Project Gutenberg's Le Tour du Monde; Nouvelles Hébrides, by Various
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Title: Le Tour du Monde; Nouvelles Hébrides
Journal des voyages et des voyageurs; 2e Sem. 1905
Author: Various
Editor: Édouard Charton
Release Date: September 7, 2009 [EBook #29924]
Language: French
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LE TOUR DU MONDE
PARIS
IMPRIMERIE FERNAND SCHMIDT
20, rue du Dragon, 20
NOUVELLE SÉRIE--11e ANNÉE
2e SEMESTRE
LE TOUR DU MONDE
JOURNAL
DES VOYAGES ET DES VOYAGEURS
Le Tour du Monde
a été fondé par Édouard Charton
en 1860
PARIS
LIBRAIRIE DE HACHETTE ET Cie
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
LONDRES, 18, KING WILLIAM STREET, STRAND
1905
Droits de traduction et de reproduction réservés.
TABLE DES MATIÈRES
L'ÉTÉ AU KACHMIR
Par _Mme F. MICHEL_
I. De Paris à Srînagar. -- Un guide pratique. -- De Bombay à
Lahore. -- Premiers préparatifs. -- En _tonga_ de
Rawal-Pindi à Srînagar. -- Les Kachmiris et les maîtres du
Kachmir. -- Retour à la vie nomade. 1
II. La «Vallée heureuse» en _dounga_. -- Bateliers et
batelières. -- De Baramoula à Srînagar. -- La capitale du
Kachmir. -- Un peu d'économie politique. -- En amont de
Srînagar. 13
III. Sous la tente. -- Les petites vallées du Sud-Est. --
Histoires de voleurs et contes de fées. -- Les ruines de
Martand. -- De Brahmanes en Moullas. 25
IV. Le pèlerinage d'Amarnâth. -- La vallée du Lidar. -- Les
pèlerins de l'Inde. -- Vers les cimes. -- La grotte sacrée.
-- En _dholi_. -- Les Goudjars, pasteurs de buffles. 37
V. Le pèlerinage de l'Haramouk. -- Alpinisme funèbre et
hydrothérapie religieuse. -- Les temples de Vangâth. --
Frissons d'automne. -- Les adieux à Srînagar. 49
SOUVENIRS DE LA COTE D'IVOIRE
Par _le docteur LAMY_
_Médecin-major des troupes coloniales_.
I. Voyage dans la brousse. -- En file indienne. -- Motéso.
-- La route dans un ruisseau. -- Denguéra. -- Kodioso. --
Villes et villages abandonnés. -- Où est donc Bettié? --
Arrivée à Dioubasso. 61
II. Dans le territoire de Mopé. -- Coutumes du pays. -- La
mort d'un prince héritier. -- L'épreuve du poison. -- De
Mopé à Bettié. -- Bénie, roi de Bettié, et sa capitale. --
Retour à Petit-Alépé. 73
III. Rapports et résultats de la mission. -- Valeur
économique de la côte d'Ivoire. -- Richesse de la flore. --
Supériorité de la faune. 85
IV. La fièvre jaune à Grand-Bassam. -- Deuils nombreux. --
Retour en France. 90
L'ÎLE D'ELBE
Par _M. PAUL GRUYER_
I. L'île d'Elbe et le «canal» de Piombino. -- Deux mots
d'histoire. -- Débarquement à Porto-Ferraio. -- Une ville
d'opéra. -- La «teste di Napoleone» et le Palais impérial.
-- La bannière de l'ancien roi de l'île d'Elbe. -- Offre à
Napoléon III, après Sedan. -- La bibliothèque de l'Empereur.
-- Souvenir de Victor Hugo. Le premier mot du poète. -- Un
enterrement aux flambeaux. Cagoules noires et cagoules
blanches. Dans la paix des limbes. -- Les différentes routes
de l'île. 97
II. Le golfe de Procchio et la montagne de Jupiter. -- Soir
tempétueux et morne tristesse. -- L'ascension du Monte
Giove. -- Un village dans les nuées. -- L'Ermitage de la
Madone et la «Sedia di Napoleone». -- Le vieux gardien de
l'infini. «Bastia, Signor!». Vision sublime. -- La côte
orientale de l'île. Capoliveri et Porto-Longone. -- La gorge
de Monserrat. -- Rio 1 Marina et le monde du fer. 109
III. Napoléon, roi de l'île d'Elbe. -- Installation aux
Mulini. -- L'Empereur à la gorge de Monserrat. -- San
Martino Saint-Cloud. La salle des Pyramides et le plafond
aux deux colombes. Le lit de Bertrand. La salle de bain et
le miroir de la Vérité. -- L'Empereur transporte ses pénates
sur le Monte Giove. -- Elbe perdue pour la France. --
L'ancien Musée de San Martino. Essai de reconstitution par
le propriétaire actuel. Le lit de Madame Mère. -- Où il faut
chercher à Elbe les vraies reliques impériales. «Apollon
gardant ses troupeaux.» Éventail et bijoux de la princesse
Pauline. Les clefs de Porto-Ferraio. Autographes. La robe de
la signorina Squarci. -- L'église de l'archiconfrérie du
Très-Saint-Sacrement. La «Pieta» de l'Empereur. Les
broderies de soie des Mulini. -- Le vieil aveugle de
Porto-Ferraio. 121
D'ALEXANDRETTE AU COUDE DE L'EUPHRATE
Par _M. VICTOR CHAPOT_
_membre de l'École française d'Athènes._
I. -- Alexandrette et la montée de Beïlan. -- Antioche et
l'Oronte; excursions à Daphné et à Soueidieh. -- La route
d'Alep par le Kasr-el-Benat et Dana. -- Premier aperçu
d'Alep. 133
II. -- Ma caravane. -- Village d'Yazides. -- Nisib. --
Première rencontre avec l'Euphrate. -- Biredjik. --
Souvenirs des Hétéens. -- Excursion à Resapha. -- Comment
atteindre Ras-el-Aïn? Comment le quitter? -- Enfin à Orfa! 145
III. -- Séjour à Orfa. -- Samosate. -- Vallée accidentée de
l'Euphrate. -- Roum-Kaleh et Aïntab. -- Court repos à Alep.
-- Saint-Syméon et l'Alma-Dagh. -- Huit jours trappiste! --
Conclusion pessimiste. 157
LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
Par _M. RAYMOND BEL_
À qui les Nouvelles-Hébrides: France, Angleterre ou
Australie? Le condominium anglo-français de 1887. --
L'oeuvre de M. Higginson. -- Situation actuelle des îles. --
L'influence anglo-australienne. -- Les ressources des
Nouvelles-Hébrides. -- Leur avenir. 169
LA RUSSIE, RACE COLONISATRICE
Par _M. ALBERT THOMAS_
I. -- Moscou. -- Une déception. -- Le Kreml, acropole
sacrée. -- Les églises, les palais: deux époques. 182
II. -- Moscou, la ville et les faubourgs. -- La bourgeoisie
moscovite. -- Changement de paysage; Nijni-Novgorod: le
Kreml et la ville. 193
III. -- La foire de Nijni: marchandises et marchands. --
L'oeuvre du commerce. -- Sur la Volga. -- À bord du
_Sviatoslav_. -- Une visite à Kazan. -- La «sainte mère
Volga». 205
IV. -- De Samara à Tomsk. -- La vie du train. -- Les
passagers et l'équipage: les soirées. -- Dans le steppe:
l'effort des hommes. -- Les émigrants. 217
V. -- Tomsk. -- La mêlée des races. -- Anciens et nouveaux
fonctionnaires. -- L'Université de Tomsk. -- Le rôle de
l'État dans l'oeuvre de colonisation. 229
VI. -- Heures de retour. -- Dans l'Oural. -- La
Grande-Russie. -- Conclusion. 241
LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par _M. GERSPACH_
La petite ville de Lugano; ses charmes; son lac. -- Un peu
d'histoire et de géographie. -- La cathédrale de
Saint-Laurent. -- L'église Sainte-Marie-des-Anges. --
Lugano, la ville des fresques. -- L'oeuvre du Luini. --
Procédés employés pour le transfert des fresques. 253
SHANGHAÏ, LA MÉTROPOLE CHINOISE
Par _M. ÉMILE DESCHAMPS_
I. -- Woo-Sung. -- Au débarcadère. -- La Concession
française. -- La Cité chinoise. -- Retour à notre
concession. -- La police municipale et la prison. -- La
cangue et le bambou. -- Les exécutions. -- Le corps de
volontaires. -- Émeutes. -- Les conseils municipaux. 265
II. -- L'établissement des jésuites de Zi-ka-oueï. --
Pharmacie chinoise. -- Le camp de Kou-ka-za. -- La fumerie
d'opium. -- Le charnier des enfants trouvés. -- Le
fournisseur des ombres. -- La concession internationale. --
Jardin chinois. -- Le Bund. -- La pagode de Long-hoa. --
Fou-tchéou-road. -- Statistique. 277
L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS
Par _M. BARGY_
Le problème de la civilisation des nègres. -- L'Institut
Hampton, en Virginie. -- La vie de Booker T. Washington. --
L'école professionnelle de Tuskegee, en Alabama. --
Conciliateurs et agitateurs. -- Le vote des nègres et la
casuistique de la Constitution. 289
À TRAVERS LA PERSE ORIENTALE
Par _le Major PERCY MOLESWORTH SYKES_
_Consul général de S. M. Britannique au Khorassan_.
I. -- Arrivée à Astrabad. -- Ancienne importance de la
ville. -- Le pays des Turkomans: à travers le steppe et les
Collines Noires. -- Le Khorassan. -- Mechhed: sa mosquée;
son commerce. -- Le désert de Lout. -- Sur la route de
Kirman. 301
II. -- La province de Kirman. -- Géographie: la flore, la
faune; l'administration, l'armée. -- Histoire: invasions et
dévastations. -- La ville de Kirman, capitale de la
province. -- Une saison sur le plateau de Sardou. 313
III. -- En Baloutchistan. -- Le Makran: la côte du golfe
Arabique. -- Histoire et géographie du Makran. -- Le Sarhad. 325
IV. -- Délimitation à la frontière perso-baloutche. -- De
Kirman à la ville-frontière de Kouak. -- La Commission de
délimitation. -- Question de préséance. -- L'oeuvre de la
Commission. -- De Kouak à Kélat. 337
V. -- Le Seistan: son histoire. -- Le delta du Helmand. --
Comparaison du Seistan et de l'Égypte. -- Excursions dans le
Helmand. -- Retour par Yezd à Kirman. 349
AUX RUINES D'ANGKOR
Par _M. le Vicomte DE MIRAMON-FARGUES_
De Saïgon à Pnôm-penh et à Compong-Chuang. -- À la rame sur
le Grand-Lac. -- Les charrettes cambodgiennes. -- Siem-Réap.
-- Le temple d'Angkor. -- Angkor-Tom -- Décadence de la
civilisation khmer. -- Rencontre du second roi du Cambodge.
-- Oudong-la-Superbe, capitale du père de Norodom. -- Le
palais de Norodom à Pnôm-penh. -- Pourquoi la France ne
devrait pas abandonner au Siam le territoire d'Angkor. 361
EN ROUMANIE
Par _M. Th. HEBBELYNCK_
I. -- De Budapest à Petrozeny. -- Un mot d'histoire. -- La
vallée du Jiul. -- Les Boyards et les Tziganes. -- Le marché
de Targu Jiul. -- Le monastère de Tismana. 373
II. -- Le monastère d'Horezu. -- Excursion à Bistritza. --
Romnicu et le défilé de la Tour-Rouge. -- De Curtea de Arges
à Campolung. -- Défilé de Dimboviciora. 385
III. -- Bucarest, aspect de la ville. -- Les mines de sel de
Slanic. -- Les sources de pétrole de Doftana. -- Sinaïa,
promenade dans la forêt. -- Busteni et le domaine de la
Couronne. 397
CROQUIS HOLLANDAIS
Par _M. Lud. GEORGES HAMÖN_
_Photographies de l'auteur._
I. -- Une ville hollandaise. -- Middelburg. -- Les nuages.
-- Les _boerin_. -- La maison. -- L'éclusier. -- Le marché.
-- Le village hollandais. -- Zoutelande. -- Les bons
aubergistes. -- Une soirée locale. -- Les sabots des petits
enfants. -- La kermesse. -- La piété du Hollandais. 410
II. -- Rencontre sur la route. -- Le beau cavalier. -- Un
déjeuner décevant. -- Le père Kick. 421
III. -- La terre hollandaise. -- L'eau. -- Les moulins. --
La culture. -- Les polders. -- Les digues. -- Origine de la
Hollande. -- Une nuit à Veere. -- Wemeldingen. -- Les cinq
jeunes filles. -- Flirt muet. -- Le pochard. -- La vie sur
l'eau. 423
IV. -- Le pêcheur hollandais. -- Volendam. -- La lessive. --
Les marmots. -- Les canards. -- La pêche au hareng. -- Le
fils du pêcheur. -- Une île singulière: Marken. -- Au milieu
des eaux. -- Les maisons. -- Les moeurs. -- Les jeunes
filles. -- Perspective. -- La tourbe et les tourbières. --
Produit national. -- Les tourbières hautes et basses. --
Houille locale. 433
ABYDOS
dans les temps anciens et dans les temps modernes
Par _M. E. AMELINEAU_
Légende d'Osiris. -- Histoire d'Abydos à travers les
dynasties, à l'époque chrétienne. -- Ses monuments et leur
spoliation. -- Ses habitants actuels et leurs moeurs. 445
VOYAGE DU PRINCE SCIPION BORGHÈSE AUX MONTS CÉLESTES
Par _M. JULES BROCHEREL_
I. -- De Tachkent à Prjevalsk. -- La ville de Tachkent. --
En tarentass. -- Tchimkent. -- Aoulié-Ata. -- Tokmak. -- Les
gorges de Bouam. -- Le lac Issik-Koul. -- Prjevalsk. -- Un
chef kirghize. 457
II. -- La vallée de Tomghent. -- Un aoul kirghize. -- La
traversée du col de Tomghent. -- Chevaux alpinistes. -- Une
vallée déserte. -- Le Kizil-tao. -- Le Saridjass. --
Troupeaux de chevaux. -- La vallée de Kachkateur. -- En vue
du Khan-Tengri. 469
III. -- Sur le col de Tuz. -- Rencontre d'antilopes. -- La
vallée d'Inghiltchik. -- Le «tchiou mouz». -- Un chef
kirghize. -- Les gorges d'Attiaïlo. -- L'aoul d'Oustchiar.
-- Arrêtés par les rochers. 481
IV. -- Vers l'aiguille d'Oustchiar. -- L'aoul de Kaende. --
En vue du Khan-Tengri. -- Le glacier de Kaende. -- Bloqués
par la neige. -- Nous songeons au retour. -- Dans la vallée
de l'Irtach. -- Chez le kaltchè. -- Cuisine de Kirghize. --
Fin des travaux topographiques. -- Un enterrement kirghize. 493
V. -- L'heure du retour. -- La vallée d'Irtach. -- Nous
retrouvons la douane. -- Arrivée à Prjevalsk. -- La
dispersion. 505
VI. -- Les Khirghizes. -- L'origine de la race. -- Kazaks et
Khirghizes. -- Le classement des Bourouts. -- Le costume
khirghize. -- La yourte. -- Moeurs et coutumes khirghizes.
