The Project Gutenberg EBook of Le Tour du Monde; Lugano, la ville des
fresques, by Various
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Title: Le Tour du Monde; Lugano, la ville des fresques
Journal des voyages et des voyageurs; 2e Sem. 1905
Author: Various
Editor: Édouard Charton
Release Date: September 7, 2009 [EBook #29923]
Language: French
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LE TOUR DU MONDE
PARIS
IMPRIMERIE FERNAND SCHMIDT
20, rue du Dragon, 20
NOUVELLE SÉRIE--11e ANNÉE
2e SEMESTRE
LE TOUR DU MONDE
JOURNAL
DES VOYAGES ET DES VOYAGEURS
Le Tour du Monde
a été fondé par Édouard Charton
en 1860
PARIS
LIBRAIRIE DE HACHETTE ET Cie
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
LONDRES, 18, KING WILLIAM STREET, STRAND
1905
Droits de traduction et de reproduction réservés.
TABLE DES MATIÈRES
L'ÉTÉ AU KACHMIR
Par _Mme F. MICHEL_
I. De Paris à Srînagar. -- Un guide pratique. -- De Bombay à
Lahore. -- Premiers préparatifs. -- En _tonga_ de
Rawal-Pindi à Srînagar. -- Les Kachmiris et les maîtres du
Kachmir. -- Retour à la vie nomade. 1
II. La «Vallée heureuse» en _dounga_. -- Bateliers et
batelières. -- De Baramoula à Srînagar. -- La capitale du
Kachmir. -- Un peu d'économie politique. -- En amont de
Srînagar. 13
III. Sous la tente. -- Les petites vallées du Sud-Est. --
Histoires de voleurs et contes de fées. -- Les ruines de
Martand. -- De Brahmanes en Moullas. 25
IV. Le pèlerinage d'Amarnâth. -- La vallée du Lidar. -- Les
pèlerins de l'Inde. -- Vers les cimes. -- La grotte sacrée.
-- En _dholi_. -- Les Goudjars, pasteurs de buffles. 37
V. Le pèlerinage de l'Haramouk. -- Alpinisme funèbre et
hydrothérapie religieuse. -- Les temples de Vangâth. --
Frissons d'automne. -- Les adieux à Srînagar. 49
SOUVENIRS DE LA COTE D'IVOIRE
Par _le docteur LAMY_
_Médecin-major des troupes coloniales_.
I. Voyage dans la brousse. -- En file indienne. -- Motéso.
-- La route dans un ruisseau. -- Denguéra. -- Kodioso. --
Villes et villages abandonnés. -- Où est donc Bettié? --
Arrivée à Dioubasso. 61
II. Dans le territoire de Mopé. -- Coutumes du pays. -- La
mort d'un prince héritier. -- L'épreuve du poison. -- De
Mopé à Bettié. -- Bénie, roi de Bettié, et sa capitale. --
Retour à Petit-Alépé. 73
III. Rapports et résultats de la mission. -- Valeur
économique de la côte d'Ivoire. -- Richesse de la flore. --
Supériorité de la faune. 85
IV. La fièvre jaune à Grand-Bassam. -- Deuils nombreux. --
Retour en France. 90
L'ÎLE D'ELBE
Par _M. PAUL GRUYER_
I. L'île d'Elbe et le «canal» de Piombino. -- Deux mots
d'histoire. -- Débarquement à Porto-Ferraio. -- Une ville
d'opéra. -- La «teste di Napoleone» et le Palais impérial.
-- La bannière de l'ancien roi de l'île d'Elbe. -- Offre à
Napoléon III, après Sedan. -- La bibliothèque de l'Empereur.
-- Souvenir de Victor Hugo. Le premier mot du poète. -- Un
enterrement aux flambeaux. Cagoules noires et cagoules
blanches. Dans la paix des limbes. -- Les différentes routes
de l'île. 97
II. Le golfe de Procchio et la montagne de Jupiter. -- Soir
tempétueux et morne tristesse. -- L'ascension du Monte
Giove. -- Un village dans les nuées. -- L'Ermitage de la
Madone et la «Sedia di Napoleone». -- Le vieux gardien de
l'infini. «Bastia, Signor!». Vision sublime. -- La côte
orientale de l'île. Capoliveri et Porto-Longone. -- La gorge
de Monserrat. -- Rio 1 Marina et le monde du fer. 109
III. Napoléon, roi de l'île d'Elbe. -- Installation aux
Mulini. -- L'Empereur à la gorge de Monserrat. -- San
Martino Saint-Cloud. La salle des Pyramides et le plafond
aux deux colombes. Le lit de Bertrand. La salle de bain et
le miroir de la Vérité. -- L'Empereur transporte ses pénates
sur le Monte Giove. -- Elbe perdue pour la France. --
L'ancien Musée de San Martino. Essai de reconstitution par
le propriétaire actuel. Le lit de Madame Mère. -- Où il faut
chercher à Elbe les vraies reliques impériales. «Apollon
gardant ses troupeaux.» Éventail et bijoux de la princesse
Pauline. Les clefs de Porto-Ferraio. Autographes. La robe de
la signorina Squarci. -- L'église de l'archiconfrérie du
Très-Saint-Sacrement. La «Pieta» de l'Empereur. Les
broderies de soie des Mulini. -- Le vieil aveugle de
Porto-Ferraio. 121
D'ALEXANDRETTE AU COUDE DE L'EUPHRATE
Par _M. VICTOR CHAPOT_
_membre de l'École française d'Athènes._
I. -- Alexandrette et la montée de Beïlan. -- Antioche et
l'Oronte; excursions à Daphné et à Soueidieh. -- La route
d'Alep par le Kasr-el-Benat et Dana. -- Premier aperçu
d'Alep. 133
II. -- Ma caravane. -- Village d'Yazides. -- Nisib. --
Première rencontre avec l'Euphrate. -- Biredjik. --
Souvenirs des Hétéens. -- Excursion à Resapha. -- Comment
atteindre Ras-el-Aïn? Comment le quitter? -- Enfin à Orfa! 145
III. -- Séjour à Orfa. -- Samosate. -- Vallée accidentée de
l'Euphrate. -- Roum-Kaleh et Aïntab. -- Court repos à Alep.
