photographie.) 484
Vallée supérieure d'Inghiltchik. (D'après une photographie.) 485
Vallée de Kaende: l'eau d'un lac s'écoulait au milieu d'une
prairie émaillée de fleurs. (D'après une photographie.) 486
Les femmes kirghizes d'Oustchiar se rangèrent, avec leurs
enfants, sur notre passage. (D'après une photographie.) 487
Le chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 488
Nous saluâmes la vallée de Kaende comme un coin de la terre des
Alpes. (D'après une photographie.) 489
Femmes mariées de la vallée de Kaende, avec leur progéniture.
(D'après une photographie.) 490
L'élément mâle de la colonie vint tout l'après-midi voisiner
dans notre campement. (D'après une photographie.) 491
Un «aoul» kirghize. 492
Yeux bridés, pommettes saillantes, nez épaté, les femmes de
Kaende sont de vilaines Kirghizes. (D'après une photographie.) 493
Enfant kirghize. (D'après une photographie.) 493
Kirghize dressant un aigle. (D'après une photographie.) 494
Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 494
Nous rencontrâmes sur la route d'Oustchiar un berger et son
troupeau. (D'après une photographie.) 495
Je photographiai les Kirghizes de Kaende, qui s'étaient, pour
nous recevoir, assemblés sur une éminence. (D'après une
photographie.) 496
Le glacier de Kaende. (D'après une photographie.) 497
L'aiguille d'Oustchiar vue de Kaende. 498
Notre cabane au pied de l'aiguille d'Oustchiar. (D'après des
photographies.) 498
Kirghizes de Kaende. (D'après une photographie.) 499
Le pic de Kaende s'élève à 6 000 mètres. (D'après une
photographie.) 500
La fille du chirtaï (chef) de Kaende, fiancée au kaltchè de la
vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 501
Le kaltchè (chef) de la vallée d'Irtach, l'heureux fiancé de
la fille du chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 502
Le glacier de Kaende. 503
Cheval kirghize au repos sur les flancs du Kaende. (D'après
des photographies.) 503
Retour des champs. (D'après une photographie.) 504
Femmes kirghizes de la vallée d'Irtach. (D'après une
photographie.) 505
Un chef de district dans la vallée d'Irtach. (D'après une
photographie.) 505
Le pic du Kara-tach, vu d'Irtach, prend vaguement l'aspect d'une
pyramide. (D'après une photographie.) 506
Les caravaniers passent leur vie dans les Monts Célestes,
emmenant leur famille avec leurs marchandises. (D'après une
photographie.) 507
La vallée de Zououka, par où transitent les caravaniers de Viernyi
à Kachgar. (D'après une photographie.) 508
Le massif du Djoukoutchiak; au pied, le dangereux col du même nom,
fréquenté par les nomades qui se rendent à Prjevalsk. (D'après
une photographie.) 509
Le chaos des pics dans le Kara-Tao. (D'après une photographie.) 510
Étalon kirghize de la vallée d'Irtach et son cavalier. (D'après
une photographie.) 511
Véhicule kirghize employé dans la vallée d'Irtach. (D'après une
photographie.) 511
Les roches plissées des environs de Slifkina, sur la route de
Prjevalsk. (D'après une photographie.) 512
Campement kirghize, près de Slifkina. (D'après une
photographie.) 513
Femme kirghize tannant une peau. (D'après une photographie.) 514
Les glaciers du Djoukoutchiak-Tao. (D'après une photographie.) 515
Tombeau kirghize. (D'après une photographie.) 516
L'ARCHIPEL DES FEROÉ
Par _Mlle ANNA SEE_
«L'espoir des Feroé» se rendant à l'école. (D'après une
photographie.) 517
Les enfants transportent la tourbe dans des hottes en bois.
(D'après une photographie.) 517
Thorshavn apparut, construite en amphithéâtre au fond d'un petit
golfe. 518
Les fermiers de Kirkeboe en habits de fête. (D'après une
photographie.) 519
Les poneys feroïens et leurs caisses à transporter la tourbe.