-- Mariages khirghizes. -- Conclusion. 507
L'ARCHIPEL DES FEROÉ
Par _Mlle ANNA SEE_
Première escale: Trangisvaag. -- Thorshavn, capitale de
l'Archipel; le port, la ville. -- Un peu d'histoire. -- La
vie végétative des Feroïens. -- La pêche aux dauphins. -- La
pêche aux baleines. -- Excursions diverses à travers
l'Archipel. 517
PONDICHÉRY
chef-lieu de l'Inde française
Par _M. G. VERSCHUUR_
Accès difficile de Pondichéry par mer. -- Ville blanche et
ville indienne. -- Le palais du Gouvernement. -- Les hôtels
de nos colonies. -- Enclaves anglaises. -- La population;
les enfants. -- Architecture et religion. -- Commerce. --
L'avenir de Pondichéry. -- Le marché. -- Les écoles. -- La
fièvre de la politique. 529
UNE PEUPLADE MALGACHE LES TANALA DE L'IKONGO
Par _M. le Lieutenant ARDANT DU PICQ_
I. -- Géographie et histoire de l'Ikongo. -- Les Tanala. --
Organisation sociale. Tribu, clan, famille. -- Les lois. 541
II. -- Religion et superstitions. -- Culte des morts. --
Devins et sorciers. -- Le Sikidy. -- La science. --
Astrologie. -- L'écriture. -- L'art. -- Le vêtement et la
parure. -- L'habitation. -- La danse. -- La musique. -- La
poésie. 553
LA RÉGION DU BOU HEDMA
(sud tunisien)
Par _M. Ch. MAUMENÉ_
Le chemin de fer Sfax-Gafsa. -- Maharess. -- Lella Mazouna.
-- La forêt de gommiers. -- La source des Trois Palmiers. --
Le Bou Hedma. -- Un groupe mégalithique. -- Renseignements
indigènes. -- L'oued Hadedj et ses sources chaudes. -- La
plaine des Ouled bou Saad et Sidi haoua el oued. -- Bir
Saad. -- Manoubia. -- Khrangat Touninn. -- Sakket. -- Sened.
-- Ogla Zagoufta. -- La plaine et le village de Mech. --
Sidi Abd el-Aziz. 565
DE TOLÈDE À GRENADE
Par _Mme JANE DIEULAFOY_
I. -- L'aspect de la Castille. -- Les troupeaux en
_transhumance_. -- La Mesta. -- Le Tage et ses poètes. -- La
Cuesta del Carmel. -- Le Cristo de la Luz. -- La machine
hydraulique de Jualino Turriano. -- Le Zocodover. -- Vieux
palais et anciennes synagogues. -- Les Juifs de Tolède. --
Un souvenir de l'inondation du Tage. 577
II. -- Le Taller del Moro et le Salon de la Casa de Mesa. --
Les pupilles de l'évêque Siliceo. -- Santo Tomé et l'oeuvre
du Greco. -- La mosquée de Tolède et la reine Constance. --
Juan Guaz, premier architecte de la Cathédrale. -- Ses
transformations et adjonctions. -- Souvenirs de las Navas.
-- Le tombeau du cardinal de Mendoza. Isabelle la Catholique
est son exécutrice testamentaire. -- Ximénès. -- Le rite
mozarabe. -- Alvaro de Luda. -- Le porte-bannière d'Isabelle
à la bataille de Toro. 589
III. -- Entrée d'Isabelle et de Ferdinand, d'après les
chroniques. -- San Juan de los Reyes. -- L'hôpital de Santa
Cruz. -- Les Soeurs de Saint-Vincent de Paul. -- Les
portraits fameux de l'Université. -- L'ange et la peste. --
Sainte-Léocadie. -- El Cristo de la Vega. -- Le soleil
couchant sur les pinacles de San Juan de los Reyes. 601
IV. -- Les «cigarrales». -- Le pont San Martino et son
architecte. -- Dévouement conjugal. -- L'inscription de
l'Hôtel de Ville. -- Cordoue, l'Athènes de l'Occident. -- Sa
mosquée. -- Ses fils les plus illustres. -- Gonzalve de
Cordoue. -- Les comptes du _Gran Capitan_. -- Juan de Mena.
-- Doña Maria de Parèdes. -- L'industrie des cuirs repoussés
et dorés. 613
TOME XI, NOUVELLE SÉRIE.--15e LIV. Nº 15.--15 Avril 1905.
[Illustration: Indigènes hébridais de l'île de Spiritu-Santo.--D'après
une photographie.]
LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
PAR M. RAYMOND BEL.
À qui les Nouvelles-Hébrides; France, Angleterre ou Australie? Le
condominium anglo-français de 1887. -- L'oeuvre de M. Higginson.
-- Situation actuelle des îles. -- L'influence
anglo-australienne. -- Les ressources des Nouvelles-Hébrides. --
Leur avenir.
[Illustration: Le petit personnel d'un colon de Mallicolo.--D'après
une photographie.]
L'archipel mélanésien des Nouvelles-Hébrides est situé à 400
kilomètres au nord-est de la Nouvelle-Calédonie, dont il constitue une
dépendance naturelle, non pas seulement par sa proximité, mais aussi
par sa liaison au système orographique calédonien. Les éruptions
violentes des volcans néo-hébridais de Tanna, d'Ambrym, de Lopévi,
provoquent en Calédonie des tremblements de terre; la grande île et
l'archipel ont la même constitution géologique, roches volcaniques et
coraux.
Il semblerait donc que cet archipel dût être depuis longtemps
français! Il n'en est rien; les Nouvelles-Hébrides ne sont à personne,
même pas aux Canaques qui y vivent. Un condominium franco-anglais
s'étend sur elles. Et nous devons nous hâter de dire que si la
situation actuelle, de ces îles ne nous paraît pas satisfaisante,
c'est malheureusement nous, et nous seuls, qui l'avons créée.
Depuis la prise de possession de la Calédonie par la France,
l'Angleterre n'avait pas tenté d'étendre son influence officielle sur
l'archipel des Nouvelles-Hébrides qu'elle considérait, sans d'ailleurs
jamais le mentionner par parole ou par écrit, comme une dépendance
naturelle de notre grande colonie. Elle avait, d'autre part, le champ
libre du côté des Fidji, des Cook, des Tonga et des Samoa, sur
lesquels nous avions des titres moins évidents et dont nous nous
désintéressions ouvertement. Tel était l'état des choses, lorsqu'en
1878, à la suite d'articles violents de la presse australienne, le
Gouvernement français, craignant sans doute une annexion prochaine par
l'Angleterre, interrogea le Gouvernement de la Reine sur ses
intentions au sujet de cet archipel. Rien ne pouvait être plus fâcheux
qu'une semblable demande qui était un aveu de notre doute sur la
dépendance évidente, et acquise de fait, des Nouvelles-Hébrides,
vis-à-vis de la Nouvelle-Calédonie.
Mais ce qui fut plus grave et ce qui nous lie aujourd'hui, ce fut
l'assurance que nous donnâmes alors officiellement de maintenir
l'indépendance de cet archipel. Certaine lettre du marquis d'Harcourt,
notre ambassadeur à Londres, datée du 15 janvier 1878, est, à cet
égard, absolument explicite.
Certes, la puissance de la France n'est pas gravement intéressée par
l'annexion ou l'abandon d'un archipel mélanésien; combien de Français
savent-ils que cet archipel existe? La Calédonie est connue par son
bagne, Tahiti par le délicieux roman de _la Petite Rarahu_, les
Hébrides n'ont pas encore une notoriété comparable! Leur abandon
serait cependant fâcheux au point de vue de notre influence.
Une réflexion qui vient tout naturellement à l'esprit est celle-ci:
«Pourquoi n'avons-nous pas arboré notre pavillon sur les
Nouvelles-Hébrides, lors de la prise de possession de la Calédonie, en
1854?» Il est difficile d'y répondre avec quelque certitude de vérité.
La raison la plus vraisemblable est que le Gouvernement de l'empereur
n'y songea même pas; les instructions expédiées au contre-amiral
Febvrier des Pointes, en mai 1854, ne faisaient mention que de la
Grande-Terre; il s'agissait de devancer l'Angleterre; puis vint la
guerre de Crimée, et l'attention se détourna de l'océan Pacifique.
En 1883, en face de l'agitation croissante des partisans de la plus
grande Australie qui pressaient la couronne d'Angleterre de ranger
sous sa bannière tous les archipels du Pacifique, la France lui
demanda une reconnaissance plus solennelle des engagements réciproques
de 1878. La réponse fut affirmative et catégorique.
En 1885, reprise des négociations. Cette fois, c'est l'Angleterre qui
nous demanda une concession sans offrir de compensation. Le 18 mars,
l'ambassadeur d'Angleterre à Paris remettait à M. de Freycinet une
note dans laquelle il exprimait le désir qu'un accord intervint entre
les deux Gouvernements, pour que la Nouvelle-Calédonie ne fût pas
choisie comme lieu de relégation, en vertu de la loi sur les
récidivistes.--«Certainement, répondit M. de Freycinet, mais contre
l'engagement de l'Angleterre de nous laisser toute liberté d'action
aux Nouvelles-Hébrides.» La réponse négative de l'Angleterre se fit
longtemps attendre, elle ne fut transmise que le 7 juillet 1886, un
mois juste après l'occupation par nos troupes des îles Vaté et
Mallicolo, occupation dont il faut parler en détail.
[Illustration: Le quai de Franceville ou Port-Vila, dans l'île
Vaté.--D'après une photographie.]
Depuis 1882 jusqu'au milieu de l'année 1886, des colons de toutes
nationalités, et parmi eux nombre de Français, furent gravement
blessés, quelques-uns même assassinés dans l'archipel. L'opinion
publique en France, mise au courant avec quelque fracas par les
personnes particulièrement intéressées à ce que l'annexion se fit,
exigea du Gouvernement une répression énergique de ces meurtres et une
protection efficace de nos nationaux établis aux Nouvelles-Hébrides.
Cédant à cette pression, le Gouvernement donna l'autorisation au
gouverneur de la Nouvelle-Calédonie de faire occuper militairement les
points les plus menacés par les indigènes. En conséquence, le 1er juin
1886, l'aviso transport la _Dives_, puis le 4 juin, le transport le
_Magellan_ débarquaient (moitié à Port-Havannach dans l'île Vaté,
moitié à Port-Sandwich dans l'île Mallicolo) deux cents hommes
d'infanterie de marine et trente artilleurs avec tout ce qui était
nécessaire pour un séjour de longue durée. Officiellement, il
s'agissait de châtier quelques tribus criminelles, et nullement
d'annexer un territoire. Et cela fut, à plusieurs reprises, certifié
par la voie diplomatique au cabinet de Saint-James, dès que celui-ci
éleva des protestations.
Devant un déploiement semblable de forces, devant le choix des ports
de débarquement, en face de mesures disproportionnées avec le
préjudice à réparer et l'effet à produire, il est bien permis de dire
que le Gouvernement prêtait la main--à la légère--aux desseins
d'annexion chers soit à telle ou telle société calédonienne, soit à
l'administration pénitentiaire encombrée de ses pensionnaires; et il
convient d'ajouter que cette action, qui eût été logique avant 1878,
qui l'eût été en 1884, au moment où l'Angleterre et l'Allemagne se
partageaient le Pacifique sans nous consulter, était, en juin 1886,
une faute grave, puisque nous n'avions pas encore, reçu la réponse de
l'Angleterre à l'offre que M. de Freycinet avait faite, un an plus
tôt, d'abroger la convention de 1878-1883.
[Illustration: Une case de l'île de Spiritu-Santo et ses
habitants.--D'après une photographie.]
Cependant les deux Gouvernements convinrent, d'un commun accord, de
garantir à l'avenir la colonisation internationale, dans un pays sans
maîtres et sans lois, où ni la sécurité des personnes, ni la sécurité
des propriétés n'étaient garanties. Après plusieurs mois de
pourparlers, les deux nations signèrent, le 16 novembre 1887, la
convention qui est encore en vigueur. Cette convention détermina
l'existence permanente d'une Commission navale mixte d'officiers de
marine appartenant aux divisions navales française et anglaise du
Pacifique, chargée de maintenir l'ordre et de protéger les personnes
et les biens aux Nouvelles-Hébrides contre les incursions des
indigènes. Elle stipulait le retrait de nos troupes dans un délai
minimum de quatre mois, mais nous permettait d'annexer définitivement
les îles Sous-le-Vent de Tahiti. En définitive, nous sortions sans
trop de meurtrissure d'un imbroglio que nous avions créé avec quelque
légèreté.
L'antagonisme des deux nationalités n'en subsistait pas moins dans
l'archipel. Les termes de la convention de 1887 réduisaient absolument
les pouvoirs de la Commission mixte à une action de protection de la
vie et des propriétés des colons contre les attaques des indigènes
néo-hébridais. Que devenaient ces colons au regard de l'état-civil, du
droit privé? À diverses reprises, les colons de toutes nationalités
fixés à Port-Vila, dans l'île Vaté, avaient pétitionné pour demander
l'annexion de l'archipel à la France; après la signature de la
convention de 1887, voyant leur situation civile rester aussi précaire
que par le passé, ils résolurent, à la presque unanimité, de
s'organiser eux-mêmes. Le 9 août 1889, la commune de Franceville était
proclamée; un colon influent, M. Chevillard, était élu maire; un
drapeau était choisi et notification de ces événements était faite aux
autorités calédoniennes, fidjiennes et australiennes.
Grand émoi dans les sphères gouvernementales et officielles! Le cas
était embarrassant, non seulement au point de vue diplomatique, mais
au point de vue juridique, d'autant plus que divers points importants
prêtaient à discussion.
L'archipel était, en somme, effectivement sous le protectorat mixte
anglo-français; il n'était donc pas réellement libre; l'Angleterre
avait tenté de placer à Port-Vila même un certain M. de Romily, comme
consul, alors que ces fonctions étaient incompatibles et avec l'esprit
de la convention de 1887 et avec l'absence totale de tout gouvernement
régulier aux Hébrides; nous demandions le retrait de ce personnage
avec insistance; par conséquent si nous reconnaissions la validité des
pouvoirs de M. Chevillard, un gouvernement se trouvait exister et
notre demande n'avait plus de fondements. Le cas était embarrassant!
On le résolut par l'inertie; et la commune de Franceville, après une
existence éphémère, s'éteignit sans bruit. Cette tentative
d'émancipation porta cependant des fruits; elle avait montré le besoin
pressant de rattacher ces colons par trop abandonnés à une
juridiction capable de leur donner l'existence civile, la possibilité
de valider leurs titres de propriété, de se marier, de légitimer leurs
enfants, de tester, etc., et après bien des atermoiements regrettables
à tous égards,--attendu que l'Angleterre avait, depuis 1881, conféré
au gouverneur des Fidji la haute juridiction sur ses nationaux établis
dans les archipels du Pacifique,--le Gouvernement français fit voter,
le 31 juillet 1900, une loi nommant le gouverneur de la Calédonie,
commissaire général de la République dans le Pacifique.
Actuellement, nous avons un résident à Port-Vila ou Franceville--car
le nom demeure--qui remplit, à l'entière satisfaction des colons, les
fonctions de maire, en ce qui concerne les colons français, à côté
d'un résident anglais revêtu des mêmes prérogatives, vis-à-vis de ses
nationaux; c'est une organisation bien rudimentaire et qui laisse la
porte ouverte à bien des difficultés, mais c'est néanmoins un immense
progrès sur le passé et un bienfait pour cette intéressante
population.
L'accord franco-anglais du 8 avril 1904 a laissé pendante la question
de l'annexion des Nouvelles-Hébrides; il prévoit cependant la
législation qui permettra aux colons français et anglais de faire
constater et enregistrer leurs droits de propriété foncière.
Dès 1875, les gens éclairés, que préoccupait l'avenir de notre grande
île calédonienne et de notre influence dans le Pacifique oriental,
pressaient le Gouvernement de la République de prendre possession des
Nouvelles-Hébrides. Ils faisaient valoir des arguments qui ont gardé
toute leur force: la superficie de nos possessions serait doublée et
leur valeur considérablement augmentée par cette acquisition d'un sol
éminemment propre à la culture, venant s'ajouter au sol minier de la
Calédonie; dans plusieurs de ces îles il existait des établissements
européens s'approvisionnant à Nouméa et y expédiant le coprah, le
coton, le maïs, des fruits, des bois précieux, de l'écaille... et des
travailleurs néo-hébridais, dont le nombre, en 1875, était de 3 500,
rien qu'en Calédonie; il était à craindre que ce commerce actif et
gros de promesses pour l'avenir ne prit, peu à peu, le chemin de
l'Australie et des Fidji, par le fait de l'extension croissante du
tonnage anglais dans les mers du Sud; enfin que cet archipel ne devint
anglais, et que la Calédonie, enserrée de toutes parts par les
colonies anglaises, ne fût fatalement vouée à ne commercer qu'avec
l'étranger. Mais la raison, qui était à cette époque la plus
pressante, était celle du recrutement des travailleurs pour
l'exploitation des mines de nickel.