-- Saint-Syméon et l'Alma-Dagh. -- Huit jours trappiste! --
Conclusion pessimiste. 157
LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
Par _M. RAYMOND BEL_
À qui les Nouvelles-Hébrides: France, Angleterre ou
Australie? Le condominium anglo-français de 1887. --
L'oeuvre de M. Higginson. -- Situation actuelle des îles. --
L'influence anglo-australienne. -- Les ressources des
Nouvelles-Hébrides. -- Leur avenir. 169
LA RUSSIE, RACE COLONISATRICE
Par _M. ALBERT THOMAS_
I. -- Moscou. -- Une déception. -- Le Kreml, acropole
sacrée. -- Les églises, les palais: deux époques. 182
II. -- Moscou, la ville et les faubourgs. -- La bourgeoisie
moscovite. -- Changement de paysage; Nijni-Novgorod: le
Kreml et la ville. 193
III. -- La foire de Nijni: marchandises et marchands. --
L'oeuvre du commerce. -- Sur la Volga. -- À bord du
_Sviatoslav_. -- Une visite à Kazan. -- La «sainte mère
Volga». 205
IV. -- De Samara à Tomsk. -- La vie du train. -- Les
passagers et l'équipage: les soirées. -- Dans le steppe:
l'effort des hommes. -- Les émigrants. 217
V. -- Tomsk. -- La mêlée des races. -- Anciens et nouveaux
fonctionnaires. -- L'Université de Tomsk. -- Le rôle de
l'État dans l'oeuvre de colonisation. 229
VI. -- Heures de retour. -- Dans l'Oural. -- La
Grande-Russie. -- Conclusion. 241
LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par _M. GERSPACH_
La petite ville de Lugano; ses charmes; son lac. -- Un peu
d'histoire et de géographie. -- La cathédrale de
Saint-Laurent. -- L'église Sainte-Marie-des-Anges. --
Lugano, la ville des fresques. -- L'oeuvre du Luini. --
Procédés employés pour le transfert des fresques. 253
SHANGHAÏ, LA MÉTROPOLE CHINOISE
Par _M. ÉMILE DESCHAMPS_
I. -- Woo-Sung. -- Au débarcadère. -- La Concession
française. -- La Cité chinoise. -- Retour à notre
concession. -- La police municipale et la prison. -- La
cangue et le bambou. -- Les exécutions. -- Le corps de
volontaires. -- Émeutes. -- Les conseils municipaux. 265
II. -- L'établissement des jésuites de Zi-ka-oueï. --
Pharmacie chinoise. -- Le camp de Kou-ka-za. -- La fumerie
d'opium. -- Le charnier des enfants trouvés. -- Le
fournisseur des ombres. -- La concession internationale. --
Jardin chinois. -- Le Bund. -- La pagode de Long-hoa. --
Fou-tchéou-road. -- Statistique. 277
L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS
Par _M. BARGY_
Le problème de la civilisation des nègres. -- L'Institut
Hampton, en Virginie. -- La vie de Booker T. Washington. --
L'école professionnelle de Tuskegee, en Alabama. --
Conciliateurs et agitateurs. -- Le vote des nègres et la
casuistique de la Constitution. 289
À TRAVERS LA PERSE ORIENTALE
Par _le Major PERCY MOLESWORTH SYKES_
_Consul général de S. M. Britannique au Khorassan_.
I. -- Arrivée à Astrabad. -- Ancienne importance de la
ville. -- Le pays des Turkomans: à travers le steppe et les
Collines Noires. -- Le Khorassan. -- Mechhed: sa mosquée;
son commerce. -- Le désert de Lout. -- Sur la route de
Kirman. 301
II. -- La province de Kirman. -- Géographie: la flore, la
faune; l'administration, l'armée. -- Histoire: invasions et
dévastations. -- La ville de Kirman, capitale de la
province. -- Une saison sur le plateau de Sardou. 313
III. -- En Baloutchistan. -- Le Makran: la côte du golfe
Arabique. -- Histoire et géographie du Makran. -- Le Sarhad. 325
IV. -- Délimitation à la frontière perso-baloutche. -- De
Kirman à la ville-frontière de Kouak. -- La Commission de
délimitation. -- Question de préséance. -- L'oeuvre de la
Commission. -- De Kouak à Kélat. 337
V. -- Le Seistan: son histoire. -- Le delta du Helmand. --
Comparaison du Seistan et de l'Égypte. -- Excursions dans le
Helmand. -- Retour par Yezd à Kirman. 349
AUX RUINES D'ANGKOR
Par _M. le Vicomte DE MIRAMON-FARGUES_
De Saïgon à Pnôm-penh et à Compong-Chuang. -- À la rame sur
le Grand-Lac. -- Les charrettes cambodgiennes. -- Siem-Réap.
-- Le temple d'Angkor. -- Angkor-Tom -- Décadence de la
civilisation khmer. -- Rencontre du second roi du Cambodge.
-- Oudong-la-Superbe, capitale du père de Norodom. -- Le
palais de Norodom à Pnôm-penh. -- Pourquoi la France ne
devrait pas abandonner au Siam le territoire d'Angkor. 361
EN ROUMANIE
Par _M. Th. HEBBELYNCK_
I. -- De Budapest à Petrozeny. -- Un mot d'histoire. -- La
vallée du Jiul. -- Les Boyards et les Tziganes. -- Le marché
de Targu Jiul. -- Le monastère de Tismana. 373
II. -- Le monastère d'Horezu. -- Excursion à Bistritza. --
Romnicu et le défilé de la Tour-Rouge. -- De Curtea de Arges
à Campolung. -- Défilé de Dimboviciora. 385
III. -- Bucarest, aspect de la ville. -- Les mines de sel de
Slanic. -- Les sources de pétrole de Doftana. -- Sinaïa,
promenade dans la forêt. -- Busteni et le domaine de la
Couronne. 397
CROQUIS HOLLANDAIS
Par _M. Lud. GEORGES HAMÖN_
_Photographies de l'auteur._
I. -- Une ville hollandaise. -- Middelburg. -- Les nuages.
-- Les _boerin_. -- La maison. -- L'éclusier. -- Le marché.