(D'après une photographie.) 520
Les dénicheurs d'oiseaux se suspendent à des cordes armées d'un
crampon. (D'après une photographie.) 521
Des îlots isolés, des falaises de basalte ruinées par le heurt
des vagues. (D'après des photographies.) 522
On pousse vers la plage les cadavres des dauphins, qui ont
environ 6 mètres. (D'après une photographie.) 523
Les femmes feroïennes préparent la laine.... (D'après une
photographie.) 524
On sale les morues. (D'après une photographie.) 525
Feroïen en costume de travail. (D'après une photographie.) 526
Les femmes portent une robe en flanelle tissée avec la laine
qu'elles ont cardée et filée. (D'après une photographie.) 527
Déjà mélancolique!... (D'après une photographie.) 528
PONDICHÉRY
chef-lieu de l'Inde française
Par _M. G. VERSCHUUR_
Groupe de Brahmanes électeurs français. (D'après une
photographie.) 529
Musicien indien de Pondichéry. (D'après une photographie.) 529
Les enfants ont une bonne petite figure et un costume peu
compliqué. (D'après une photographie.) 530
La visite du marché est toujours une distraction utile pour le
voyageur. (D'après une photographie.) 531
Indienne en costume de fête. (D'après une photographie.) 532
Groupe de Brahmanes français. (D'après une photographie.) 533
La pagode de Villenour, à quelques kilomètres de Pondichéry.
(D'après une photographie.) 534
Intérieur de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 535
La Fontaine aux Bayadères. (D'après une photographie.) 536
Plusieurs rues de Pondichéry sont larges et bien bâties.
(D'après une photographie.) 537
Étang de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 538
Brahmanes français attendant la clientèle dans un bazar.
(D'après une photographie.) 539
La statue de Dupleix à Pondichéry. (D'après une photographie.) 540
UNE PEUPLADE MALGACHE
LES TANALA DE L'IKONGO
Par _M. le Lieutenant ARDANT DU PICQ_
Les populations souhaitent la bienvenue à l'étranger. (D'après
une photographie.) 541
Femme d'Ankarimbelo. (D'après une photographie.) 541
Carte du pays des Tanala. 542
Les femmes tanala sont sveltes, élancées. (D'après une
photographie.) 543
Panorama de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 544
Groupe de Tanala dans la campagne de Milakisihy. (D'après une
photographie.) 545
Un partisan tanala tirant à la cible à Fort-Carnot. (D'après
une photographie.) 546
Enfants tanala. (D'après une photographie.) 547
Les hommes, tous armés de la hache. (D'après une photographie.) 548
Les cercueils sont faits d'un tronc d'arbre creusé, et recouverts
d'un drap. (D'après une photographie.) 549
Le battage du riz. (D'après une photographie.) 550
Une halte de partisans dans la forêt. (D'après une
photographie.) 551
Femmes des environs de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 552
Les Tanala au repos perdent toute leur élégance naturelle.
(D'après une photographie.) 553
Une jeune beauté tanala. (D'après une photographie.) 553
Le Tanala, maniant une sagaie, a le geste élégant et souple.
(D'après une photographie.) 554
Le chant du «e manenina», à Iaborano. (D'après une
photographie.) 555
La rue principale à Sahasinaka. (D'après une photographie.) 556
La danse est exécutée par des hommes, quelquefois par des femmes.
(D'après une photographie.) 557
Un danseur botomaro. (D'après une photographie.) 558
La danse, chez les Tanala, est expressive au plus haut degré.
(D'après des photographies.) 559
Tapant à coups redoublés sur un long bambou, les Tanala en tirent
une musique étrange. (D'après une photographie.) 560
Femmes tanala tissant un lamba. (D'après une photographie.) 561
Le village et le fort de Sahasinaka s'élèvent sur les hauteurs
qui bordent le Faraony. (D'après une photographie.) 562
Un détachement d'infanterie coloniale traverse le Rienana.
(D'après une photographie.) 563
Profil et face de femmes tanala. (D'après une photographie.) 564
LA RÉGION DU BOU HEDMA
(sud tunisien)
Par _M. Ch. MAUMENÉ_
Les murailles de Sfax, véritable décor d'opéra.... (D'après une
photographie.) 565
Salem, le domestique arabe de l'auteur. (D'après une
photographie.) 565
Carte de la région du Bou Hedma (sud tunisien). 566
Les sources chaudes de l'oued Hadedj sont sulfureuses. (D'après
une photographie.) 567
L'oued Hadedj, d'aspect si charmant, est un bourbier qui sue la
fièvre. (D'après une photographie.) 568
Le cirque du Bou Hedma. (D'après une photographie.) 569
L'oued Hadedj sort d'une étroite crevasse de la montagne.
(D'après une photographie.) 570
Manoubia est une petite paysanne d'une douzaine d'années.