[Illustration: Le port de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté,
présente une rade magnifique. D'après une photographie.]
On peut dire, en toute vérité, que le développement de l'influence
française est l'oeuvre de M. Higginson, qui occupait une situation
considérable en Nouvelle-Calédonie. M. Higginson est mort à Paris en
1904. Homme d'un caractère énergique et aventureux, d'une intelligence
vive et audacieuse, doué de ce tempérament d'action qui conduit aux
grandes entreprises, aux grandes fortunes et permet d'affronter les
revers sans découragement, il fut le roi du nickel, il fut peut-être
l'homme le plus influent de la Calédonie.
De bonne heure, dès 1870, il rêva les Hébrides françaises, de les
conquérir à la France, non sans doute à la manière d'un soldat qui,
une fois le pavillon planté et l'ordre assuré, se retire, mais à la
manière d'un négociant qui suppute les avantages et les bénéfices de
l'oeuvre qu'il médite. À la tête d'une importante maison commerciale,
il employa son influence et son crédit à favoriser l'immigration aux
Hébrides et à solliciter du Gouvernement l'annexion pure et simple.
Avant 1878, c'était possible, aisé même au moment où l'Angleterre
s'établissait aux Fidji; après, il fallut songer à un moyen détourné,
à une pénétration pacifique. Dans ce but, M. Higginson, recourant à
la fois à l'initiative privée et au Gouvernement, fonda la Compagnie
calédonienne des Nouvelles-Hébrides, en 1882, pour acheter la plus
grande surface de terre possible, établir des centres de culture et
enfin réunir l'archipel à la Calédonie par un service de navire à
vapeur et de goélettes à voiles, qui recueilleraient les produits des
colons et des «coprah-makers». La Compagnie actuelle se dit possesseur
de 800 000 hectares, sur lesquels elle est tenue de remettre en toute
propriété 20 000 hectares au Gouvernement, en reconnaissance de la
subvention versée, lorsque celui-ci le désirera, pour y établir soit
des colons libres, soit des condamnés libérés.
[Illustration: C'est à Port-Vila ou Franceville, dans l'île Vaté, que
la France a un résident.--D'après une photographie.]
La meilleure et la seule façon de témoigner son droit de propriété est
de faire oeuvre de propriétaire, c'est-à-dire d'opérer des travaux:
débroussement, culture, construction d'habitations et de magasins,
c'est ce que fit la Compagnie dans quatre îles, aux points le plus
avantageusement situés en vue du développement futur de l'archipel, à
Port-Vila, île Vaté; à Port-Sandwich, île Mallicolo; au canal du
Segond, île de Spiritu-Santo; enfin à Vanua Lava des Banks. Elle créa
dans les trois premiers ports, les seuls susceptibles d'un réel avenir
commercial, de vastes établissements de culture où réellement un
effort considérable fut fait: plantation de caféiers, de cocotiers, de
vanilliers, de cacaoyers, de maïs, etc.; usine de séchage et de
décorticage à Port-Vila, maisons d'habitation confortables avec
magasins de vente de produits alimentaires et de pacotille, de traite,
etc. En outre, elle établit de nombreux coprah-makers un peu partout,
et fit les premières avances aux colons qui désiraient s'établir, soit
comme fermiers de la Société, soit comme colons libres, se mit en
rapport avec la Société de Colonisation de Paris, qui envoya des
colons en 1887, établit des missionnaires maristes, eut des goélettes
pour recruter les travailleurs et ramasser le coprah des stations
éparses; enfin un navire à vapeur, avec Nouméa comme port d'attache,
relia mensuellement l'archipel à la Nouvelle-Calédonie. La Compagnie
remplissait donc fidèlement son programme, et aujourd'hui, lorsqu'on
parcourt ces propriétés momentanément inexploitées, laissées à la
garde d'un homme,--la Compagnie actuellement propriétaire est en
liquidation,--on ne peut nier qu'il n'y ait eu un effort considérable
de fait, et qu'il n'y ait, sous la brousse envahissante, une énorme
richesse en réserve, prête à produire pour celui qui l'exploitera
judicieusement.
La Société calédonienne fit cependant de mauvaises affaires; mais
étant donné le but patriotique avoué que ses membres se proposaient,
les capitaux déjà engagés, l'avenir probable de ces terres fertiles,
le Gouvernement aida à la création de la Société française des
Nouvelles-Hébrides par une subvention annuelle de 360 000 francs à
verser jusqu'en 1908, Société nouvelle qui absorba, en 1894, la
première à bout de souffle et la remplaça.
Cette Société nouvelle est à son tour en liquidation; elle n'a vécu
que sept ans, pendant lesquels elle a fait quelques efforts dont il
faut lui tenir compte: établissement de nouveaux centres de culture,
entreprise d'une exploitation de soufre au volcan de Vanua Lava,
construction d'un hôpital et d'un orphelinat à Franceville, tenus par
les Soeurs de Saint-Joseph de Cluny, augmentation du nombre des
missions catholiques...; enfin elle a agi de tout son pouvoir auprès
du Gouvernement pour la promulgation du décret, qui confère au
gouverneur de la Nouvelle-Calédonie le titre et les fonctions de
commissaire général de la République Française dans le Pacifique, avec
pouvoir de nommer lui-même des résidents délégués.
Voilà donc deux Sociétés largement, très largement subventionnées, qui
périclitent successivement. Les partisans de l'abandon de l'archipel
auraient-ils raison, et cet archipel ne serait-il pour la France qu'un
rocher de Sisyphe; les îles sont-elles stériles ou d'un climat trop
malsain pour les blancs; la population indigène est-elle réfractaire
au travail, ou trop peu dense pour fournir les bras nécessaires à la
culture; en un mot la ruine successive de deux Sociétés françaises
est-elle la preuve de l'impossibilité de coloniser ces îles ou la
preuve de la mauvaise administration des Sociétés?
Pour quiconque a parcouru l'archipel, visité les centres habités de
Vaté, de Ringdove, de Port-Sandwich, du canal du Segond, de Tanna, la
réponse n'est pas douteuse: l'échec est avant tout dû à un défaut
d'administration. Nous regrettons que le cadre de cette étude ne nous
permette pas d'en tenter la démonstration, et nous disons simplement
que le point faible de l'oeuvre est que, dirigée en façade vers une
exploitation agricole, elle semble, par derrière, avoir les allures
d'une simple opération financière.
Quoi qu'il en soit, voici quelle était la situation des intérêts
français, en 1888, d'après une statistique de l'époque. La Société
occupait cinq grandes fermes, formant un total de 250 hectares de
cultures diverses: maïs, cocotiers, tabac, café, légumes et fruits;
elle produisait 15 tonnes de café avec 60 000 caféiers et vendait son
café 1 fr. 75 le kilog.
La Société de Colonisation avait envoyé à l'île Vaté 25 familles,
formant 59 personnes, dont 8 moururent en peu de temps; 16 familles,
représentant 32 personnes, avaient repris la route du retour; il
restait 9 familles, comptant 19 personnes, cultivant environ 20
hectares. Enfin 30 colons, anciens ou nouveaux, n'appartenant à aucune
société, français, américains, suédois, métis de toute provenance, en
particulier des Antilles et de la Réunion, cultivaient 440 hectares de
bonnes terres et prospéraient. Ce qu'il faut, disaient ceux-ci, pour
réussir, c'est un peu d'argent, savoir le métier de cultivateur et
avoir surtout beaucoup de courage au début.
Quelle est la situation actuelle?
Un recensement opéré, en 1899, dans tout l'archipel, a accusé les
chiffres suivants: 180 Français, 110 Anglais, et 40 individus de
nationalités diverses, partisans de l'annexion à la France. Sur le
chiffre de 110,--représentant l'élément australien plutôt
qu'anglais,--une moitié au moins est composée des pasteurs
méthodistes, wesleyens et de leurs familles, irréductibles à
l'annexion française.
[Illustration: Dieux indigènes ou Tabous.--D'après une photographie.]
Depuis 1900, la Société des Nouvelles-Hébrides, étant en liquidation,
n'entretient plus que quelques gardiens. Il y a quelques mois, un
recensement a accusé 250 individus français ou protégés par la France,
et 150 se réclamant de l'Angleterre. À Port-Vila, île Vaté,--qui restera
la capitale de l'archipel,--habitent 30 familles absolument françaises,
attachées à la terre, et dont les revenus nets sont très beaux en ce
moment où l'écoulement des récoltes sur Sydney et Nouméa est assuré, ces
revenus sont au minimum de 10 000 francs; plusieurs atteignent jusqu'à
80 000 francs, et atteindraient 100 000 francs, n'était la difficulté de
se procurer une main-d'oeuvre suffisante; les revenus sont en moyenne
supérieurs à 25 000 francs. Les Français de l'île Vaté sont groupés en
communes, ayant un syndic à la tête de chacune d'elles, syndic nommé par
le gouverneur de la Nouvelle-Calédonie et relevant directement du
résident délégué, dont la demeure est à Port-Vila même. Ce résident a
toutes les prérogatives d'un maire et en remplit les fonctions ainsi que
celles de juge de paix, tient les registres de l'état civil, inflige les
amendes dont le produit est employé à des travaux d'utilité publique;
les communes ont pris des noms français: Port-Vila c'est Franceville,
Mêlé c'est Faureville, à l'opposé il y a Courbetville, etc.
[Illustration: Les indigènes hébridais de l'île Mallicolo ont un
costume et une physionomie moins sauvages que ceux de l'île Pentecôte.
D'après des photographies.]
Une route de 20 kilomètres est carrossable de Courbetville à
Faureville; elle a été construite par ces colons; dans les autres
îles, où le nombre des colons est assez considérable, il y a également
un syndic pris parmi eux, remplissant les fonctions de maire.
Pour le voyageur qui débarque à Port-Vila, il n'y a aucune hésitation:
il est sur terre française, dans une colonie naissante, mais bien
vivante.
Après une longue période incertaine, précaire même, la petite colonie
française de Port-Vila respire et recueille enfin les fruits de son
travail et de son énergie. Ces braves gens peuvent enfin, comme tout
bon Français, se marier, baptiser leurs enfants, les envoyer à
l'école, se faire soigner, transmettre leurs propriétés, et se faire
enterrer, tout comme en France. Aussi, à l'heure actuelle,
répondent-ils tous à qui les questionne: «Êtes-vous heureux?--Mais
certainement. À l'anarchie qui existait et aux vexations que beaucoup
ont eu à supporter de la Compagnie des Nouvelles-Hébrides, a succédé,
depuis 1900 que le gouverneur de la Nouvelle-Calédonie a pu nous
donner une organisation civile et un résident, une sécurité précieuse,
l'ordre indispensable au développement des affaires; nous n'avons
d'autre impôt que les quelques amendes légères que nous inflige le
syndic pour des contraventions à des arrêtés que nous avons dictés
nous-mêmes; tout pousse ici à merveille; grâce enfin à la concurrence
que les acheteurs d'Australie font aux acheteurs de Nouméa et, en
particulier, à la Compagnie des Nouvelles-Hébrides, grâce aux trois
paquebots qui, chaque mois, mouillent à Vila, deux australiens et un
français (celui de la Compagnie des Nouvelles-Hébrides), grâce aussi
au dégrèvement des droits de douane dont bénéficient nos expéditions à
leur entrée en France, nous pouvons maintenir nos prix de vente et
gagner largement notre vie. Aussi désirons-nous que les choses restent
en l'état; certes, nous désirons l'annexion de tout notre coeur, mais
nous ne sommes pas pressés, et nous ne craignons plus l'envahissement
australien, maintenant que nous sommes groupés et rattachés
officiellement à la mère patrie.»
À l'appui de cette opinion, je vais donner, pêle-mêle, les quelques
détails suivants: la fête du 14 juillet se célèbre, chaque année, avec
banquet, jeux variés, courses de chevaux; Franceville possède une
boulangerie, de nombreuses épiceries ou stores, une auberge très
confortable pour une dizaine de voyageurs, un hôpital, une chapelle,
une école pour les filles, une autre pour les garçons, un quai
d'accostage, des feux d'éclairage de la passe qui conduit au port,
trois goélettes et de nombreux canots; on peut réunir deux voitures
convenables, 40 chevaux sellés et harnachés; la volaille et les
légumes abondent chez chaque colon, on tue un boeuf une fois par
semaine, etc.
[Illustration: Pirogues de l'île Vao.--D'après une photographie.]
En décembre 1902, il y eut à Franceville même, en l'honneur de M.
Picanon, gouverneur de la Calédonie, en tournée d'inspection dans
l'archipel, un banquet de 120 couverts où étaient présents 20 dames
françaises, 25 enfants, les 5 soeurs de Saint-Joseph de Cluny, 3 Pères
missionnaires Maristes, et pour le quelles quelques Australiens de
Port-Vila, le résident anglais, commodore Rawson à leur tête,
s'empressèrent d'accepter l'invitation; on y but les meilleurs crus de
France et du champagne de première marque.
La conclusion se tire d'elle-même. L'heure n'est pas de brusquer un
dénouement de la question de l'annexion; il y a dans l'île Vaté une
bonne graine qui a germé et qui, étendant peu à peu ses rameaux, nous
donnera cet archipel, envers et contre les Australiens, à condition
que la métropole veille avec sollicitude sur ces enfants de France,
qui, eux, ne l'oublient pas!
Mais nous n'avons vu encore qu'une face de l'histoire de la
colonisation des Nouvelles-Hébrides; il nous reste à chercher
l'importance des intérêts anglais dans l'archipel, et à souligner
l'oeuvre antagoniste des Anglais, ou plus exactement des Australiens.
[Illustration: Indigènes employés au service d'un bateau.--D'après une
photographie.]
Cette oeuvre a presque uniquement pour artisans les missionnaires
presbytériens. Les premiers se fixèrent dans l'archipel en 1839, non
sans difficulté, puisque deux des leurs, William et Harris, furent
tués à Erromango, comme ils débarquaient. En 1880, ils avaient des
établissements florissants dans les îles du sud: Tanna, Anatum,
Erromango, et dans la grande île du nord, Spiritu-Santo,--et nous
avons déjà dit qu'en 1899 les familles de ces missionnaires comptaient
environ 50 personnes.
Ces missionnaires virent naturellement, d'un très mauvais oeil,
l'intérêt que témoignèrent, à partir de 1875, les Calédoniens à des
projets d'annexion des Nouvelles-Hébrides, puisque jusque-là ils
exploitaient à eux seuls cet immense archipel et en tiraient, tant
pour eux-mêmes que pour leur Société, des bénéfices importants. On ne
saurait en vérité leur faire un crime de l'opposition acharnée qu'ils
firent à nos projets.
Mais ces missions presbytériennes, qui étaient les seuls adversaires
que nous ayons eus au début, ne tardèrent pas à nous en susciter de
nouveaux.
En 1884, se fonda une Compagnie australienne Néo-Hébridaise, au
capital de 10 000 livres sterling, en actions de 100 livres chacune,
avec intérêt garanti par l'État de la Nouvelle-Galles du Sud; cette
Société arma un navire à vapeur qui visita régulièrement les îles,
important des marchandises anglaises et chargeant comme fret de retour
toutes les productions du sol.
La banque Burns, Philipp and Cº de Sydney s'intéressa à cette Société
et a entrepris, depuis quelques années, le transport de colons
australiens qu'elle installe sur des terrains dont elle se dit
propriétaire. Cette Société australienne n'a pas l'envergure de notre
Société française Néo-Hébridaise, mais elle ne tarderait pas à
accaparer le commerce total de l'archipel, si l'autre n'était
promptement relevée après sa liquidation actuelle.