-- Le village hollandais. -- Zoutelande. -- Les bons
aubergistes. -- Une soirée locale. -- Les sabots des petits
enfants. -- La kermesse. -- La piété du Hollandais. 410
II. -- Rencontre sur la route. -- Le beau cavalier. -- Un
déjeuner décevant. -- Le père Kick. 421
III. -- La terre hollandaise. -- L'eau. -- Les moulins. --
La culture. -- Les polders. -- Les digues. -- Origine de la
Hollande. -- Une nuit à Veere. -- Wemeldingen. -- Les cinq
jeunes filles. -- Flirt muet. -- Le pochard. -- La vie sur
l'eau. 423
IV. -- Le pêcheur hollandais. -- Volendam. -- La lessive. --
Les marmots. -- Les canards. -- La pêche au hareng. -- Le
fils du pêcheur. -- Une île singulière: Marken. -- Au milieu
des eaux. -- Les maisons. -- Les moeurs. -- Les jeunes
filles. -- Perspective. -- La tourbe et les tourbières. --
Produit national. -- Les tourbières hautes et basses. --
Houille locale. 433
ABYDOS
dans les temps anciens et dans les temps modernes
Par _M. E. AMELINEAU_
Légende d'Osiris. -- Histoire d'Abydos à travers les
dynasties, à l'époque chrétienne. -- Ses monuments et leur
spoliation. -- Ses habitants actuels et leurs moeurs. 445
VOYAGE DU PRINCE SCIPION BORGHÈSE AUX MONTS CÉLESTES
Par _M. JULES BROCHEREL_
I. -- De Tachkent à Prjevalsk. -- La ville de Tachkent. --
En tarentass. -- Tchimkent. -- Aoulié-Ata. -- Tokmak. -- Les
gorges de Bouam. -- Le lac Issik-Koul. -- Prjevalsk. -- Un
chef kirghize. 457
II. -- La vallée de Tomghent. -- Un aoul kirghize. -- La
traversée du col de Tomghent. -- Chevaux alpinistes. -- Une
vallée déserte. -- Le Kizil-tao. -- Le Saridjass. --
Troupeaux de chevaux. -- La vallée de Kachkateur. -- En vue
du Khan-Tengri. 469
III. -- Sur le col de Tuz. -- Rencontre d'antilopes. -- La
vallée d'Inghiltchik. -- Le «tchiou mouz». -- Un chef
kirghize. -- Les gorges d'Attiaïlo. -- L'aoul d'Oustchiar.
-- Arrêtés par les rochers. 481
IV. -- Vers l'aiguille d'Oustchiar. -- L'aoul de Kaende. --
En vue du Khan-Tengri. -- Le glacier de Kaende. -- Bloqués
par la neige. -- Nous songeons au retour. -- Dans la vallée
de l'Irtach. -- Chez le kaltchè. -- Cuisine de Kirghize. --
Fin des travaux topographiques. -- Un enterrement kirghize. 493
V. -- L'heure du retour. -- La vallée d'Irtach. -- Nous
retrouvons la douane. -- Arrivée à Prjevalsk. -- La
dispersion. 505
VI. -- Les Khirghizes. -- L'origine de la race. -- Kazaks et
Khirghizes. -- Le classement des Bourouts. -- Le costume
khirghize. -- La yourte. -- Moeurs et coutumes khirghizes.
-- Mariages khirghizes. -- Conclusion. 507
L'ARCHIPEL DES FEROÉ
Par _Mlle ANNA SEE_
Première escale: Trangisvaag. -- Thorshavn, capitale de
l'Archipel; le port, la ville. -- Un peu d'histoire. -- La
vie végétative des Feroïens. -- La pêche aux dauphins. -- La
pêche aux baleines. -- Excursions diverses à travers
l'Archipel. 517
PONDICHÉRY
chef-lieu de l'Inde française
Par _M. G. VERSCHUUR_
Accès difficile de Pondichéry par mer. -- Ville blanche et
ville indienne. -- Le palais du Gouvernement. -- Les hôtels
de nos colonies. -- Enclaves anglaises. -- La population;
les enfants. -- Architecture et religion. -- Commerce. --
L'avenir de Pondichéry. -- Le marché. -- Les écoles. -- La
fièvre de la politique. 529
UNE PEUPLADE MALGACHE LES TANALA DE L'IKONGO
Par _M. le Lieutenant ARDANT DU PICQ_
I. -- Géographie et histoire de l'Ikongo. -- Les Tanala. --
Organisation sociale. Tribu, clan, famille. -- Les lois. 541
II. -- Religion et superstitions. -- Culte des morts. --
Devins et sorciers. -- Le Sikidy. -- La science. --
Astrologie. -- L'écriture. -- L'art. -- Le vêtement et la
parure. -- L'habitation. -- La danse. -- La musique. -- La
poésie. 553
LA RÉGION DU BOU HEDMA
(sud tunisien)
Par _M. Ch. MAUMENÉ_
Le chemin de fer Sfax-Gafsa. -- Maharess. -- Lella Mazouna.
-- La forêt de gommiers. -- La source des Trois Palmiers. --
Le Bou Hedma. -- Un groupe mégalithique. -- Renseignements
indigènes. -- L'oued Hadedj et ses sources chaudes. -- La
plaine des Ouled bou Saad et Sidi haoua el oued. -- Bir
Saad. -- Manoubia. -- Khrangat Touninn. -- Sakket. -- Sened.
-- Ogla Zagoufta. -- La plaine et le village de Mech. --
Sidi Abd el-Aziz. 565
DE TOLÈDE À GRENADE
Par _Mme JANE DIEULAFOY_
I. -- L'aspect de la Castille. -- Les troupeaux en
_transhumance_. -- La Mesta. -- Le Tage et ses poètes. -- La
Cuesta del Carmel. -- Le Cristo de la Luz. -- La machine
hydraulique de Jualino Turriano. -- Le Zocodover. -- Vieux
palais et anciennes synagogues. -- Les Juifs de Tolède. --
Un souvenir de l'inondation du Tage. 577
II. -- Le Taller del Moro et le Salon de la Casa de Mesa. --
Les pupilles de l'évêque Siliceo. -- Santo Tomé et l'oeuvre
du Greco. -- La mosquée de Tolède et la reine Constance. --
Juan Guaz, premier architecte de la Cathédrale. -- Ses
transformations et adjonctions. -- Souvenirs de las Navas.
-- Le tombeau du cardinal de Mendoza. Isabelle la Catholique
est son exécutrice testamentaire. -- Ximénès. -- Le rite
mozarabe. -- Alvaro de Luda. -- Le porte-bannière d'Isabelle
à la bataille de Toro. 589
III. -- Entrée d'Isabelle et de Ferdinand, d'après les
chroniques. -- San Juan de los Reyes. -- L'hôpital de Santa
Cruz. -- Les Soeurs de Saint-Vincent de Paul. -- Les
portraits fameux de l'Université. -- L'ange et la peste. --
Sainte-Léocadie. -- El Cristo de la Vega. -- Le soleil
couchant sur les pinacles de San Juan de los Reyes. 601
IV. -- Les «cigarrales». -- Le pont San Martino et son
architecte. -- Dévouement conjugal. -- L'inscription de
l'Hôtel de Ville. -- Cordoue, l'Athènes de l'Occident. -- Sa
mosquée. -- Ses fils les plus illustres. -- Gonzalve de
Cordoue. -- Les comptes du _Gran Capitan_. -- Juan de Mena.