(D'après une photographie.) 571
Un puits dans le défilé de Touninn. (D'après une photographie.) 571
Le ksar de Sakket abrite les Ouled bou Saad Sédentaires, qui
cultivent oliviers et figuiers. (D'après une photographie.) 572
De temps en temps la forêt de gommiers se révèle par un arbre.
(D'après une photographie.) 573
Le village de Mech; dans l'arrière-plan, le Bou Hedma. (D'après
une photographie.) 574
Le Khrangat Touninn (défile de Touninn), que traverse le chemin
de Bir Saad à Sakket. (D'après une photographie.) 575
Le puits de Bordj Saad. (D'après une photographie.) 576
DE TOLÈDE À GRENADE
Par _Mme JANE DIEULAFOY_
Après avoir croisé des boeufs superbes.... (D'après une
photographie.) 577
Femme castillane. (D'après une photographie.) 577
On chemine à travers l'inextricable réseau des ruelles
silencieuses. (D après une photographie.) 578
La rue du Commerce, à Tolède. (D'après une photographie.) 579
Un représentant de la foule innombrable des mendiants de Tolède.
(D'après une photographie.) 580
Dans des rues tortueuses s'ouvrent les entrées monumentales
d'anciens palais, tel que celui de la Sainte Hermandad.
(Photographie Lacoste, à Madrid.) 581
Porte du vieux palais de Tolède. (D'après une photographie.) 582
Fière et isolée comme un arc de triomphe, s'élève la merveilleuse
Puerta del Sol. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 583
Détail de sculpture mudejar dans le Transito. (D'après une
photographie.) 584
Ancienne sinagogue connue sous le nom de Santa Maria la Blanca.
(Photographie Lacoste, à Madrid.) 585
Madrilène. (D'après une photographie.) 586
La porte de Visagra, construction massive remontant à l'époque
de Charles Quint. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 587
Tympan mudejar. (D'après une photographie.) 588
Des familles d'ouvriers ont établi leurs demeures près de
murailles solides. (D'après une photographie.) 589
Castillane et Sévillane. (D'après une photographie.) 589
Isabelle de Portugal, par le Titien (Musée du Prado).
(Photographie Lacoste, à Madrid.) 590
Le palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 591
Statue polychrome du prophète Élie, dans l'église de Santo Tomé
(auteur inconnu). (D'après une photographie.) 592
Porte du palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 593
Portrait d'homme, par le Greco. (Photographie Hauser y Menet,
à Madrid.) 594
La cathédrale de Tolède. 595
Enterrement du comte d'Orgaz, par le Greco (église Santo Tomé).
(D'après une photographie.) 596
Le couvent de Santo Tomé conserve une tour en forme de minaret.
(D'après une photographie.) 597
Les évêques Mendoza et Ximénès. (D'après une photographie.) 598
Salon de la prieure, au couvent de San Juan de la Penitencia.
(D'après une photographie.) 599
Prise de Melilla (cathédrale de Tolède). (D'après une
photographie.) 600
C'est dans cette pauvre demeure que vécut Cervantès pendant son
séjour à Tolède. (D'après une photographie.) 601
Saint François d'Assise, par Alonzo Cano, cathédrale de Tolède. 601
Porte des Lions. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 602
Le cloître de San Juan de los Reyes apparaît comme le morceau le
plus précieux et le plus fleuri de l'architecture gothique
espagnole. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 603
Ornements d'église, à Madrid. (D'après une photographie.) 604
Porte due au ciseau de Berruguete, dans le cloître de la
cathédrale de Tolède. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 605
Une torea. (D'après une photographie.) 606
Vue intérieure de l'église de San Juan de Los Reyes.
(Photographie Lacoste, à Madrid.) 607
Une rue de Tolède. (D'après une photographie.) 608
Porte de l'hôpital de Santa Cruz. (Photographie Lacoste,
à Madrid.) 609
Sur les bords du Tage. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 610
Escalier de l'hôpital de Santa Cruz. (D'après une photographie.) 611
Détail du plafond de la cathédrale. (D'après une photographie) 612
Pont Saint-Martin à Tolède. (D'après une photographie.) 613
Guitariste castillane. (D'après une photographie.) 613
La «Casa consistorial», hôtel de ville. (D'après une
photographie.) 614
Le «patio» des Templiers. (D'après une photographie.) 615
Jeune femme de Cordoue avec la mantille en chenille légère.