Aujourd'hui, en dehors des missionnaires presbytériens ou épiscopaux,
il n'y a pas à proprement parler de colons anglais aux Hébrides; il
n'y a que des coprah-makers isolés et les représentants de la
Compagnie de navigation Burns, Philipp and Cº. Mais cette Compagnie
assure un service très régulier entre Sydney et l'archipel, et lorsque
le vapeur de la Société française cesse momentanément son service,
elle accapare tous les frets. Outre ce service direct, deux autres
navires anglais desservent Port-Vila à des dates régulières, l'un qui
relie Sydney aux Fidji, avec relâche à Nouméa, et l'autre qui relie
Sydney aux îles Salomon et à la Guinée.
Enfin, comme moyen de propagande, nous devons mentionner l'hôpital
anglais, élevé à la pointe nord de l'île Ambrym, et dans lequel colons
et indigènes reçoivent tous les soins qu'ils désirent.
Voici donc la situation exacte aujourd'hui. Dans un archipel où plus
des deux tiers du sol est français, où sur le nombre des blancs, les
deux tiers sont Français, cultivateurs et producteurs, ou l'autre
tiers est composé d'Anglais (missionnaires, agents et débitants de
conserves), presque tout le commerce maritime, le seul pouvant exister
dans un archipel, se fait sous pavillon anglais.--Ce n'est pas
nouveau, dira-t-on! Non, certainement, hélas!--Il est néanmoins bien
évident que si l'on met en balance, en vue d'une annexion, les
intérêts français et anglais, les premiers l'emportent de beaucoup sur
les seconds. Et cela est si vrai que l'on a de tout temps exagéré
l'opposition des Australiens à notre main-mise sur ces îles.
Les missionnaires n'ont ému l'opinion qu'à Melbourne, où ils
exploitent, comme certains politiciens de l'État de Victoria, la
crainte, justifiée d'ailleurs, de voir notre bagne calédonien envahir
les Nouvelles-Hébrides; cette crainte est très vive dans tous les
États. Mais, dira-t-on, cette crainte n'a cependant pas empêché les
colonies australiennes de repousser par un vote donné à cinq voix
contre sept la demande faite en 1885 par M. de Freycinet.
Parfaitement, mais d'abord M. de Freycinet ne parlait que des relégués
et non de supprimer totalement le transport des condamnés de toutes
les catégories: le bagne demeurait donc, et les évasions sont
fréquentes; de plus, il eût fallu donner, dès la lettre, l'assurance
que le recrutement des indigènes pour le Queensland et Fidji
continuerait à être autorisé.
[Illustration: Un sous-bois dans l'île de Spiritu-Santo.--D'après une
photographie.]
Nous connaissons maintenant, dans toute sa généralité, la question
franco-anglaise des Nouvelles-Hébrides; il nous reste à parler du pays
lui-même, de ses productions et de ses habitants.
Les Nouvelles-Hébrides, situées entre le 15e et le 20e parallèle sud,
ont la flore tropicale; le soleil et les pluies abondantes donnent au
sol cette puissance de production prodigieuse et spéciale à ces
contrées.
Ces îles sont éternellement recouvertes d'un manteau de verdure, aux
tons doux et chauds jusqu'au faîte le plus élevé des montagnes; seuls
les sommets des volcans en activité à Tanna et à Ambrym, à Vanua Lava,
empanachés de fumée, émergent de ces blocs sous leur linceul de
cendres grises. La terre, inculte depuis des siècles, n'est qu'un
humus léger, noirâtre, un terreau d'une extrême fertilité, fait de
l'accumulation incessante des herbes et des arbres morts. Les essences
indigènes sont le palmier-ivoire, le cocotier, le bourdo, le tamanou,
le banian, le bois de fer, le bois de rose, le bois de sandal--ce
dernier à peu près épuisé--le pandanus, le palétuvier, le maïoré, le
bananier; puis les fougères, dont on connaît plus de cinquante
variétés, les hibiscus, les dracenas, les liserons, etc. On y a
introduit l'oranger, le citronnier, le caféier, le cacaoyer, puis les
légumineuses, les graminées et en particulier le maïs, les solanées,
etc, qui viennent avec le même succès que le taro, l'igname,
l'arrow-root et la canne à sucre.
La faune est pauvre, en dehors des petits oiseaux multicolores,
hirondelles et martins-pêcheurs; le seul gibier est le pigeon, dont
il y a plusieurs espèces, depuis le pigeon sauvage à plumage vert
jusqu'au notou, pigeon de grosse taille, que l'on ne trouve qu'en
Calédonie et aux Hébrides; enfin quelques canards, plusieurs courlis
sur le bord du rivage; le gibier à poil n'est représenté que par le
porc domestique retourné à l'état sauvage dans la brousse.
[Illustration: Un banquet de français à Port-Vila
(Franceville).--D'après une photographie.]
[Illustration: La colonie française de Port-Vila
(Franceville).--D'après une photographie.]
La température oscille, suivant l'époque, de 20 à 35 degrés; la saison
sèche, en même temps saison fraîche, va d'avril en octobre, c'est
l'hiver; la saison des pluies, ou saison chaude, va d'octobre à avril,
c'est l'été, pendant lesquels les seuls mois pénibles sont janvier et
février. Comme dans tous les pays tropicaux, la fièvre paludéenne y
est endémique, mais, particularité heureuse et toute spéciale, elle
n'y revêt jamais un caractère grave, et on ne cite pas qu'elle ait
occasionné de décès.
Les colons y sont d'autant plus sujets que leurs habitations sont plus
encaissées dans la brousse; mais au bout de deux années, le tribut
d'acclimatement est payé. L'insalubrité de ces îles a été exagérée: la
prospérité de la colonie française de l'île Vaté est là pour le
certifier.
La grande production naturelle des îles est le coprah ou noix
desséchée du coco, dont les usines de San Francisco, Sydney, Londres
et Hambourg retirent l'huile nécessaire à la savonnerie et à tous
autres emplois industriels.
La tonne de coprah coûte au producteur, colon ou coprah-maker, de 60 à
100 francs et il la vend 200 francs sur place, elle est achetée par
les usines de 250 à 300 francs. Le colon estime que chaque cocotier
produit, pendant vingt-cinq à trente ans, 2 francs par an, et aux
Hébrides, où le terrain ne manque pas, certaines propriétés possèdent
de cinquante à cent mille cocotiers en rapport.
Le coprah-maker, lui, est un enfant perdu au milieu des indigènes;
établi pour le compte d'un colon ou d'une société sur le bord d'une
plage accessible aux embarcations des navires de commerce, il amasse
toutes les noix de coco que les indigènes lui livrent contre du tabac,
de la cotonnade, articles divers de pacotille. C'est une situation peu
enviable que la sienne; d'ailleurs, ces coprah-makers sont peu
recommandables, ayant souvent un passé brumeux, et il faut dire en
vérité que toute difficulté qui surgit est le fait d'un coprah-maker,
si elle n'est le fait d'un capitaine recruteur.
On estime qu'il s'exporte 4 000 tonnes de coprah par an de l'archipel.
Après le coprah vient le café, et les producteurs français tentent,
depuis deux ans, de lancer la marque «la roussette» pour faire
connaître leurs cafés; sur place, le kilo est vendu 1 fr. 50, il
revient au colon à environ 1 franc; puis vient le maïs dont on fait
trois récoltes et quelquefois quatre par an; en comptant 20 francs le
prix des 100 kilos, un hectare rapporte aisément 2 000 francs par an;
enfin le cacaoyer et la vanille--à l'essai--paraissent devoir
rivaliser comme rendement avec les premières cultures. Mais ces
productions sont celles qui peuvent attendre longtemps en magasin
l'arrivée d'un navire ou l'occasion favorable d'un navire démuni de
fret, ou la hausse des cours sur les grands marchés; lorsque ces îles
seront plus fréquentées et mieux desservies, on pourra exploiter le
bananier, l'oranger, le citronnier; exporter les bananes et toutes
sortes de légumes.
On estime à 70 000 le nombre des indigènes de l'archipel, mais c'est
une estimation sans fondement sérieux, car si le pourtour des îles est
connu, on n'a jamais pénétré dans le centre des îles, et on ignore
absolument quelle peut être la densité de la population des «bush
men», des hommes de la brousse, vrais sauvages, toujours en guerre
avec les «seamen», ou hommes du bord de la mer, qui représentent
l'élément civilisé. Mais quelle civilisation!
La base de la société néo-hébridaise est la famille, mais avec la
polygamie et la servitude complète de la femme; l'homme n'a d'autre
occupation que la guerre, et comme malheureusement elle est
perpétuelle, c'est bien plus ce fléau que tous les autres que l'on
invoque, qui fait tomber si rapidement le chiffre de cette population.
Il n'est pas rare de voir la femme occupée à la plantation des
ignames, pendant que l'homme fait le guet. L'anarchie est complète
dans chacune de ces îles; chaque village est indépendant, comme chaque
famille l'est également; pas de chefs ni petits ni grands, c'est
l'état le plus primitif que l'on puisse concevoir. Sans doute dans
l'avenir cette race se haussera-t-elle quelque peu par le contact
permanent des Européens, mais jusqu'ici les efforts des missionnaires
ont été tout à fait superficiels, et dès qu'un indigène revient dans
son village, après un long temps passé soit dans une mission, soit
chez un colon, il s'empresse de retourner à sa barbarie. Les actes
d'anthropophagie n'ont pas complètement disparu encore sur la côte, ce
dont on peut induire qu'ils sont fréquents chez les «bushmen» de
l'intérieur; ce n'est pas la faim qui les provoque, mais presque
toujours la superstition et la tradition qui veulent qu'un ennemi
abattu soit mangé. À la fin de 1902, un père missionnaire, à
Mallicolo, ayant appris qu'un village s'apprêtait à manger le cadavre
d'un ennemi, se rendit immédiatement sur les lieux, mais ne trouva
qu'une jambe non encore passée au feu et il dut l'acheter pour que les
indigènes le laissassent l'emporter et l'enterrer.
Et maintenant la Société française des Nouvelles-Hébrides
renaîtra-t-elle une seconde fois de ses cendres? Nous l'espérons et le
désirons ardemment, car malgré les reproches qu'on a à lui faire,
c'est à elle que la France est en définitive redevable de sa situation
prépondérante aux Hébrides.
Depuis l'année 1900, une Commission étudie sur quelles bases nouvelles
l'État pourrait s'appuyer pour réédifier la Société, car il n'y a pas
seulement qu'une question de subvention, il y a aussi à établir le
mode le meilleur de contrôle, de surveillance, de direction même de
l'État vis-à-vis d'une Société à laquelle sont confiés des intérêts
patriotiques, qui a une mission quasi-officielle et qui, à deux
reprises, a sombré là où elle pouvait, où elle devait réussir. Mais
que la Commission se hâte, qu'elle n'oublie pas dans une trop longue
étude de cabinet que la devise de l'Australien est «go ahead!» et
qu'il y est fidèle.
Pour clore cette étude sur les Nouvelles-Hébrides, je citerai ces
paroles que me disait, il y a quelques mois, un colon de Franceville,
en me montrant une troupe d'enfants: «Qu'on nous laisse faire et cette
graine se multipliera; nous préparons ici un nouveau Canada, une
nouvelle Louisiane; à la mère patrie de nous protéger de son drapeau!»
Raymond BEL.
[Illustration: La rivière de Luganville.--D'après une photographie.]
Droits de traduction et de reproduction réservés.
* * * * *
TABLE DES GRAVURES ET CARTES
L'ÉTÉ AU KACHMIR
Par _Mme F. MICHEL_
En «rickshaw» sur la route du mont Abou.
(D'après une photographie.) 1
L'éléphant du touriste à Djaïpour. 1
Petit sanctuaire latéral dans l'un des temples djaïns du mont Abou.
(D'après une photographie.) 2
Pont de cordes sur le Djhilam, près de Garhi. (Dessin de Massias,
d'après une photographie.) 3
Les «Karévas» ou plateaux alluviaux formés par les érosions du
Djhilam. (D'après une photographie.) 4
«Ekkas» et «Tongas» sur la route du Kachmir: vue prise au relais
de Rampour. (D'après une photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 5
Le vieux fort Sikh et les gorges du Djhilam à Ouri. (D'après une
photographie.) 6
Shèr-Garhi ou la «Maison du Lion», palais du Mahârâdja à Srînagar.
(Photographie Bourne et Sheperd, à Calcutta.) 7
L'entrée du Tchinar-Bâgh, ou Bois des Platanes, au-dessus de
Srînagar; au premier plan une «dounga», au fond le sommet du
Takht-i-Souleiman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 7
Ruines du temple de Brankoutri. (D'après une photographie.) 8
Types de Pandis ou Brahmanes Kachmirs. (Photographie Jadu Kissen,
à Delhi.) 9
Le quai de la Résidence; au fond, le sommet du Takht-i-Souleiman.
(Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 10
La porte du Kachmir et la sortie du Djhilam à Baramoula.
(Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 11
Nos tentes à Lahore. (D'après une photographie.) 12
«Dounga» ou bateau de passagers au Kachmir. (Photographie Bourne
et Shepherd, à Calcutta.) 13
Vichnou porté par Garouda, idole vénérée près du temple de
Vidja-Broer (hauteur 1m 40.) 13
Enfants de bateliers jouant à cache-cache dans le creux d'un
vieux platane. (D'après une photographie.) 14
Batelières du Kachmir décortiquant du riz, près d'une rangée de
peupliers. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 15
Campement près de Palhallan: tentes et doungas. (D'après une
photographie.) 16
Troisième pont de Srînagar et mosquée de Shah Hamadan; au fond,
le fort de Hari-Paryat. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 17
Le temple inondé de Pandrethan. (D'après une photographie.) 18
Femme musulmane du Kachmir. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 19
Pandit Narayan assis sur le seuil du temple de Narasthân.
(D'après une photographie.) 20
Pont et bourg de Vidjabroer. (Photographie Jadu Kissen, à
Delhi.) 21
Ziarat de Cheik Nasr-oud-Din, à Vidjabroer. (D'après une
photographie.) 22
Le temple de Panyech: à gauche, un brahmane; à droite, un
musulman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 23
Temple hindou moderne à Vidjabroer. (D'après une photographie.) 24
Brahmanes en visite au Naga ou source sacrée de Valtongou.
(D'après une photographie.) 25
Gargouille ancienne, de style hindou, dans le mur d'une mosquée,
à Houtamourou, près de Bhavan. 25
Temple ruiné, à Khotair. (D'après une photographie.) 26
Naga ou source sacrée de Kothair. (D'après une photographie.) 27
Ver-Nâg: le bungalow au-dessus de la source. (D'après une
photographie.) 28
Temple rustique de Voutanâr. (D'après une photographie.) 29
Autel du temple de Voutanâr et accessoires du culte. (D'après une
photographie.) 30
Noce musulmane, à Rozlou: les musiciens et le fiancé. (D'après
une photographie.) 31
Sacrifice bhramanique, à Bhavan. (D'après une photographie.) 31
Intérieur de temple de Martand: le repos des coolies employés au
déblaiement. (D'après une photographie.) 32
Ruines de Martand: façade postérieure et vue latérale du temple.
(D'après des photographies.) 33
Place du campement sous les platanes, à Bhavan. (D'après une
photographie.) 34
La Ziarat de Zaïn-oud-Din, à Eichmakam. (Photographie Bourne et
Shepherd, à Calcutta.) 35
Naga ou source sacrée de Brar, entre Bhavan et Eichmakar.
(D'après une photographie.) 36
Maisons de bois, à Palgâm. (Photographie Bourne et Shepherd, à
Calcutta.) 37
Palanquin et porteurs. 37
Ganech-Bal sur le Lidar: le village hindou et la roche
miraculeuse. (D'après une photographie.) 38
Le massif du Kolahoi et la bifurcation de la vallée du Lidar
au-dessus de Palgâm, vue prise de Ganeth-Bal. (Photographie
Jadu Kissen, à Delhi.) 39
Vallée d'Amarnâth: vue prise de la grotte. (D'après une
photographie.) 40
Pondjtarni et le camp des pèlerins: au fond, la passe du
Mahâgounas. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 41
Cascade sortant de dessous un pont de neige entre Tannin et
Zodji-Pâl. (D'après une photographie.) 42
Le Koh-i-Nour et les glaciers au-dessus du lac Çecra-Nag.
(Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43
Grotte d'Amarnâth. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43
Astan-Marg: la prairie et les bouleaux. (D'après une
photographie.) 44
Campement de Goudjars à Astan-Marg. (D'après une photographie.) 45
Le bain des pèlerins à Amarnath. (D'après une photographie.) 46
Pèlerins d'Amarnâth: le Sâdhou de Patiala; par derrière, des
brahmanes, et à droite, des musulmans du Kachmir. (D'après une
photographie.) 47
Mosquée de village au Kachmir. (D'après une photographie.) 48
Brodeurs Kachmiris sur toile. (Photographie Bourne et Shepherd,
à Calcutta.) 49
Mendiant musulman. (D'après une photographie.) 49
Le Brahma Sâr et le camp des pèlerins au pied de l'Haramouk.
(D'après une photographie.) 50
Lac Gangâbal au pied du massif de l'Haramouk. (Photographie Jadu
Kissen, à Delhi.) 51
Le Noun-Kôl, au pied de l'Haramouk, et le bain des pèlerins.
(D'après une photographie.) 52
Femmes musulmanes du Kachmir avec leurs «houkas» (pipes) et leur
«hangri» (chaufferette). (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 53
Temples ruinés à Vangâth. (D'après une photographie.) 54
«Mêla» ou foire religieuse à Hazarat-Bal. (En haut, photographie
par l'auteur; en bas, photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 55
La villa de Cheik Safai-Bagh, au sud du lac de Srînagar. (D'après
une photographie.) 56
Nishat-Bâgh et le bord oriental du lac de Srînagar. (Photographie
Jadu Kissen, à Delhi.) 57
Le canal de Mar à Sridagar. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 58
La mosquée de Shah Hamadan à Srînagar (rive droite). (Photographie
Jadu Kissen, à Delhi.) 59
Spécimens de l'art du Kachmir. (D'après une photographie.) 60
SOUVENIRS DE LA COTE D'IVOIRE
Par _le docteur LAMY_
_Médecin-major des troupes coloniales_.
La barre de Grand-Bassam nécessite un grand déploiement de force
pour la mise à l'eau d'une pirogue. (D'après une photographie.) 61
Le féminisme à Adokoï: un médecin concurrent de l'auteur.
(D'après une photographie.) 61
«Travail et Maternité» ou «Comment vivent les femmes de
Petit-Alépé». (D'après une photographie.) 62
À Motéso: soins maternels. (D'après une photographie.) 63
Installation de notre campement dans une clairière débroussaillée.
(D'après une photographie.) 64
Environs de Grand-Alépé: des hangars dans une palmeraie, et une
douzaine de grands mortiers destinés à la préparation de l'huile
de palme. (D'après une photographie.) 65
Dans le sentier étroit, montant, il faut marcher en file indienne.
(D'après une photographie.) 66
Nous utilisons le fût renversé d'un arbre pour traverser la Mé.
(D'après une photographie.) 67
La popote dans un admirable champ de bananiers. (D'après une
photographie.) 68
Indigènes coupant un acajou. (D'après une photographie.) 69
La côte d'Ivoire.--Le pays Attié. 70
Ce fut un sauve-qui-peut général quand je braquai sur les
indigènes mon appareil photographique. (Dessin de J. Lavée,
d'après une photographie.) 71
La rue principale de Grand-Alépé. (D'après une photographie.) 72
Les Trois Graces de Mopé (pays Attié). (D'après une
photographie.) 73
Femme du pays Attié portant son enfant en groupe. (D'après une
photographie.) 73
Une clairière près de Mopé. (D'après une photographie.) 74
La garnison de Mopé se porte à notre rencontre. (D'après une
photographie.) 75
Femme de Mopé fabriquant son savon à base d'huile de palme et de
cendres de peaux de bananes. (D'après une photographie.) 76
Danse exécutée aux funérailles du prince héritier de Mopé.
(D'après une photographie.) 77
Toilette et embaumement du défunt. (D'après une photographie.) 78
Jeune femme et jeune fille de Mopé. (D'après une photographie.) 79
Route, dans la forêt tropicale, de Malamalasso à Daboissué.
(D'après une photographie.) 80
Benié Coamé, roi de Bettié et autres lieux, entouré de ses femmes
et de ses hauts dignitaires. (D'après une photographie.) 81
Chute du Mala-Mala, affluent du Comoé, à Malamalasso. (D'après
une photographie.) 82
La vallée du Comoé à Malamalasso. (D'après une photographie.) 83
Tam-tam de guerre à Mopé. (D'après une photographie.) 84
Piroguiers de la côte d'Ivoire pagayant. (D'après une
photographie.) 85
Allou, le boy du docteur Lamy. (D'après une photographie.) 85
La forêt tropicale à la côte d'Ivoire. (D'après une
photographie.) 86
Le débitage des arbres. (D'après une photographie.) 87
Les lianes sur la rive du Comoé. (D'après une photographie.) 88
Les occupations les plus fréquentes au village: discussions et
farniente Attié. (D'après une photographie.) 89
Un incendie à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 90
La danse indigène est caractérisée par des poses et des gestes
qui rappellent une pantomime. (D'après une photographie.) 91
Une inondation à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 92
Un campement sanitaire à Abidjean. (D'après une photographie.) 93
Une rue de Jackville, sur le golfe de Guinée. (D'après une
photographie.) 94
Grand-Bassam: cases détruites après une épidémie de fièvre jaune.
(D'après une photographie.) 95
Grand-Bassam: le boulevard Treich-Laplène. (D'après une
photographie.) 96
L'ÎLE D'ELBE
Par _M. PAUL GRUYER_
L'île d'Elbe se découpe sur l'horizon, abrupte, montagneuse et
violâtre. 97
Une jeune fille elboise, au regard énergique, à la peau d'une
blancheur de lait et aux beaux cheveux noirs. 97
Les rues de Porto-Ferraio sont toutes un escalier (page 100). 98
Porto-Ferraio: à l'entrée du port, une vieille tour génoise,
trapue, bizarre de forme, se mire dans les flots. 99
Porto-Ferraio: la porte de terre, par laquelle sortait Napoléon
pour se rendre à sa maison de campagne de San Martino. 100
Porto-Ferraio: la porte de mer, où aborda Napoléon. 101
La «teste» de Napoléon (page 100). 102
Porto-Ferraio s'échelonne avec ses toits plats et ses façades
scintillantes de clarté (page 99). 103
Porto-Ferraio: les remparts découpent sur le ciel d'un bleu
sombre leur profil anguleux (page 99). 103
La façade extérieure du «Palais» des Mulini où habitait Napoléon
à Porto-Ferraio (page 101). 104
Le jardin impérial et la terrasse de la maison des Mulini
(page 102). 105
La Via Napoleone, qui monte au «Palais» des Mulini. 106
La salle du conseil à Porto-Ferraio, avec le portrait de la
dernière grande-duchesse de Toscane et celui de Napoléon,
d'après le tableau de Gérard. 107
La grande salle des Mulini aujourd'hui abandonnée, avec ses
volets clos et les peintures décoratives qu'y fit faire
l'empereur (page 101). 107
Une paysanne elboise avec son vaste chapeau qui la protège du
soleil. 108
Les mille mètres du Monte Capanna et de son voisin, le Monte
Giove, dévalent dans les flots de toute leur hauteur. 109
Un enfant elbois. 109
Marciana Alta et ses ruelles étroites. 110
Marciana Marina avec ses maisons rangées autour du rivage et
ses embarcations tirées sur la grève. 111
Les châtaigniers dans le brouillard, sur le faite du Monte
Giove. 112
... Et voici au-dessus de moi Marciana Alta surgir des nuées
(page 111). 113
La «Seda di Napoleone» sur le Monte Giove où l'empereur
s'asseyait pour découvrir la Corse. 114
La blanche chapelle de Monserrat au centre d'un amphithéâtre de
rochers est entourée de sveltes cyprès (page 117). 115
Voici Rio Montagne dont les maisons régulières et cubiques ont
l'air de dominos empilés... (page 118). 115
J'aperçois Poggio, un autre village perdu aussi dans les nuées. 116
Une des trois chambres de l'ermitage. 117
L'ermitage du Marciana où l'empereur reçut la visite de la
comtesse Walewska, le 3 Septembre 1814. 117
Le petit port de Porto-Longone dominé par la vieille citadelle
espagnole (page 117). 118
La maison de Madame Mère à Marciana Alta.--«Bastia, signor!»--La
chapelle de la Madone sur le Monte Giove. 119
Le coucher du soleil sur le Monte Giove. 120
Porto-Ferraio et son golfe vus des jardins de San Martino. 121
L'arrivée de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du
temps.) 121
Le drapeau de Napoléon roi de l'île d'Elbe: fond blanc, bande
orangé-rouge et trois abeilles jadis dorées. 122
La salle de bains de San Martino a conservé sa baignoire de
pierre. 123
La chambre de Napoléon à San Martino. 123
La cour de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du
temps.) 124
Une femme du village de Marciana Alta. 125
Le plafond de San Martino et les deux colombes symboliques
représentant Napoléon et Marie-Louise. 126
San Martino rappelle par son aspect une de ces maisonnettes à
la Jean-Jacques Rousseau, agrestes et paisibles (page 123). 126
Rideau du théâtre de Porto-Ferraio représentant Napoléon sous la
figure d'Apollon gardant ses troupeaux chez Admète. 127
La salle égyptienne de San Martino est demeurée intacte avec ses
peintures murales et son bassin à sec. 127
Broderies de soie du couvre-lit et du baldaquin du lit de Napoléon
aux Mulini, dont on a fait le trône épiscopal de l'évêque
d'Ajaccio. 128
La signorina Squarci dans la robe de satin blanc que son aïeule
portait à la cour des Mulini. 129
Éventail de Pauline Borghèse, en ivoire sculpté, envoyé en
souvenir d'elle à la signora Traditi, femme du maire de
Porto-Ferraio. 130
Le lit de Madame Mère, qu'elle s'était fait envoyer de Paris à
l'île d'Elbe. 130
Le vieil aveugle Soldani, fils d'un soldat de Waterloo,
chauffait, à un petit brasero de terre jaune, ses mains
osseuses. 131
L'entrée du goulet de Porto-Ferraio par où sortit la flottille
impériale, le 26 février 1815. 132
D'ALEXANDRETTE AU COUDE DE L'EUPHRATE
Par _M. VICTOR CHAPOT_
_membre de l'École française d'Athènes_.
Dans une sorte de cirque se dressent les pans de muraille du
Ksar-el-Benat (page 142). (D'après une photographie.) 133
Le canal de Séleucie est, par endroits, un tunnel (page 140). 133
Vers le coude de l'Euphrate: la pensée de relever les traces de
vie antique a dicté l'itinéraire. 134
L'Antioche moderne: de l'ancienne Antioche il ne reste que
l'enceinte, aux flancs du Silpios (page 137). 135
Les rues d'Antioche sont étroites et tortueuses; parfois, au
milieu, se creuse en fossé. (D'après une photographie.) 136
Le tout-Antioche inonde les promenades. (D'après une
photographie.) 137
Les crêtes des collines sont couronnées de chapelles ruinées
(page 142). 138
Alep est une ville militaire. (D'après une photographie.) 139
La citadelle d'Alep se détache des quartiers qui l'avoisinent
(page 143). (D'après une photographie.) 139
Les parois du canal de Séleucie s'élèvent jusqu'à 40 mètres.
(D'après une photographie.) 140
Les tombeaux de Séleucie s'étageaient sur le Kasios. (D'après
une photographie.) 141
À Alep une seule mosquée peut presque passer pour une oeuvre
d'art. (D'après une photographie.) 142
Tout alentour d'Alep la campagne est déserte. (D'après une
photographie.) 143
Le Kasr-el-Benat, ancien couvent fortifié. 144
Balkis éveille, de loin et de haut, l'idée d'une taupinière
(page 147). (D'après une photographie.) 145
Stèle Hittite. L'artiste n'a exécuté qu'un premier ravalement
(page 148). 145
Église arménienne de Nisib; le plan en est masqué au dehors.
(D'après une photographie.) 146
Tell-Erfat est peuplé d'Yazides; on le reconnaît à la forme des
habitations. (D'après une photographie.) 147
La rive droite de l'Euphrate était couverte de stations romaines
et byzantines. (D'après une photographie.) 148
Biredjik vu de la citadelle: la plaine s'allonge indéfiniment
(page 148). (D'après une photographie.) 149
Sérésat: village mixte d'Yazides et de Bédouins (page 146).
(D'après une photographie.) 150
Les Tcherkesses diffèrent des autres musulmans; sur leur personne,
pas de haillons (page 152). (D'après une photographie.) 151
Ras-el-Aïn. Deux jours se passent, mélancoliques, en négociations
(page 155). (D'après une photographie.) 152
J'ai laissé ma tente hors les murs devant Orfa. (D'après une
photographie.) 153
Environs d'Orfa: les vignes, basses, courent sur le sol. (D'après
une photographie.) 154
Vue générale d'Orfa. (D'après une photographie.) 155
Porte arabe à Rakka (page 152). (D'après une photographie.) 156
Passage de l'Euphrate: les chevaux apeurés sont portés dans le
bac à force de bras (page 159). (D'après une photographie.) 157
Bédouin. (D'après une photographie.) 157
Citadelle d'Orfa: deux puissantes colonnes sont restées debout.
(D'après une photographie.) 158
Orfa: mosquée Ibrahim-Djami; les promeneurs flânent dans la cour
et devant la piscine (page 157). (D'après une photographie.) 159
Pont byzantin et arabe (page 159). (D'après une photographie.) 160
Mausolée d'Alif, orné d'une frise de têtes sculptées (page 160).
(D'après une photographie.) 161
Mausolée de Théodoret, selon la légende, près de Cyrrhus.
(D'après une photographie.) 162
Kara-Moughara: au sommet se voit une grotte taillée (page 165).
(D'après une photographie.) 163
L'Euphrate en amont de Roum-Kaleh; sur la falaise campait un petit
corps de légionnaires romains (page 160). (D'après une
photographie.) 163
Trappe de Checkhlé: un grand édifice en pierres a remplacé les
premières habitations (page 166). 164
Trappe de Checkhlé: la chapelle (page 166). (D'après une
photographie.) 165
Père Maronite (page 168). (D'après une photographie.) 166
Acbès est situé au fond d'un grand cirque montagneux (page 166).
(D'après une photographie.) 167
Trappe de Checkhlé: premières habitations des trappistes
(page 166). (D'après une photographie.) 168
LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
Par _M. RAYMOND BEL_
Indigènes hébridais de l'île de Spiritu-Santo. (D'après une
photographie.) 169
Le petit personnel d'un colon de Malli-Colo. (D'après une
photographie.) 169
Le quai de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté. (D'après
une photographie.) 170
Une case de l'île de Spiritu-Santo et ses habitants. (D'après
une photographie.) 171
Le port de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté, présente
une rade magnifique. (D'après une photographie.) 172
C'est à Port-Vila ou Franceville, dans l'île Vaté, que la France
a un résident. (D'après une photographie.) 173
Dieux indigènes ou Tabous. (D'après une photographie.) 174
Les indigènes hébridais de l'île Mallicolo ont un costume et
une physionomie moins sauvages que ceux de l'île Pentecôte.