-- Doña Maria de Parèdes. -- L'industrie des cuirs repoussés
et dorés. 613
TOME XI, NOUVELLE SÉRIE.--22e LIV. Nº 22.--3 Juin 1905.
[Illustration: Lugano: les quais offrent aux touristes une
merveilleuse promenade.--Photographie Alinari.]
LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par M. GERSPACH.
La petite ville de Lugano; ses charmes; son lac. -- Un peu
d'histoire et de géographie. -- La cathédrale de Saint-Laurent.
-- L'église Sainte-Marie-des-Anges. -- Lugano, la ville des
fresques. -- L'oeuvre du Luini. -- Procédés employés pour le
transfert des fresques.
[Illustration: Porte de la cathédrale Saint-Laurent de Lugano (page
256).--Photographie alinari.]
Tous les lacs de la Suisse italienne et de la Haute-Italie sont
charmants; ils séduisent surtout lorsqu'on descend des montagnes du
Nord, mais pour les apprécier, il ne faut pas les traverser à la hâte,
il faut y séjourner.
Si le lac de Lugano ne peut rivaliser par l'ampleur avec les lacs
Majeur, de Côme et de Garde, il a sur ses voisins l'avantage d'offrir,
pour un séjour prolongé, des ressources qu'on ne trouve pas, au même
degré, sur les autres rivages de la région. J'ai demeuré à Pallanza au
lac Majeur, à Bellagio, Cadenabbia, Menaggio au lac de Côme, à Riva au
lac de Garde; tout en appréciant la beauté de ces contrées, c'est à
Lugano que je me sens le plus à l'aise. C'est qu'ici on est à la fois
à la ville et à la campagne, et chacun, selon son goût, peut y trouver
son compte.
L'air est exempt d'humidité, pur et clair. Les horizons lointains sont
par moments baignés d'une teinte bleutée qui rappelle les vallées de
l'Arno et du Tibre. Au fond, ce sont toujours les pics caractérisés
des Alpes; plus près, les montagnes s'adoucissent, et par leurs
profils se rapprochent des lignes harmonieuses des Apennins.
L'eau du lac est limpide, avec des reflets verdâtres dus au voisinage
des montagnes boisées. «Elle sourit et invite au bain», selon
l'expression de Schiller dans sa tragédie de _Guillaume Tell_. Le lac
est étroit et par suite, intime, ce qui ne l'empêche pas d'avoir,
comme ses voisins, ses heures de méchante humeur.
La cité avec ses rues en portiques, ses magasins ouverts, ses
déballages en plein air, sa population paisible et sympathique,
présente l'aspect d'une petite ville italienne.
Le municipe a eu le bon esprit de la laisser intacte et de tracer des
quartiers nouveaux en dehors, du côté de Castagnola, et surtout au
Paradiso, délicieux endroit de villas et d'hôtels, entourés de jardins
avec terrasses sur l'eau.
Le touriste fatigué se promène sur les quais, dans les environs
immédiats, ombragés de châtaigniers, et dans les parcs dont la flore
fait de véritables jardins botaniques. D'autres gravissent, sans
beaucoup de peine, du reste, les montagnes qui plongent à pic dans le
lac, ou suivent les sentiers côtoyant les rives.
La situation de Lugano est très favorable aux excursions faciles. Par
le bateau et le chemin de fer, on est à de petites distances des lacs
Majeur et de Côme, du mont Salvatore et du mont Generoso, desservis
par des funiculaires, et d'où la vue s'étend sur les lacs, la
Lombardie et la chaîne des Alpes.
Sur les bords mêmes du lac, les villages Gandria, Morcote, Melide,
Osteno, offrent des promenades charmantes. Campione est à recommander
particulièrement à cause de ses fresques du XIVe, du XVe et du XVIe
siècle.
Lugano a une bibliothèque publique bien fournie de documents sur la
région et conduite avec intelligence et bienveillance par l'érudit
chanoine Pietro Vegezzi.
La cité possède des oeuvres d'art remarquables, très négligées par les
administrations dont elles dépendent; il faut le dire nettement,
l'heureuse tendance, qui se manifeste en Suisse pour la conservation
des oeuvres d'art, n'a pas pénétré dans le canton du Tessin.
Soleure, Neuchâtel, Genève, Fribourg ont des musées. Berne a un musée
des Arts et un musée historique. Le musée fédéral de Zurich a été
doté, en 1896, d'une magnifique tapisserie des Gobelins, achetée au
prix de 100 000 francs, en vente publique à Paris; elle a un intérêt
spécial pour la Suisse, représentant le _Renouvellement d'alliance
entre la France et les Suisses, fuit dans l'église de Notre-Dame de
Paris avec les ambassadeurs des XIII Cantons et de leurs alliés, le
XVIII novembre MDCLXIII_. La pièce fait partie de la célèbre suite:
l'_Histoire du Roi_, d'après les modèles de Lebrun, tissée aux
Gobelins au XVIIe siècle. En outre de son musée municipal de peinture,
Bâle a organisé, dans l'ancien couvent des Cordeliers, un musée
historique. Il est visité annuellement par vingt-cinq ou trente mille
personnes, dont la moitié seulement est payante.
La Suisse, en ce qui concerne la taxe d'entrée dans les musées, a
suivi l'excellent exemple de l'Italie; il y a des jours payants et des
jours gratuits, et de plus, on délivre aux artistes et aux élèves des
cartes gratuites permanentes. Les recettes sont plus que suffisantes
pour couvrir les frais généraux, et déjà, en certains cas, elles ont
facilité des acquisitions.
En Italie, les musées civiques ou municipaux--les deux expressions
sont synonymes--se multiplient, grâce à une organisation bien simple;
déjà ils atteignent le nombre de cent soixante au moins. Le municipe,
qui veut fonder un musée, n'a simplement qu'à aménager un local et à
déléguer un citoyen de bonne volonté pour remplir les fonctions de
conservateur. Sans dépenses d'achat, mais avec une propagande habile,
le musée se forme petit à petit. Les dons, les legs, les dépôts à
titre temporaire, arrivent peu à peu; on accepte tout, sans y regarder
de trop près: objets d'art, d'archéologie, monnaies, médailles,
costumes, livres, manuscrits, souvenirs historiques, etc.; plus le
musée reçoit, plus la générosité est excitée.