(D'après une photographie.) 616
Un coin de la Mosquée de Cordoue. (Photographie Lacoste,
à Madrid.) 617
Chapelle de San Fernando, de style mudejar, élevée au
centre de la Mosquée de Cordoue. (D'après une photographie.) 618
La mosquée qui fait la célébrité de Cordoue, avec ses dix-neuf
galeries hypostyles, orientées vers la Mecque. (Photographie
Lacoste, à Madrid.) 619
Détail de la chapelle de San Fernando. (D'après une
photographie.) 620
Vue extérieure de la Mosquée de Cordoue, avec l'église
catholique élevée en 1523, malgré les protestations des
Cordouans. (D'après une photographie.) 621
Statue de Gonzalve de Cordoue. (D'après une photographie.) 622
Statue de doña Maria Manrique, femme de Gonzalve de Cordoue.
(D'après une photographie.) 623
Détail d'une porte de la mosquée. (D'après une photographie.) 624
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aux États-Unis, by Various
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Section 2. Information about the Mission of Project Gutenberg-tm
Project Gutenberg-tm is synonymous with the free distribution of
electronic works in formats readable by the widest variety of computers
including obsolete, old, middle-aged and new computers. It exists
because of the efforts of hundreds of volunteers and donations from
people in all walks of life.
Volunteers and financial support to provide volunteers with the
assistance they need, are critical to reaching Project Gutenberg-tm's
goals and ensuring that the Project Gutenberg-tm collection will
remain freely available for generations to come. In 2001, the Project
Gutenberg Literary Archive Foundation was created to provide a secure
and permanent future for Project Gutenberg-tm and future generations.
To learn more about the Project Gutenberg Literary Archive Foundation
and how your efforts and donations can help, see Sections 3 and 4
and the Foundation web page at http://www.pglaf.org.
Section 3. Information about the Project Gutenberg Literary Archive
Foundation
The Project Gutenberg Literary Archive Foundation is a non profit
501(c)(3) educational corporation organized under the laws of the
state of Mississippi and granted tax exempt status by the Internal
Revenue Service. The Foundation's EIN or federal tax identification
number is 64-6221541. Its 501(c)(3) letter is posted at
http://pglaf.org/fundraising. Contributions to the Project Gutenberg
Literary Archive Foundation are tax deductible to the full extent
permitted by U.S. federal laws and your state's laws.
The Foundation's principal office is located at 4557 Melan Dr. S.
Fairbanks, AK, 99712., but its volunteers and employees are scattered
throughout numerous locations. Its business office is located at
809 North 1500 West, Salt Lake City, UT 84116, (801) 596-1887, email
[email protected]. Email contact links and up to date contact
information can be found at the Foundation's web site and official
page at http://pglaf.org
For additional contact information:
Dr. Gregory B. Newby
Chief Executive and Director
[email protected]
Section 4. Information about Donations to the Project Gutenberg
Literary Archive Foundation
Project Gutenberg-tm depends upon and cannot survive without wide
spread public support and donations to carry out its mission of
increasing the number of public domain and licensed works that can be
freely distributed in machine readable form accessible by the widest
array of equipment including outdated equipment. Many small donations
($1 to $5,000) are particularly important to maintaining tax exempt
status with the IRS.
The Foundation is committed to complying with the laws regulating
charities and charitable donations in all 50 states of the United
States. Compliance requirements are not uniform and it takes a
considerable effort, much paperwork and many fees to meet and keep up
with these requirements. We do not solicit donations in locations
where we have not received written confirmation of compliance. To
SEND DONATIONS or determine the status of compliance for any
particular state visit http://pglaf.org
While we cannot and do not solicit contributions from states where we
have not met the solicitation requirements, we know of no prohibition
against accepting unsolicited donations from donors in such states who
approach us with offers to donate.
International donations are gratefully accepted, but we cannot make
any statements concerning tax treatment of donations received from
outside the United States. U.S. laws alone swamp our small staff.
Please check the Project Gutenberg Web pages for current donation
methods and addresses. Donations are accepted in a number of other
ways including checks, online payments and credit card donations.
To donate, please visit: http://pglaf.org/donate
Section 5. General Information About Project Gutenberg-tm electronic
works.
Professor Michael S. Hart is the originator of the Project Gutenberg-tm
concept of a library of electronic works that could be freely shared
with anyone. For thirty years, he produced and distributed Project
Gutenberg-tm eBooks with only a loose network of volunteer support.
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editions, all of which are confirmed as Public Domain in the U.S.
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