(D'après des photographies.) 175
Pirogues de l'île Vao. (D'après une photographie.) 176
Indigènes employés au service d'un bateau. (D'après une
photographie.) 177
Un sous-bois dans l'île de Spiritu-Santo. (D'après une
photographie.) 178
Un banquet de Français à Port-Vila (Franceville). (D'après
une photographie.) 179
La colonie française de Port-Vila (Franceville). (D'après
une photographie.) 179
La rivière de Luganville. (D'après une photographie.) 180
LA RUSSIE, RACE COLONISATRICE
Par _M. ALBERT THOMAS_
Les enfants russes, aux grosses joues pales, devant l'isba
(page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 181
La reine des cloches «Tsar Kolokol» (page 180). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 181
Les chariots de transport que l'on rencontre en longues files
dans les rues de Moscou (page 183). 182
Les paysannes en pèlerinage arrivées enfin à Moscou, la cité
sainte (page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 183
Une chapelle où les passants entrent adorer les icônes
(page 183). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 184
La porte du Sauveur que nul ne peut franchir sans se découvrir
(page 185). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 185
Une porte du Kreml (page 185). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 186
Les moines du couvent de Saint-Serge, un des couvents qui
entourent la cité sainte (page 185). (D'après une photographie
de M. J. Cahen.) 187
Deux villes dans le Kreml: celle du XVe siècle, celle d'Ivan,
et la ville moderne, que symbolise ici le petit palais
(page 190). 188
Le mur d'enceinte du Kreml, avec ses créneaux, ses tours aux
toits aigus (page 183). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 189
Tout près de l'Assomption, les deux églises-soeurs se dressent:
les Saints-Archanges et l'Annonciation (page 186). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 189
À l'extrémité de la place Rouge, Saint-Basile dresse le fouillis
de ses clochers (page 184). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 190
Du haut de l'Ivan Véliki, la ville immense se découvre (page 190).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 191
Un des isvotchiks qui nous mènent grand train à travers les rues
de Moscou (page 182). 192
Il fait bon errer parmi la foule pittoresque des marchés moscovites,
entre les petits marchands, artisans ou paysans qui apportent là
leurs produits (page 195). (D'après une photographie de M. J.
Cahen.) 193
L'isvotchik a revêtu son long manteau bleu (page 194). (D'après
une photographie de M. J. Cahen.) 193
Itinéraire de Moscou à Tomsk. 194
À côté d'une épicerie, une des petites boutiques où l'on vend le
kvass, le cidre russe (page 195). (D'après une photographie de
M. J. Cahen.) 195
Et des Tatars offraient des étoffes étalées sur leurs bras
(page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 196
Patients, résignés, les cochers attendent sous le soleil de midi
(page 194). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 197
Une cour du quartier ouvrier, avec l'icône protectrice (page 196).
(D'après une photographie de M. J. Cahen.) 198
Sur le flanc de la colline de Nijni, au pied de la route qui
relie la vieille ville à la nouvelle, la citadelle au marché
(page 204). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 199
Le marché étincelait dans son fouillis (page 195). (D'après une
photographie de M. J. Cahen.) 200
Déjà la grande industrie pénètre: on rencontre à Moscou des
ouvriers modernes (page 195). (D'après une photographie.) 201
Sur l'Oka, un large pont de bois barrait les eaux (page 204).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 202
Dans le quartier ouvrier, les familles s'entassent, à tous les
étages, autour de grandes cours (page 196). (D'après une
photographie de M. J. Cahen.) 203
Le char funèbre était blanc et doré (page 194). (D'après une
photographie.) 204
À Nijni, toutes les races se rencontrent, Grands-Russiens, Tatars,
Tcherkesses (page 208). (D'après une photographie de M. J.
Cahen.) 205
Une femme tatare de Kazan dans l'enveloppement de son grand châle
(page 214). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 205
Nous avons traversé le grand pont qui mène à la foire (page 205).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 206
Au dehors, la vie de chaque jour s'étalait, pêle-mêle, à
l'orientale (page 207). (D'après une photographie de M. J.
Cahen.) 207
Les galeries couvertes, devant les boutiques de Nijni (page 206).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 208
Dans les rues, les petits marchands étaient innombrables
(page 207). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 209
Dans une rue, c'étaient des coffres de toutes dimensions, peints
de couleurs vives (page 206). (D'après une photographie de M.
J. Cahen.) 210
Près de l'asile, nous sommes allés au marché aux cloches
(page 208). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211
Plus loin, sous un abri, des balances gigantesques étaient pendues
(page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211
Dans une autre rue, les charrons avaient accumulé leurs roues
(page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 212
Paysannes russes, de celles qu'on rencontre aux petits marchés
des débarcadères ou des stations (page 215). (D'après une
photographie de M. J. Cahen.) 213
Le Kreml de Kazan. C'est là que sont les églises et les
administrations (page 214). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 214
Sur la berge, des tarantass étaient rangées (page 216). (D'après
une photographie de M. Thiébeaux.) 215
Partout sur la Volga d'immenses paquebots et des remorqueurs
(page 213). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 216
À presque toutes les gares il se forme spontanément un petit
marché (page 222). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 217
Dans la plaine (page 221). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 217
Un petit fumoir, vitré de tous côtés, termine le train
(page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 218
Les émigrants étaient là, pêle-mêle, parmi leurs misérables
bagages (page 226). (D'après une photographie de M. J.
Cahen.) 219
Les petits garçons du wagon-restaurant s'approvisionnent
(page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 220
Émigrants prenant leur maigre repas pendant l'arrêt de leur train
(page 228). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 221
L'ameublement du wagon-restaurant était simple, avec un bel air
d'aisance (page 218). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 222
Les gendarmes qui assurent la police des gares du Transsibérien.
(Photographie de M. Thiébeaux.) 223
L'église, près de la gare de Tchéliabinsk, ne diffère des isbas
neuves que par son clocheton (page 225). (Photographie extraite
du «Guide du Transsibérien».) 224
Un train de constructeurs était remisé là, avec son wagon-chapelle
(page 225). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 225
Vue De Stretensk: la gare est sur la rive gauche, la ville sur
la rive droite. (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 226
Un point d'émigration (page 228). (Photographie de M. A. N. de
Koulomzine.) 227
Enfants d'émigrants (page 228). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 228
Un petit marché dans une gare du Transsibérien. (Photographie de
M. Legras.) 229
La cloche luisait, immobile, sous un petit toit isolé (page 230).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 229
Nous sommes passés près d'une église à clochetons verts (page 230).
(Photographie de M. Thiébeaux.) 230
Tomsk a groupé dans la vallée ses maisons grises et ses toits
verts (page 230). (Photographie de M. Brocherel.) 231
Après la débâcle de la Tome, près de Tomsk (page 230). (D'après
une photographie de M. Legras.) 232
Le chef de police demande quelques explications sur les passeports
(page 232). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 233
La cathédrale de la Trinité à Tomsk (page 238). (Photographie
extraite du «Guide du Transsibérien».) 234
Tomsk: en revenant de l'église (page 234). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 235
Tomsk n'était encore qu'un campement, sur la route de l'émigration
(page 231). (D'après une photographie.) 236
Une rue de Tomsk, définie seulement par les maisons qui la bordent
(page 231). (Photographie de M. Brocherel.) 237
Les cliniques de l'Université de Tomsk (page 238). (Photographie
extraite du «Guide du Transsibérien».) 238
Les longs bâtiments blancs où s'abrite l'Université (page 237).
(Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 239
La voiture de l'icône stationnait parfois (page 230). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 240
Flâneurs à la gare de Petropavlosk (page 242). (D'après une
photographie de M. Legras.) 241
Dans les vallées de l'Oural, habitent encore des Bachkirs
(page 245). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 241
Un taillis de bouleaux entourait une petite mare. (D'après une
photographie.) 242
Les rivières roulaient une eau claire (page 244). (D'après une
photographie.) 243
La ligne suit la vallée des rivières (page 243). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 244
Comme toute l'activité commerciale semble frêle en face des eaux
puissantes de la Volga! (page 248.) (D'après une photographie
de M. G. Cahen.) 245
Bachkirs sculpteurs. (D'après une photographie de M. Paul
Labbé.) 246
À la gare de Tchéliabinsk, toujours des émigrants (page 242).
(D'après une photographie de M. J. Legras.) 247
Une bonne d'enfants, avec son costume traditionnel (page 251).
(D'après une photographie de M. G. Cahen.) 248
Joie naïve de vivre, et mélancolie.--un petit marché du sud
(page 250). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 249
Un russe dans son vêtement d'hiver (page 249). (D'après une
photographie de M. G. Cahen.) 250
Dans tous les villages russes, une activité humble, pauvre de
moyens.--Marchands de poteries (page 248). (D'après une
photographie de M. G. Cahen.) 251
Là, au passage, un Kirghize sur son petit cheval (page 242).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 252
LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par _M. GERSPACH_
Lugano: les quais offrent aux touristes une merveilleuse
promenade. (Photographie Alinari.) 253
Porte de la cathédrale Saint-Laurent de Lugano (page 256).
(Photographie Alinari.) 253
Le lac de Lugano dont les deux bras enserrent le promontoire de
San Salvatore. (D'après une photographie.) 254
La ville de Lugano descend en amphithéâtre jusqu'aux rives de son
lac. (Photographie Alinari.) 255
Lugano: faubourg de Castagnola. (D'après une photographie.) 256
La cathédrale de Saint-Laurent: sa façade est décorée de figures
de prophètes et de médaillons d'apôtres (page 256).
(Photographie Alinari.) 257
Saint-Roch: détail de la fresque de Luini à Sainte-Marie-des-Anges
(Photographie Alinari.) 258
La passion: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges
(page 260). (Photographie Alinari) 259
Saint Sébastien: détail de la grande fresque de Luini à
Sainte-Marie-des-Anges. (Photographie Alinari.) 260
La madone, l'enfant Jésus et Saint Jean, par Luini, église
Sainte-Marie-des-Anges (page 260). (Photographie Alinari.) 261
La Scène: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges
(page 260). 262
Lugano: le quai et le faubourg Paradiso.
(Photographie Alinari.) 263
Lac de Lugano: viaduc du chemin de fer du Saint-Gothard.
(D'après une photographie.) 264
SHANGHAÏ, LA MÉTROPOLE CHINOISE
Par _M. ÉMILE DESCHAMPS_
Les quais sont animés par la population grouillante des Chinois
(page 266). (D'après une photographie.) 265
Acteurs du théâtre chinois. (D'après une photographie.) 265
Plan de Shanghaï. 266
Shanghaï est sillonnée de canaux qui, à marée basse, montrent
une boue noire et mal odorante. (Photographie de Mlle Hélène
de Harven.) 267
Panorama de Shanghaï. (D'après une photographie.) 268
Dans la ville chinoise, les «camelots» sont nombreux, qui débitent
en plein vent des marchandises ou des légendes extraordinaires.
(D'après une photographie.) 269
Le poste de l'Ouest, un des quatre postes où s'abrite la milice
de la Concession française (page 272). (D'après une
photographie.) 270
La population ordinaire qui grouille dans les rues de la ville
chinoise de Shanghaï (page 268). 271
Les coolies conducteurs de brouettes attendent nonchalamment
l'arrivée du client (page 266). (Photographies de Mlle H. de
Harven.) 271
Une maison de thé dans la cité chinoise. (D'après une
photographie.) 272
Les brouettes, qui transportent marchandises ou indigènes, ne
peuvent circuler que dans les larges avenues des concessions
(page 270). (D'après une photographie.) 273
La prison de Shanghaï se présente sous l'aspect d'une grande cage,
à forts barreaux de fer. (D'après une photographie.) 274
Le parvis des temples dans la cité est toujours un lieu de
réunion très fréquenté. (D'après une photographie.) 275
Les murs de la cité chinoise, du côté de la Concession française.
(D'après une photographie.) 276
La navigation des sampans sur le Ouang-Pô. (D'après une
photographie.) 277
Aiguille de la pagode de Long-Hoa. (D'après une photographie.) 277
Rickshaws et brouettes sillonnent les ponts du Yang King-Pang.
(D'après une photographie.) 278
Dans Broadway, les boutiques alternent avec des magasins de belle
apparence (page 282). 279
Les jeunes Chinois flânent au soleil dans leur Cité.
(Photographies de Mlle H. de Harven.) 279
Sur les quais du Yang-King-Pang s'élèvent des bâtiments, banques
ou clubs, qui n'ont rien de chinois. (D'après une
photographie.) 280
Le quai de la Concession française présente, à toute heure du
jour, la plus grande animation. (D'après une photographie.) 281
Hong-Hoa: pavillon qui surmonte l'entrée de la pagode. (D'après
une photographie.) 282
«L'omnibus du pauvre» (wheel-barrow ou brouette) fait du deux à
l'heure et coûte quelques centimes seulement. (D'après une
photographie.) 283
Une station de brouettes sur le Yang-King-Pang. (D'après une
photographie.) 284
Les barques s'entre-croisent et se choquent devant le quai
chinois de Tou-Ka-Dou. (D'après une photographie.) 285
Chinoises de Shanghaï. (D'après une photographie.) 286
Village chinois aux environs de Shanghaï. (D'après une
photographie.) 287
Le charnier des enfants trouvés (page 280). (D'après une
photographie.) 288
L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS
Par _M. BARGY_
L'école maternelle de Hampton accueille et occupe les négrillons
des deux sexes. (D'après une photographie.) 289
Institut Hampton: cours de travail manuel. (D'après une
photographie.) 289
Booker T. Washington, le leader de l'éducation des nègres aux
États-Unis, fondateur de l'école de Tuskegee, en costume
universitaire. (D'après une photographie.) 290
Institut Hampton: le cours de maçonnerie. (D'après une
photographie.) 291
Institut Hampton: le cours de laiterie. (D'après une
photographie.) 292
Institut Hampton: le cours d'électricité. (D'après une
photographie.) 293
Institut Hampton: le cours de menuiserie. (D'après une
photographie.) 294
Le salut au drapeau exécuté par les négrillons de l'Institut
Hampton. (D'après une photographie.) 295
Institut Hampton: le cours de chimie. (D'après une
photographie.) 296
Le basket ball dans les jardins de l'Institut Hampton. (D'après
une photographie.) 297
Institut Hampton: le cours de cosmographie. (D'après une
photographie.) 298
Institut Hampton: le cours de botanique. (D'après une
photographie.) 299
Institut Hampton: le cours de mécanique. (D'après une
photographie.) 300
À TRAVERS LA PERSE ORIENTALE
Par _le Major PERCY MOLESWORTH SYKES_
_Consul général de S. M. Britannique au Khorassan._
Une foule curieuse nous attendait sur les places de Mechhed.
(D'après une photographie.) 301
Un poney persan et sa charge ordinaire. (D'après une
photographie.) 301
Le plateau de l'Iran. Carte pour suivre le voyage de l'auteur,
d'Astrabad à Kirman. 302
Les femmes persanes s'enveloppent la tête et le corps d'amples
étoffes. (D'après une photographie.) 303
Paysage du Khorassan: un sol rocailleux et ravagé, une rivière
presque à sec; au fond, des constructions à l'aspect de fortins.
(D'après une photographie.) 304
Le sanctuaire de Mechhed est parmi les plus riches et les plus
visités de l'Asie. (D'après une photographie.) 305
La cour principale du sanctuaire de Mechhed. (D'après une
photographie.) 306
Enfants nomades de la Perse orientale. (D'après une
photographie.) 307
Jeunes filles kurdes des bords de la mer Caspienne. (D'après une
photographie.) 308
Les préparatifs d'un campement dans le désert de Lout. (D'après
une photographie.) 309
Le désert de Lout n'est surpassé, en aridité, par aucun autre de
l'Asie. (D'après une photographie.) 310
Avant d'arriver à Kirman, nous avions à traverser la chaîne de
Kouhpaia. (D'après une photographie.) 311
Rien n'égale la désolation du désert de Lout. (D'après une
photographie.) 312
La communauté Zoroastrienne de Kirman vint, en chemin, nous
souhaiter la bienvenue. (D'après une photographie.) 313
Un marchand de Kirman. (D'après une photographie.) 313
Le «dôme de Djabalia», ruine des environs de Kirman, ancien
sanctuaire ou ancien tombeau. (D'après une photographie.) 314
À Kirman: le jardin qui est loué par le Consulat, se trouve à un
mille au delà des remparts. (D'après une photographie.) 315
Une avenue dans la partie ouest de Kirman. (D'après une
photographie.) 316
Les gardes indigènes du Consulat anglais de Kirman. (D'après une
photographie.) 317
La plus ancienne mosquée de Kirman est celle dite Masdjid-i-Malik.
(D'après une photographie.) 318
Membres des cheikhis, secte qui en compte 7 000 dans la province
de Kirman. (D'après une photographie.) 319
La Masdjid Djami, construite en 1349, une des quatre-vingt-dix
mosquées de Kirman. (D'après une photographie.) 320
Dans la partie ouest de Kirman se trouve le Bagh-i-Zirisf,
terrain de plaisance occupé par des jardins. (D'après une
photographie.) 321
Les environs de Kirman comptent quelques maisons de thé. (D'après
une photographie.) 322
Une «tour de la mort», où les Zoroastriens exposent les cadavres.