[Illustration: Le lac de Lugano dont les deux bras enserrent le
promontoire de San Salvatore.--D'après une photographie.]
Lugano est en bonne situation pour une semblable création; aussi, un
palais servant de musée, de bibliothèque et d'institut est en
construction. La statistique ayant toujours le droit de figurer dans
un récit de voyage, voici quelques chiffres approximatifs:
Population fixe de Lugano 6 500
Nombre de voyageurs du chemin de fer, au départ par an 200 000
Nombre de personnes en bateaux: à l'arrivée 126 000
-- -- au départ 129 000
[Illustration: La ville de Lugano descend en amphithéâtre jusqu'aux
rives de son lac.--Photographie Alinari.]
Ce sont des chiffres qui permettraient d'espérer le succès d'un musée.
La longueur totale du lac est de 50 kil. 300 mètres; son altitude est
de 272 mètres; sa profondeur moyenne de 279 mètres; sa plus grande
largeur de 3 000 mètres. Il appartient à la Suisse et à l'Italie; mais
la Suisse possède la partie la plus grande et la plus importante. Des
quatre grands lacs de la région, le lac de Côme seul est entièrement
italien, eaux et rives. La Suisse a le coin du lac Majeur où est
Locarno, et à l'Autriche appartient, au nord du lac de Garde, la ville
de Riva et quelques kilomètres de rivage autour. Il y a là une chose
assez particulière: l'Autriche possède la terre, mais l'eau qui la
baigne est italienne; on est en Autriche tant qu'on touche le sol, dès
qu'on met le pied sur un bateau ou qu'on prend un bain, on est en
Italie.
Il s'ensuit que, même sur le lac de Côme, où la frontière est dans les
montagnes voisines, la douane italienne a fort à faire pour empêcher
la contrebande par eau. À cet effet, l'Italie a une organisation de
douaniers lacustres; ils voyagent sur les bateaux à voyageurs,
surveillent les rives et montent des torpilleurs déclassés de la
marine de guerre. Ces petits navires restent à l'ancre dans la
journée, mais le soir venu, ils chauffent et parcourent les eaux
italiennes, lançant au loin des projections électriques, pour tâcher
de découvrir les barques des contrebandiers qui en silence se glissent
le long du rivage.
Lugano était occupée par les Romains, mais ils n'y ont laissé que
quelques traces sans intérêt. On veut trouver un indice de
l'occupation dans l'écusson de la cité formé par une croix et les
quatre lettres L.V.G.A. qui peuvent, paraît-il, se traduire par _Legio
Quinta Gauni Auxiliaris_. Gauni était l'ancien nom du lac; il a été
ensuite appelé Ceresio, puis Lugano.
Qu'il y ait eu là un dépôt de troupes auxiliaires, c'est fort
possible, vu la position stratégique; cependant, c'est peut-être aller
un peu loin que d'admettre que le souvenir de la légion s'est perpétué
dans l'écusson, alors que les lettres L.V.G.A. pourraient fort bien
n'être que les deux premières syllabes du mot Lugano.
Pendant le Moyen Âge, Lugano, avec une partie du territoire dénommé le
Tessin, fut conquise successivement par les seigneurs de Côme et ceux
de Milan. En 1516, le duc Maximilien Sforza la céda aux Suisses, mais
elle ne fut pas admise au rang de canton; le pays fut administré par
des baillis qui la menèrent d'une façon parfois trop sévère; malgré
ces vexations, les habitants, quoique de race italienne, restèrent
toujours fidèles à la Suisse.
En 1798 seulement, le territoire fut déclaré indépendant; on le divisa
en deux cantons, celui de Bellinzona et celui de Lugano. En 1803, les
deux cantons furent réunis en un seul, sous le nom de Tessin. Le
canton avait trois capitales: Bellinzona, Lugano et Locarno;
l'administration se transportait successivement dans ces trois
localités, ce qui n'était pas bien commode pour les affaires. Depuis
1886, Bellinzona est capitale unique.
La Suisse n'a que trois évêchés: Bâle-Soleure, Genève et Fribourg. À
Coire, Sion, Saint-Gall et Lugano, la juridiction est exercée par des
administrateurs apostoliques. Depuis 1886, les prélats qui ont cette
charge à Lugano ont été des évêques _in partibus_.
Lugano, au début du XIXe siècle, avait 3 000 habitants et six
couvents; les couvents ont été supprimés on 1848, mais les églises ont
été en grande partie conservées.
La cathédrale de Saint-Laurent est située sur la hauteur; on diffère
sur l'époque de sa fondation. Le savant chanoine Pietro Vegezzi,
bibliothécaire de Lugano, est en désaccord avec l'opinion généralement
admise. Il met la fondation en 1476 et ne la donne pas au célèbre
Bramante. La façade de marbre est fort simple: elle est décorée de
demi-figures de prophètes en relief et de médaillons d'apôtres et de
saints; la porte est entourée d'arabesques d'une grande élégance.
Toute cette sculpture a été jusqu'à présent attribuée à Tommaso Rodari
(1487-1526), dont les ouvrages à la cathédrale de Côme sont célèbres.
M. l'abbé Vegezzi les donne à Niccolo Corti da Corti, né à Pregazona
près de Lugano; il s'appuie sur des documents très sérieux. Il
attribue, par analogie de style et de facture, à cet artiste les
arabesques sculptées, si remarquées, de la chapelle de Saint-Jean au
dôme de Gênes.
Le bibliothécaire de Lugano a publié un ouvrage à l'occasion de
l'Exposition historique, qui a eu lieu à Lugano en 1898, pour le
centième anniversaire de l'Indépendance; il contient des
renseignements très intéressants sur la contrée. C'est toujours avec
plaisir qu'on voit les érudits se livrer à des travaux particuliers à
leur pays[1], au lieu de s'abandonner à de faciles élucubrations
générales sur l'esthétique et la philosophie de l'Art.
[Note 1: _Sulla prima esposizione storica in Lugano_ (Tip.
Grassi, Lugano).]
[Illustration: Lugano: faubourg de Castagnola.--D'après une
photographie.]
L'intérieur de Saint-Laurent a été complètement modifié; le luxe à
envahi le sanctuaire; on y remarque une _Lapidation de saint Étienne_,
par Mazzuchelli, dit Il Morazzoa (1571-1626), assez bon ouvrage de
décadence.
Mais à Lugano, c'est le peintre Luini et l'église
Sainte-Marie-des-Anges qui règnent en souverains, et tout s'efface
devant eux.