(D'après une photographie.) 323
Le fort dit Kala-i-Dukhtar ou fort de la Vierge, aux portes de
Kirman. (D'après une photographie.) 324
Le «Farma Farma». (D'après une photographie.) 325
Indigènes du bourg d'Aptar, Baloutchistan. (D'après une
photographie.) 325
Carte du Makran. 326
Baloutches de Pip, village de deux cents maisons groupées autour
d'un fort. (D'après une photographie.) 327
Des forts abandonnés rappellent l'ancienne puissance du
Baloutchistan. (D'après une photographie.) 328
Chameliers brahmanes du Baloutchistan. (D'après une
photographie.) 329
La passe de Fanoch, faisant communiquer la vallée du même nom et
la vallée de Lachar. (D'après une photographie.) 330
Musiciens ambulants du Baloutchistan. (D'après une
photographie.) 331
Une halte dans les montagnes du Makran. (D'après une
photographie.) 332
Baloutches du district de Sarhad. (D'après une photographie.) 333
Un fortin sur les frontières du Baloutchistan. (D'après une
photographie.) 334
Dans les montagnes du Makran: À des collines d'argile succèdent
de rugueuses chaînes calcaires. (D'après une photographie.) 335
Bureau du télégraphe sur la côte du Makran. (D'après une
photographie.) 336
L'oasis de Djalsk, qui s'étend sur 10 kilomètres carrés, est
remplie de palmiers-dattiers, et compte huit villages.
(D'après une photographie.) 337
Femme Parsi du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 337
Carte pour suivre les délimitations de la frontière
perso-baloutche. 338
Nous campâmes à Fahradj, sur la route de Kouak, dans une
palmeraie. (D'après une photographie.) 339
C'est à Kouak que les commissaires anglais et persans s'étaient
donné rendez-vous. (D'après une photographie.) 340
Le sanctuaire de Mahoun, notre première étape sur la route de
Kouak. (D'après une photographie.) 341
Cour intérieure du sanctuaire de Mahoun. (D'après une
photographie.) 342
Le khan de Kélat et sa cour. (D'après une photographie.) 343
Jardins du sanctuaire de Mahoun. (D'après une photographie.) 344
Dans la vallée de Kalagan, près de l'oasis de Djalsk. (D'après
une photographie.) 345
Oasis de Djalsk: Des édifices en briques abritent les tombes
d'une race de chefs disparue. (D'après une photographie.) 346
Indigènes de l'oasis de Pandjgour, à l'est de Kouak. (D'après
une photographie.) 347
Camp de la commission de délimitation sur la frontière
perso-baloutche. (D'après une photographie.) 348
Campement de la commission des frontières perso-baloutches.
(D'après une photographie.) 349
Parsi de Yezd. (D'après une photographie.) 349
Une séance d'arpentage dans le Seistan. (D'après une
photographie.) 350
Les commissaires persans de la délimitation des frontières
perso-baloutches. (D'après une photographie.) 351
Le delta du Helmand. 352
Sculptures sassanides de Persépolis. (D'après une photographie.) 352
Un gouverneur persan et son état-major. (D'après une
photographie.) 353
La passe de Buzi. (D'après une photographie.) 354
Le Gypsies du sud-est persan. 355
Sur la lagune du Helmand. (D'après une photographie.) 356
Couple baloutche. (D'après une photographie.) 357
Vue de Yezd, par où nous passâmes pour rentrer à Kirman. (D'après
une photographie.) 358
La colonne de Nadir s'élève comme un phare dans le désert.
(D'après une photographie.) 359
Mosquée de Yezd. (D'après une photographie.) 360
AUX RUINES D'ANGKOR
Par _M. le Vicomte De MIRAMON-FARGUES_
Entre le sanctuaire et la seconde enceinte qui abrite sous ses
voûtes un peuple de divinités de pierre.... (D'après une
photographie.) 361
Emblème décoratif (art khmer). (D'après une photographie.) 361
Porte d'entrée de la cité royale d'Angkor-Tom, dans la forêt.
(D'après une photographie.) 362
Ce grand village, c'est Siem-Réap, capitale de la province.
(D'après une photographie) 363
Une chaussée de pierre s'avance au milieu des étangs. (D'après
une photographie.) 364
Par des escaliers invraisemblablement raides, on gravit la
montagne sacrée. (D'après une photographie.) 365
Colonnades et galeries couvertes de bas-reliefs. (D'après une
photographie.) 366
La plus grande des deux enceintes mesure 2 kilomètres de tour;
c'est un long cloître. (D'après une photographie.) 367
Trois dômes hérissent superbement la masse formidable du temple
d'Angkor-Wat. (D'après une photographie.) 367
Bas-relief du temple d'Angkor. (D'après une photographie.) 368
La forêt a envahi le second étage d'un palais khmer. (D'après
une photographie.) 369
Le gouverneur réquisitionne pour nous des charrettes à boeufs.
(D'après une photographie.) 370
La jonque du deuxième roi, qui a, l'an dernier, succédé à Norodom.
(D'après une photographie.) 371
Le palais du roi, à Oudong-la-Superbe. (D'après une
photographie.) 371
Sculptures de l'art khmer. (D'après une photographie.) 372
EN ROUMANIE
Par _M. Th. HEBBELYNCK_
La petite ville de Petrozeny n'est guère originale; elle a, de
plus, un aspect malpropre. (D'après une photographie.) 373
Paysan des environs de Petrozeny et son fils. (D'après une
photographie.) 373
Carte de Roumanie pour suivre l'itinéraire de l'auteur. 374
Vendeuses au marché de Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 375
La nouvelle route de Valachie traverse les Carpathes et aboutit
à Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 376
C'est aux environs d'Arad que pour la première fois nous voyons
des buffles domestiques. (D'après une photographie.) 377
Montagnard roumain endimanché. (Cliché Anerlich.) 378
Derrière une haie de bois blanc s'élève l'habitation modeste.
(D'après une photographie.) 379
Nous croisons des paysans roumains. (D'après une photographie.) 379
Costume national de gala, roumain. (Cliché Cavallar.) 380
Dans les vicissitudes de leur triste existence, les tziganes ont
conservé leur type et leurs moeurs. (Photographie Anerlich.) 381
Un rencontre près de Padavag d'immenses troupeaux de boeufs.
(D'après une photographie.) 382
Les femmes de Targu-Jiul ont des traits rudes et sévères, sous
le linge blanc. (D'après une photographie.) 383
En Roumanie, on ne voyage qu'en victoria. (D'après une
photographie.) 384
Dans la vallée de l'Olt, les «castrinza» des femmes sont
décorées de paillettes multicolores. 385
Dans le village de Slanic. (D'après une photographie.) 385
Roumaine du défilé de la Tour-Rouge. (D'après une photographie.) 386
La petite ville d'Horezu est charmante et animée. (D'après une
photographie.) 387
La perle de Curtea, c'est cette superbe église blanche,
scintillante sous ses coupoles dorées. (D'après une
photographie.) 388
Une ferme près du monastère de Bistritza. (D'après une
photographie.) 389
Entrée de l'église de Curtea. (D'après une photographie.) 390
Les religieuses du monastère d'Horezu portent le même costume
que les moines. (D'après une photographie.) 391
Devant l'entrée de l'église se dresse le baptistère de Curtea.
(D'après une photographie.) 392
Au marché de Campolung. (D'après une photographie.) 393
L'excursion du défilé de Dimboviciora est le complément obligé
d'un séjour à Campolung. (D'après une photographie.) 394
Dans le défilé de Dimboviciora. (D'après des photographies.) 395
Dans les jardins du monastère de Curtea. 396
Sinaïa: le château royal, Castel Pelés, sur la montagne du même
nom. (D'après une photographie.) 397
Un enfant des Carpathes. (D'après une photographie.) 397
Une fabrique de ciment groupe autour d'elle le village de Campina.
(D'après une photographie.) 398
Vue intérieure des mines de sel de Slanic. (D'après une
photographie.) 399
Entre Campina et Sinaïa la route de voiture est des plus
poétiques. (D'après une photographie.) 400
Un coin de Campina. (D'après une photographie.) 401
Les villas de Sinaïa. (D'après une photographie.) 402
Vues de Bucarest: le boulevard Coltei. -- L'église du Spiritou
Nou. -- Les constructions nouvelles du boulevard Coltei. --
L'église métropolitaine.--L'Université.--Le palais Stourdza.
-- Un vieux couvent. -- (D'après des photographies.) 403
Le monastère de Sinaïa se dresse derrière les villas et les
hôtels de la ville. (D'après une photographie.) 404
Une des deux cours intérieures du monastère de Sinaïa. (D'après
une photographie.) 405
Une demeure princière de Sinaïa. (D'après une photographie.) 406
Busteni (les villas, l'église), but d'excursion pour les habitants
de Sinaïa. (D'après une photographie.) 407
Slanic: un wagon de sel. (D'après une photographie.) 408
CROQUIS HOLLANDAIS
Par _M. Lud. GEORGES HAMÖN_
_Photographies de l'auteur._
À la kermesse. 409
Ces anciens, pour la plupart, ont une maigreur de bon aloi. 409
Des «boerin» bien prises en leurs justins marchent en roulant,
un joug sur les épaules. 410
Par intervalles une femme sort avec des seaux; elle lave sa
demeure de haut en bas. 410
Emplettes familiales. 411
Les ménagères sont là, également calmes, lentes, avec leurs
grosses jupes. 411
Jeune métayère de Middelburg. 412
Middelburg: le faubourg qui prend le chemin du marché conduit
à un pont. 412
Une mère, songeuse, promenait son petit garçon. 413
Une famille hollandaise au marché de Middelburg. 414
Le marché de Middelburg: considérations sur la grosseur des
betteraves. 415
Des groupes d'anciens en culottes courtes, chapeaux marmites. 416
Un septuagénaire appuyé sur son petit-fils me sourit
bonassement. 417
Roux en le décor roux, l'éclusier fumait sa pipe. 417
Le village de Zoutelande. 418
Les grandes voitures en forme de nacelle, recouvertes de bâches
blanches. 419
Aussi comme on l'aime, ce home. 420
Les filles de l'hôtelier de Wemeldingen. 421
Il se campe près de son cheval. 421
Je rencontre à l'orée du village un couple minuscule. 422
La campagne hollandaise. 423
Environs de Westkapelle: deux femmes reviennent du «molen». 423
Par tous les sentiers, des marmots se juchèrent. 424
Le père Kick symbolisait les générations des Néerlandais
défunts. 425
Wemeldingen: un moulin colossal domine les digues. 426
L'une entonna une chanson. 427
Les moutons broutent avec ardeur le long des canaux. 428
Famille hollandaise en voyage. 429
Ah! les moulins; leur nombre déroute l'esprit. 429
Les chariots enfoncés dans les champs marécageux sont enlevés
par de forts chevaux. 430
La digue de Westkapelle. 431
Les écluses ouvertes. 432
Les petits garçons rôdent par bandes, à grand bruit de sabots
sonores.... 433
Jeune mère à Marken. 433
Volendam, sur les bords du Zuiderzee, est le rendez-vous des
peintres de tous les pays. 434
Avec leurs figures rondes, épanouies de contentement, les petites
filles de Volendam font plaisir à voir. 435
Aux jours de lessive, les linges multicolores flottent partout. 436
Les jeunes filles de Volendam sont coiffées du casque en dentelle,
à forme de «salade» renversée. 437
Deux pêcheurs accroupis au soleil, à Volendam. 438
Une lessive consciencieuse. 439
Il y a des couples d'enfants ravissants, d'un type expressif. 440
Les femmes de Volendam sont moins claquemurées en leur logis. 441
Vêtu d'un pantalon démesuré, le pêcheur de Volendam a une allure
personnelle. 442
Un commencement d'idylle à Marken. 443
Les petites filles sont charmantes. 444
ABYDOS
dans les temps anciens et dans les temps modernes
Par _M. E. AMELINEAU_
Le lac sacré d'Osiris, situé au sud-est de son temple, qui a été
détruit. (D'après une photographie.) 445
Séti Ier présentant des offrandes de pain, légumes, etc. (D'après
une photographie.) 445
Une rue d'Abydos. (D'après une photographie.) 446
Maison d'Abydos habitée par l'auteur, pendant les trois premières
années. (D'après une photographie.) 447
Le prêtre-roi rendant hommage à Séti Ier (chambre annexe de la
deuxième salle d'Osiris). (D'après une photographie.) 448
Thot présentant le signe de la vie aux narines du roi Séti Ier
(chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris). (D'après une
photographie.) 449
Le dieu Thot purifiant le roi Séti Ier (chambre annexe de la
deuxième salle d'Osiris, mur sud). (D'après une photographie.) 450
Vue intérieure du temple de Ramsès II. (D'après une
photographie.) 451
Perspective de la seconde salle hypostyle du temple de Séti Ier.
(D'après une photographie.) 451
Temple de Séti Ier, mur est, pris du mur nord. Salle due à
Ramsès II. (D'après une photographie.) 452
Temple de Séti Ier, mur est, montrant des scènes diverses du
culte. (D'après une photographie.) 453
Table des rois Séti Ier et Ramsès II, faisant des offrandes aux
rois leurs prédécesseurs. (D'après une photographie.) 454
Vue générale du temple de Séti Ier, prise de l'entrée. (D'après
une photographie.) 455
Procession des victimes amenées au sacrifice (temple de
Ramsès II). (D'après une photographie.) 456
VOYAGE DU PRINCE SCIPION BORGHÈSE AUX MONTS CÉLESTES
Par _M. JULES BROCHEREL_
Le bazar de Tackhent s'étale dans un quartier vieux et fétide.
(D'après une photographie.) 457
Un Kozaque de Djarghess. (D'après une photographie.) 457
Itinéraire de Tachkent à Prjevalsk. 458
Les marchands de pain de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 459
Un des trente-deux quartiers du bazar de Tachkent. (D'après une
photographie.) 460
Un contrefort montagneux borde la rive droite du «tchou».
(D'après une photographie.) 461
Le bazar de Prjevalsk, principale étape des caravaniers de
Viernyi et de Kachgar. (D'après une photographie.) 462
Couple russe de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 463
Arrivée d'une caravane à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 464
Le chef des Kirghizes et sa petite famille. (D'après une
photographie.) 465
Notre djighite, sorte de garde et de policier. (D'après une
photographie.) 466
Le monument de Prjevalsky, à Prjevalsk. (D'après une
photographie.) 467
Des têtes humaines, grossièrement sculptées, monuments funéraires
des Nestoriens... (D'après une photographie.) 467
Enfants kozaques sur des boeufs. (D'après une photographie.) 468
Un de nos campements dans la montagne. (D'après une
photographie.) 469
Montée du col de Tomghent. (D'après une photographie.) 469
Dans la vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 470
Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 470
La carabine de Zurbriggen intriguait fort les indigènes. (D'après
une photographie.) 471
Au sud du col s'élevait une blanche pyramide de glace. (D'après
une photographie.) 472
La vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 473
Le col de Karaguer, vallée de Tomghent. (D'après une
photographie.) 474
Sur le col de Tomghent. (D'après une photographie.) 475
J'étais enchanté des aptitudes alpinistes de nos coursiers.
(D'après une photographie.) 475
Le plateau de Saridjass, peu tourmenté, est pourvu d'une herbe
suffisante pour les chevaux. (D'après une photographie.) 476
Nous passons à gué le Kizil-Sou. (D'après des photographies.) 477
Panorama du massif du Khan-Tengri. (D'après une photographie.) 478
Entrée de la vallée de Kachkateur. (D'après une photographie.) 479
Nous baptisâmes Kachkateur-Tao, la pointe de 4 250 mètres que
nous avions escaladée. (D'après une photographie.) 479
La vallée de Tomghent. (D'après une photographie.) 480
Des Kirghizes d'Oustchiar étaient venus à notre rencontre.