L'église, située sur le quai, n'a pas d'apparence; sa façade, comme
tant d'autres en Italie, n'a jamais été faite. Elle tient son origine
d'une chapelle dédiée à saint Gothard, où, en 1473 déjà, officiaient
des franciscains; ce n'était pas, il s'en faut, le plus ancien couvent
de Lugano, car dès 1222, il y avait dans la localité un hôpital
desservi par des moines; et peut-être cet établissement n'était-il pas
le premier en date.
L'église de Sainte-Marie-des-Anges actuelle a été commencée en 1499,
_con procession e trombo del borgo_, dit un manuscrit contemporain. En
1503, l'église était terminée _con tutte le pitture che oggi vi si
trovano_, dit un document de 1507.
[Illustration: La cathédrale de Saint-Laurent: sa façade est décorée
de figures de prophètes et de médaillons d'apôtres (page
256).--Photographie Alinari.]
À côté de l'église, était un hospice transformé en couvent en 1525; il
avait une _foresteria_, selon l'usage italien, quartier où pouvaient
demeurer les étrangers, attirés dès lors à Lugano par la beauté du
site. Supprimé une première fois en 1810, puis rétabli, le couvent fut
définitivement abandonné en 1848, et son église changée en magasin;
mais, depuis, elle a été rendue au culte.
L'architecture intérieure du sanctuaire est très simple. Un jubé, qui
s'élève jusqu'au faîte, sépare la nef du choeur; au bas, il est percé
de trois ouvertures. À droite de la nef, il y a trois chapelles; à
gauche, un mur droit. Derrière l'autel majeur, une abside qui commence
par un mur droit et finit en forme hémisphérique.
Sauf pour les fresques du jubé, nous n'avons aucun renseignement; les
photographes ont, grâce à Luini, négligé les autres peintures, et
personne jusqu'à présent n'a songé à les dessiner, quoiqu'elles le
méritent grandement.
Les plus anciennes, dont il est fait mention dans le document de 1507,
me paraissent être sous les voûtes du jubé. L'une montre saint
François et un évêque; l'autre est un tableau d'histoire: au fond, on
voit une grande ville avec des églises et des fortifications; en
avant, saint Jean avec saint Laurent, entourés d'un peuple nombreux,
debout ou à genoux; au premier plan, un jeune enfant malade gît sur un
lit. On est d'accord à Lugano pour admettre que la scène est l'épisode
d'une peste. Les pestes ont été nombreuses dans la localité; dans les
seize dernières années du XVe siècle, il y en a eu trois; c'est à ces
épidémies qu'il faut attribuer la vénération dont saint Roch est
l'objet.
On sait que le saint, né à Montpellier vers 1295, abandonna sa fortune
pour aller en Italie soigner les pestiférés, et qu'en route il exerça
sa mission; il a certainement passé par Lugano; arrivé à Plaisance, il
fut pris du mal, et pour ne pas le communiquer à d'autres, il alla se
réfugier dans une grotte. Un chien, dont il est de mode de se moquer
aujourd'hui, le découvrit: le saint guérit et s'en fut à Rome. Il
revint dans son pays natal, fut pris pour un espion et jeté dans une
prison, où il mourut en 1327. Lugano a conservé le souvenir de saint
Roch, car son effigie se trouve dans presque toutes les églises.
Le peintre de l'arc sous le jubé était habile; il connaissait bien la
perspective et a représenté la scène avec émotion. La fresque n'a pas
été retouchée, mais elle est abîmée au bas par le frottement; non
seulement on n'a rien fait pour la protéger, mais elle a été pourvue
de barres et de crochets en fer destinés à retenir des étoffes et
d'autres objets!
Il est fort probable que les trois chapelles de la nef étaient peintes
à fresque; dans les deux premières, les parois ont été mises à neuf,
et il n'y a aucune trace des anciennes peintures. Dans la troisième,
dite l'_Immacolata_, nous sommes en présence des restes d'une
décoration qui s'étendait sur toutes les surfaces de la chapelle: sur
la gauche, on a jadis percé une fenêtre, sans égard pour la peinture
qui tout entière fut cachée sous un badigeon de chaux.
Je ne sais à quelle époque le badigeon a été ordonné, mais je n'en
fais pas un crime aux moines; au XVIe siècle, il fut de bon goût de
mépriser les peintures des siècles antérieurs. Jules II, dont le
pontificat eut lieu de 1503 à 1513, fit gratter dans les chambres du
Vatican les fresques de Signorelli et du Pérugin. Lors de son voyage
en Italie en 1739, le spirituel et érudit Charles Debrosse écrit que
Giotto est tout au plus capable de peindre un jeu de paume! En Italie,
le badigeon était entré dans les coutumes, et bien heureux encore
lorsqu'on s'est contenté d'un lait de chaux et qu'on n'a pas raclé les
peintures.
La réaction contre ce vandalisme fut lente à venir. Elle apparut en
Italie vers 1820, et se fit jour à Lugano soixante-dix ans plus tard.
La chapelle de l'_Immacolata_ était, en 1902, concédée à la confrérie
du Rosaire. Sans consulter le municipe qui est propriétaire de
l'église, et au moins par courtoisie, l'évêque administrateur
apostolique du Tessin, la confrérie a décidé l'enlèvement du lait de
chaux qui cache les fresques; elle confia le travail à un ouvrier qui,
pour faire sauter la pellicule de chaux, frappa à coups de marteau
comme s'il avait eu à rustiquer une dalle de pierre.
De là un désastre. Il eût été facile de l'éviter en confiant le
travail à un opérateur de profession, et il n'en manque pas de très
habiles en Italie.
Je ne puis rien dire de positif de la coloration primitive des
peintures, car elles sont ternies par les traces de chaux; fort
probablement elles étaient d'un ton clair peu accentué. La composition
est excellente, bien comprise et d'un bon dessin. Elle montre comme
sujets principaux: la _Présentation au Temple_, l'_Adoration des Rois
Mages_, la _Fuite en Égypte_ sous l'escorte de deux anges; un autre
sujet ne peut être déterminé, étant rompu par le percement de la
fenêtre.
Le peintre est inconnu; la tradition veut que ce soit Bartolomeo
Suardi, dit Bramantino, architecte et peintre; les dates de sa
naissance et de sa mort sont douteuses; on sait qu'il travaillait déjà
en 1491 et encore en 1529. Je me suis convaincu que l'hypothèse était
très vraisemblable, d'abord par une autre peinture et ensuite par
diverses comparaisons.