(D'après une photographie.) 481
Kirghize joueur de flûte. (D'après une photographie.) 481
Le massif du Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 482
Région des Monts Célestes. 482
Les Kirghizes mènent au village une vie peu occupée. (D'après
une photographie.) 483
Notre petite troupe s'aventure audacieusement sur la pente
glacée. (D'après une photographie.) 484
Vallée supérieure d'Inghiltchik. (D'après une photographie.) 485
Vallée de Kaende: l'eau d'un lac s'écoulait au milieu d'une
prairie émaillée de fleurs. (D'après une photographie.) 486
Les femmes kirghizes d'Oustchiar se rangèrent, avec leurs
enfants, sur notre passage. (D'après une photographie.) 487
Le chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 488
Nous saluâmes la vallée de Kaende comme un coin de la terre des
Alpes. (D'après une photographie.) 489
Femmes mariées de la vallée de Kaende, avec leur progéniture.
(D'après une photographie.) 490
L'élément mâle de la colonie vint tout l'après-midi voisiner
dans notre campement. (D'après une photographie.) 491
Un «aoul» kirghize. 492
Yeux bridés, pommettes saillantes, nez épaté, les femmes de
Kaende sont de vilaines Kirghizes. (D'après une photographie.) 493
Enfant kirghize. (D'après une photographie.) 493
Kirghize dressant un aigle. (D'après une photographie.) 494
Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 494
Nous rencontrâmes sur la route d'Oustchiar un berger et son
troupeau. (D'après une photographie.) 495
Je photographiai les Kirghizes de Kaende, qui s'étaient, pour
nous recevoir, assemblés sur une éminence. (D'après une
photographie.) 496
Le glacier de Kaende. (D'après une photographie.) 497
L'aiguille d'Oustchiar vue de Kaende. 498
Notre cabane au pied de l'aiguille d'Oustchiar. (D'après des
photographies.) 498
Kirghizes de Kaende. (D'après une photographie.) 499
Le pic de Kaende s'élève à 6 000 mètres. (D'après une
photographie.) 500
La fille du chirtaï (chef) de Kaende, fiancée au kaltchè de la
vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 501
Le kaltchè (chef) de la vallée d'Irtach, l'heureux fiancé de
la fille du chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 502
Le glacier de Kaende. 503
Cheval kirghize au repos sur les flancs du Kaende. (D'après
des photographies.) 503
Retour des champs. (D'après une photographie.) 504
Femmes kirghizes de la vallée d'Irtach. (D'après une
photographie.) 505
Un chef de district dans la vallée d'Irtach. (D'après une
photographie.) 505
Le pic du Kara-tach, vu d'Irtach, prend vaguement l'aspect d'une
pyramide. (D'après une photographie.) 506
Les caravaniers passent leur vie dans les Monts Célestes,
emmenant leur famille avec leurs marchandises. (D'après une
photographie.) 507
La vallée de Zououka, par où transitent les caravaniers de Viernyi
à Kachgar. (D'après une photographie.) 508
Le massif du Djoukoutchiak; au pied, le dangereux col du même nom,
fréquenté par les nomades qui se rendent à Prjevalsk. (D'après
une photographie.) 509
Le chaos des pics dans le Kara-Tao. (D'après une photographie.) 510
Étalon kirghize de la vallée d'Irtach et son cavalier. (D'après
une photographie.) 511
Véhicule kirghize employé dans la vallée d'Irtach. (D'après une
photographie.) 511
Les roches plissées des environs de Slifkina, sur la route de
Prjevalsk. (D'après une photographie.) 512
Campement kirghize, près de Slifkina. (D'après une
photographie.) 513
Femme kirghize tannant une peau. (D'après une photographie.) 514
Les glaciers du Djoukoutchiak-Tao. (D'après une photographie.) 515
Tombeau kirghize. (D'après une photographie.) 516
L'ARCHIPEL DES FEROÉ
Par _Mlle ANNA SEE_
«L'espoir des Feroé» se rendant à l'école. (D'après une
photographie.) 517
Les enfants transportent la tourbe dans des hottes en bois.
(D'après une photographie.) 517
Thorshavn apparut, construite en amphithéâtre au fond d'un petit
golfe. 518
Les fermiers de Kirkeboe en habits de fête. (D'après une
photographie.) 519
Les poneys feroïens et leurs caisses à transporter la tourbe.
(D'après une photographie.) 520
Les dénicheurs d'oiseaux se suspendent à des cordes armées d'un
crampon. (D'après une photographie.) 521
Des îlots isolés, des falaises de basalte ruinées par le heurt
des vagues. (D'après des photographies.) 522
On pousse vers la plage les cadavres des dauphins, qui ont
environ 6 mètres. (D'après une photographie.) 523
Les femmes feroïennes préparent la laine.... (D'après une
photographie.) 524
On sale les morues. (D'après une photographie.) 525
Feroïen en costume de travail. (D'après une photographie.) 526
Les femmes portent une robe en flanelle tissée avec la laine
qu'elles ont cardée et filée. (D'après une photographie.) 527
Déjà mélancolique!... (D'après une photographie.) 528
PONDICHÉRY
chef-lieu de l'Inde française
Par _M. G. VERSCHUUR_
Groupe de Brahmanes électeurs français. (D'après une
photographie.) 529
Musicien indien de Pondichéry. (D'après une photographie.) 529
Les enfants ont une bonne petite figure et un costume peu
compliqué. (D'après une photographie.) 530
La visite du marché est toujours une distraction utile pour le
voyageur. (D'après une photographie.) 531
Indienne en costume de fête. (D'après une photographie.) 532
Groupe de Brahmanes français. (D'après une photographie.) 533
La pagode de Villenour, à quelques kilomètres de Pondichéry.
(D'après une photographie.) 534
Intérieur de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 535
La Fontaine aux Bayadères. (D'après une photographie.) 536
Plusieurs rues de Pondichéry sont larges et bien bâties.
(D'après une photographie.) 537
Étang de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 538
Brahmanes français attendant la clientèle dans un bazar.
(D'après une photographie.) 539
La statue de Dupleix à Pondichéry. (D'après une photographie.) 540
UNE PEUPLADE MALGACHE
LES TANALA DE L'IKONGO
Par _M. le Lieutenant ARDANT DU PICQ_
Les populations souhaitent la bienvenue à l'étranger. (D'après
une photographie.) 541
Femme d'Ankarimbelo. (D'après une photographie.) 541
Carte du pays des Tanala. 542
Les femmes tanala sont sveltes, élancées. (D'après une
photographie.) 543
Panorama de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 544
Groupe de Tanala dans la campagne de Milakisihy. (D'après une
photographie.) 545
Un partisan tanala tirant à la cible à Fort-Carnot. (D'après
une photographie.) 546
Enfants tanala. (D'après une photographie.) 547
Les hommes, tous armés de la hache. (D'après une photographie.) 548
Les cercueils sont faits d'un tronc d'arbre creusé, et recouverts
d'un drap. (D'après une photographie.) 549
Le battage du riz. (D'après une photographie.) 550
Une halte de partisans dans la forêt. (D'après une
photographie.) 551
Femmes des environs de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 552
Les Tanala au repos perdent toute leur élégance naturelle.
(D'après une photographie.) 553
Une jeune beauté tanala. (D'après une photographie.) 553
Le Tanala, maniant une sagaie, a le geste élégant et souple.
(D'après une photographie.) 554
Le chant du «e manenina», à Iaborano. (D'après une
photographie.) 555
La rue principale à Sahasinaka. (D'après une photographie.) 556
La danse est exécutée par des hommes, quelquefois par des femmes.
(D'après une photographie.) 557
Un danseur botomaro. (D'après une photographie.) 558
La danse, chez les Tanala, est expressive au plus haut degré.
(D'après des photographies.) 559
Tapant à coups redoublés sur un long bambou, les Tanala en tirent
une musique étrange. (D'après une photographie.) 560
Femmes tanala tissant un lamba. (D'après une photographie.) 561
Le village et le fort de Sahasinaka s'élèvent sur les hauteurs
qui bordent le Faraony. (D'après une photographie.) 562
Un détachement d'infanterie coloniale traverse le Rienana.
(D'après une photographie.) 563
Profil et face de femmes tanala. (D'après une photographie.) 564
LA RÉGION DU BOU HEDMA
(sud tunisien)
Par _M. Ch. MAUMENÉ_
Les murailles de Sfax, véritable décor d'opéra.... (D'après une
photographie.) 565
Salem, le domestique arabe de l'auteur. (D'après une
photographie.) 565
Carte de la région du Bou Hedma (sud tunisien). 566
Les sources chaudes de l'oued Hadedj sont sulfureuses. (D'après
une photographie.) 567
L'oued Hadedj, d'aspect si charmant, est un bourbier qui sue la
fièvre. (D'après une photographie.) 568
Le cirque du Bou Hedma. (D'après une photographie.) 569
L'oued Hadedj sort d'une étroite crevasse de la montagne.
(D'après une photographie.) 570
Manoubia est une petite paysanne d'une douzaine d'années.
(D'après une photographie.) 571
Un puits dans le défilé de Touninn. (D'après une photographie.) 571
Le ksar de Sakket abrite les Ouled bou Saad Sédentaires, qui
cultivent oliviers et figuiers. (D'après une photographie.) 572
De temps en temps la forêt de gommiers se révèle par un arbre.
(D'après une photographie.) 573
Le village de Mech; dans l'arrière-plan, le Bou Hedma. (D'après
une photographie.) 574
Le Khrangat Touninn (défile de Touninn), que traverse le chemin
de Bir Saad à Sakket. (D'après une photographie.) 575
Le puits de Bordj Saad. (D'après une photographie.) 576
DE TOLÈDE À GRENADE
Par _Mme JANE DIEULAFOY_
Après avoir croisé des boeufs superbes.... (D'après une
photographie.) 577
Femme castillane. (D'après une photographie.) 577
On chemine à travers l'inextricable réseau des ruelles
silencieuses. (D après une photographie.) 578
La rue du Commerce, à Tolède. (D'après une photographie.) 579
Un représentant de la foule innombrable des mendiants de Tolède.
(D'après une photographie.) 580
Dans des rues tortueuses s'ouvrent les entrées monumentales
d'anciens palais, tel que celui de la Sainte Hermandad.
(Photographie Lacoste, à Madrid.) 581
Porte du vieux palais de Tolède. (D'après une photographie.) 582
Fière et isolée comme un arc de triomphe, s'élève la merveilleuse
Puerta del Sol. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 583
Détail de sculpture mudejar dans le Transito. (D'après une
photographie.) 584
Ancienne sinagogue connue sous le nom de Santa Maria la Blanca.
(Photographie Lacoste, à Madrid.) 585
Madrilène. (D'après une photographie.) 586
La porte de Visagra, construction massive remontant à l'époque
de Charles Quint. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 587
Tympan mudejar. (D'après une photographie.) 588
Des familles d'ouvriers ont établi leurs demeures près de
murailles solides. (D'après une photographie.) 589
Castillane et Sévillane. (D'après une photographie.) 589
Isabelle de Portugal, par le Titien (Musée du Prado).
(Photographie Lacoste, à Madrid.) 590
Le palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 591
Statue polychrome du prophète Élie, dans l'église de Santo Tomé
(auteur inconnu). (D'après une photographie.) 592
Porte du palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 593
Portrait d'homme, par le Greco. (Photographie Hauser y Menet,
à Madrid.) 594
La cathédrale de Tolède. 595
Enterrement du comte d'Orgaz, par le Greco (église Santo Tomé).
(D'après une photographie.) 596
Le couvent de Santo Tomé conserve une tour en forme de minaret.
(D'après une photographie.) 597
Les évêques Mendoza et Ximénès. (D'après une photographie.) 598
Salon de la prieure, au couvent de San Juan de la Penitencia.
(D'après une photographie.) 599
Prise de Melilla (cathédrale de Tolède). (D'après une
photographie.) 600
C'est dans cette pauvre demeure que vécut Cervantès pendant son
séjour à Tolède. (D'après une photographie.) 601
Saint François d'Assise, par Alonzo Cano, cathédrale de Tolède. 601
Porte des Lions. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 602
Le cloître de San Juan de los Reyes apparaît comme le morceau le
plus précieux et le plus fleuri de l'architecture gothique
espagnole. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 603
Ornements d'église, à Madrid. (D'après une photographie.) 604
Porte due au ciseau de Berruguete, dans le cloître de la
cathédrale de Tolède. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 605
Une torea. (D'après une photographie.) 606
Vue intérieure de l'église de San Juan de Los Reyes.
(Photographie Lacoste, à Madrid.) 607
Une rue de Tolède. (D'après une photographie.) 608
Porte de l'hôpital de Santa Cruz. (Photographie Lacoste,
à Madrid.) 609
Sur les bords du Tage. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 610
Escalier de l'hôpital de Santa Cruz. (D'après une photographie.) 611
Détail du plafond de la cathédrale. (D'après une photographie) 612
Pont Saint-Martin à Tolède. (D'après une photographie.) 613
Guitariste castillane. (D'après une photographie.) 613
La «Casa consistorial», hôtel de ville. (D'après une
photographie.) 614
Le «patio» des Templiers. (D'après une photographie.) 615
Jeune femme de Cordoue avec la mantille en chenille légère.
(D'après une photographie.) 616
Un coin de la Mosquée de Cordoue. (Photographie Lacoste,
à Madrid.) 617
Chapelle de San Fernando, de style mudejar, élevée au
centre de la Mosquée de Cordoue. (D'après une photographie.) 618
La mosquée qui fait la célébrité de Cordoue, avec ses dix-neuf
galeries hypostyles, orientées vers la Mecque. (Photographie
Lacoste, à Madrid.) 619
Détail de la chapelle de San Fernando. (D'après une
photographie.) 620
Vue extérieure de la Mosquée de Cordoue, avec l'église
catholique élevée en 1523, malgré les protestations des
Cordouans. (D'après une photographie.) 621
Statue de Gonzalve de Cordoue. (D'après une photographie.) 622
Statue de doña Maria Manrique, femme de Gonzalve de Cordoue.
(D'après une photographie.) 623
Détail d'une porte de la mosquée. (D'après une photographie.) 624
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Section 2. Information about the Mission of Project Gutenberg-tm
Project Gutenberg-tm is synonymous with the free distribution of
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because of the efforts of hundreds of volunteers and donations from
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To learn more about the Project Gutenberg Literary Archive Foundation
and how your efforts and donations can help, see Sections 3 and 4
and the Foundation web page at http://www.pglaf.org.
Section 3. Information about the Project Gutenberg Literary Archive
Foundation
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501(c)(3) educational corporation organized under the laws of the
state of Mississippi and granted tax exempt status by the Internal
Revenue Service. The Foundation's EIN or federal tax identification
number is 64-6221541. Its 501(c)(3) letter is posted at
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Literary Archive Foundation are tax deductible to the full extent
permitted by U.S. federal laws and your state's laws.
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Fairbanks, AK, 99712., but its volunteers and employees are scattered
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[email protected]. Email contact links and up to date contact
information can be found at the Foundation's web site and official
page at http://pglaf.org
For additional contact information:
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Chief Executive and Director
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Section 4. Information about Donations to the Project Gutenberg
Literary Archive Foundation
Project Gutenberg-tm depends upon and cannot survive without wide
spread public support and donations to carry out its mission of
increasing the number of public domain and licensed works that can be
freely distributed in machine readable form accessible by the widest
array of equipment including outdated equipment. Many small donations
($1 to $5,000) are particularly important to maintaining tax exempt
status with the IRS.
The Foundation is committed to complying with the laws regulating
charities and charitable donations in all 50 states of the United
States. Compliance requirements are not uniform and it takes a
considerable effort, much paperwork and many fees to meet and keep up
with these requirements. We do not solicit donations in locations
where we have not received written confirmation of compliance. To
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particular state visit http://pglaf.org
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approach us with offers to donate.
International donations are gratefully accepted, but we cannot make
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Professor Michael S. Hart is the originator of the Project Gutenberg-tm
concept of a library of electronic works that could be freely shared
with anyone. For thirty years, he produced and distributed Project
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