Sur l'un des murs droits de l'abside, sont peintes à fresque en chiaro
oscuro, camaïeu, la _Présentation au Temple_ et le _Mariage de la
Vierge_; les compositions sont dans la manière traditionnelle;
l'ensemble est un peu froid; c'est la faute des sujets. J'ai trouvé
des ressemblances entre ces peintures et celles de l'_Immacolata_,
mais le rapprochement ne prouvait pas que j'avais affaire au
Bramantino.
En quittant Lugano, après un long séjour, je me suis arrêté, comme
d'habitude, à Milan et je me suis mis en quête du Bramantino; il a
des peintures à l'Ambrosienne, à Brera et dans diverses églises. Par
fortune, j'ai observé de lui, au musée civique du Castello
Sforzesco, une fresque détachée, provenant de l'église Santa Maria
del Giardino et représentant _Le Christ et la Madeleine_. L'analogie
avec Lugano est frappante: même dessin, même aspect, mêmes attitudes
calmes, mêmes couleurs de camaïeu; aussi, sans hésiter, j'attribue
au Bramantino les peintures de l'_Immacolata_ et celle de l'abside
de Sainte-Marie-des-Anges.
Les fresques de l'abside ont été débarrassées du lait de chaux en
1892, avec soin et habileté, ce qui rend encore plus inepte le
vandalisme de l'_Immacolata_. Un érudit, M. Rahn, assure que sur le
mur qui fait face à la _Présentation au Temple_, il y a eu d'autres
fresques, notamment l'_Ensevelissement de la Vierge_, dont il reste
quelques traces. C'est fort probable; je n'ai rien vu, cette paroi
étant recouverte par des tableaux qu'il n'a pas été en mon pouvoir de
faire déplacer.
[Illustration: Saint-Roch: détail de la fresque de Luini à
Sainte-Marie-Des-Anges.--Photographie Alinari.]
J'arrive maintenant à Luini. Il est étrange que de ce peintre, qui a
laissé tant de travaux en Lombardie, on ne connaisse ni le nom réel,
ni les dates de naissance et de mort.
On le nomme Lupino, Luino, Luini, toujours avec le prénom Bernardino;
Luini a prévalu. On pense qu'il a pu naître de 1470 à 1480 et qu'il
est mort après 1533. Selon une poésie éditée à Milan en 1587, il
aurait eu trois fils: Evangelista, Pietro et Aurelio, tous trois
peintres. Aurelio était de plus poète et musicien; il est mort en
1593, âgé de soixante-trois ans.
[Illustration: La passion: fresque de Luini à l'église
Sainte-Marie-Des-Anges (page 260).--Photographie Alinari.]
La _Passion_ peinte par Luini sur le jubé de l'église
Sainte-Marie-des-Anges est célèbre; à mon avis, ce n'est pas son
meilleur ouvrage. La composition est trop touffue; la couleur locale
tire sur le jaune d'une façon très voulue et peu agréable.
Mais si on considère les scènes séparément, on en trouvera
d'admirables--le mot n'est pas exagéré--tels le groupe des saintes
femmes et la figure de saint Jean qui, une main sur le coeur, fait son
voeu au Sauveur. Bien d'autres motifs gagneraient beaucoup a être
isolés; dans cet ensemble d'une centaine de figures, ils sont comme
perdus.
On pense que Luini n'a mis que trois ans au plus à cet ouvrage, daté
de 1529; c'est bien peu, et je suis tenté de croire qu'il a eu des
aides; je voudrais que les deux grandes figures dans les écoinçons
fussent d'un collaborateur: le _saint Sébastien_ est lourd et
rondillard, et si _saint Roch_, a un beau visage, sa pose théâtrale
n'est pas celle d'un saint qui a consacré sa vie à l'humanité
souffrante.
Du couvent voisin, on a transporté à l'église la _Cène_ de Luini; la
fresque est restée sur son enduit. Elle n'a rien de particulier avec
beaucoup d'autres scènes; elle a ce défaut que plusieurs apôtres, au
lieu d'être attentifs aux paroles du maître, sont distraits au point
que leurs voisins croient nécessaire de leur rappeler, l'acte solennel
qui s'accomplit.
Une _Madone avec l'Enfant et saint Jean_, également apportée du
couvent, est une oeuvre exquise de tendresse et de sympathie
maternelle.
[Illustration: Saint Sébastien: détail de la grande fresque de Luini à
Sainte-Marie-Des-Anges.--Photographie Alinari.]
Les piliers des chapelles étaient peints à fresque, sans doute par
Luini; il ne reste qu'une fresque montrant saint François et saint
Bernardin; les autres ont été grattées; l'une a été recouverte en 1851
d'une plaque funéraire!
Lugano, de plus, conserve de Luini une fresque importante, non dans un
édifice public, mais dans la villa Vedani, située près de l'église
Saint-Roch. Lors de la suppression du couvent, on mit en vente les
terrains et les immeubles d'une communauté de Franciscains;
l'acquéreur eut la bonne fortune de se trouver ainsi en possession
d'une _Crucifixion_ de Luini; il la fit détacher de la muraille avec
son enduit, et transporter dans le salon de sa villa, où elle est
l'objet de soins particuliers.
Le Sauveur, _dal vero_, de grandeur naturelle, est en croix. À ses
côtés sont deux anges ailés, debout: l'un tient le calice destiné à
recueillir le sang, l'autre le bâton muni de l'éponge. Plus loin et
sur le même plan, à droite du crucifix, la Madone, les mains jointes;
à gauche saint Jean. Jésus-Christ est d'un très beau sentiment ainsi
que les deux saints. Les anges sont d'une qualité inférieure et
pourraient bien être d'une autre main. La fresque est sans retouches;
elle a subi quelques avaries, mais l'ensemble n'en souffre pas trop.
C'est une peinture excellente. J'ai dit que le personnage à gauche
était saint Jean, d'autres écrivains y ont vu sainte Véronique; ils
n'ont pas remarqué une légère barbe qui occupe le bas du visage.
Sur les motifs de la venue de Luini à Lugano, deux légendes ont cours,
et la première présente une double variante.
Il aimait une jeune fille à Monza; pour la soustraire à sa recherche,
la famille prit la résolution de l'emmener dans un couvent de Lugano;
Luini la suivit, et c'est ainsi que Sainte-Marie-des-Anges eut sa
fresque. La variante veut que Luini était à Lugano en train de peindre
une fresque dans un couvent; il vit une jeune nonne, l'aima, s'en fit
aimer et la décida à la fuite. La religieuse prit des habits d'homme
et s'en fut avec le peintre; elle vécut avec lui, préparant ses
couleurs, nettoyant ses pinceaux, tout en rajeunissant son inspiration
et son coeur.
[Illustration: La Madone, l'enfant Jésus et Saint Jean, par Luini,
église Sainte-Marie-Des-Anges (page 260).--Photographie Alinari.]
L'autre légende est d'un tout autre caractère. Luini était, paraît-il,
irascible et prompt au couteau; il commit en Italie _un fatto di
sangue_, comme l'on dit ici, et, pour éviter les poursuites, il se
réfugia en Suisse, ce qui a donné naissance à un dicton répandu dans
le Tessin: «Il est dommage que Luini n'ait pas assassiné douze prieurs
car, en ce cas, il y aurait par le monde douze chefs-d'oeuvre comme la
_Passion_ de l'église de Lugano.» Je n'ai pas de motifs pour choisir
entre ces histoires peut-être vraies toutes les deux.
Luini est un grand peintre, ce ne peut être contesté, mais il ne faut
pas exagérer son mérite comme l'a fait Paul Delaroche, à Milan, en
présence du _Mariage mystique de sainte Catherine_: «Il a atteint,
a-t-il dit, le point culminant de l'esthétique, et cette peinture est
descendue du ciel.» Si Luini n'a pas atteint Léonard de Vinci dans la
grandeur de ses compositions, il a souvent animé ses figures d'une
douceur idéale et d'un sentiment profond et vrai.
Lugano possède d'autres églises; elles contiennent des peintures
honorables pour l'époque où elles ont été exécutées, notamment par
Casella et Discipili, dit Zoppo da Lugano; elles sont du XVIIe siècle,
c'est-à-dire d'un temps où l'émotion avait depuis longtemps cédé la
place au maniérisme. Mais enfin il faut voir l'intention; les
dispensateurs ont voulu honorer les saints personnages, saint Roch en
particulier, et décorer les sanctuaires; ils ont fait de leur mieux.
Lugano a une prédilection pour le sculpteur Vela (Vincent), né en 1822
dans le Tessin, à Lingarnetto. Sur le quai, on a de lui un _Guillaume
Tell_, médiocre ouvrage de jeunesse, mais dans le parc de la villa
Ciani, on trouve une fort belle _Désolation_, la meilleure figure
peut-être de cet artiste très distingué.
Il avait envoyé à Paris, à l'Exposition universelle de 1867, je crois,
un _Napoléon expirant_; la statue avait été très remarquée, et avec
raison; c'était une oeuvre d'émotion et de sentiment. Le Gouvernement
français en fit l'acquisition pour le musée de Versailles.
Le municipe de Lugano a mis tous ses soins à l'embellissement de la
cité, tout en conservant aux anciens quartiers leur caractère
primitif, et à cet égard il faut le féliciter. Mais il ne mérite pas
les mêmes éloges pour ce qui touche aux oeuvres d'art; il y a là une
insouciance et une négligence des plus regrettables.
J'ignore s'il existe en Suisse une législation fédérale ou cantonale
sur la conservation des oeuvres d'art, mais il est hors de doute que
la commune a la responsabilité des édifices qui lui appartiennent.
Comment dès lors expliquer l'état lamentable de l'église de
Sainte-Marie-des-Anges?
De ce que la chapelle de l'_Immacolata_ a été concédée a une
congrégation religieuse, il ne s'ensuit pas, pour cette congrégation,
le droit de massacrer les belles fresques qui la décoraient, et
cependant le municipe a laissé faire.
On tolère que le sacristain de l'église cache sous un voile la
remarquable fresque de Luini, la _Madone, l'Enfant Jésus et saint Jean
Baptiste_, et ne la montre que moyennant une rétribution, alors
cependant que la peinture est hors d'atteinte des rayons du soleil. On
laisse planter des clous sur les fresques des voûtes du jubé. On a
permis à des particuliers de poser des plaques de marbre contre les
piliers de l'église peints de fresques. On a vendu un couvent sans
avoir l'idée de réserver la _Crucifixion_ de Luini. C'est déplorable.
Nombre de citoyens de Lugano le reconnaissent. Sur leurs réclamations,
on a nommé une commission, mais on attend toujours qu'elle remplisse
son mandat. L'administrateur apostolique du Tessin ne peut être mis en
cause, car il n'a aucun droit sur Sainte-Marie-des-Anges, édifice
municipal.
Lorsqu'un pays est particulièrement favorisé par la nature et que, de
plus, il a la fortune de posséder, comme Lugano, des oeuvres d'art
remarquables, n'est-il pas de son devoir strict de veiller avec
sollicitude sur un tel patrimoine légué par les ancêtres?
Et Lugano n'avait en ceci qu'à suivre l'exemple d'une localité voisine
de cinq cents habitants, Campione, située sur le bord du lac, à
quelques minutes en bateau à vapeur.
Campione est une enclave italienne dans le territoire helvétique. Elle
date des Romains; au VIIIe siècle, par suite de dons, elle devint la
propriété de la basilique de Saint-Ambroise de Milan. Elle était
gouvernée par un vicaire délégué de l'abbé de Saint-Ambroise, assisté
par deux consuls nommés par le peuple; les consuls désignaient des
employés; en tout il y avait dix fonctionnaires pour une population
d'environ 400 personnes. Ce petit peuple était heureux. «L'air à
Campione, écrit un vicaire, est tempéré, les collines fructifères, les
vins généreux, les femmes belles et pudiques, les hommes d'un
caractère gai et entreprenant.» Campione avait un traité avec Lugano
qui se chargeait de la police de la localité; en revanche, Campione
fournissait à Lugano deux soldats en temps de guerre.
Chose extrêmement remarquable, Campione a donné naissance, depuis le
XIVe siècle, à des architectes très distingués; Fusina, Frisone,
Solari, et leurs familles, _maestri campionesi_, ont créé les
principaux édifices de la haute Italie, notamment les dômes de Monza
et de Milan. Elle resta cité ambrosienne jusqu'en 1797, année où elle
fut incorporée à la République cisalpine; depuis lors, elle a suivi le
sort de la Lombardie. De son ancienne situation, Campione a conservé
le privilège très appréciable de jouir de la liberté du commerce du
tabac et du sel qui sont, en Italie, monopolisés par l'État. Étant
cité monacale, elle fut pourvue de plusieurs églises ou oratoires; le
sanctuaire dédié à l'Annonciation, qui porte aussi le nom poétique de
chapelle de la Madone-des-Hirondelles, est le plus intéressant de ces
édifices.
Vers la fin du XIVe siècle, l'intérieur en fut décoré de fresques.
Selon la stupide coutume de l'époque dite de la Renaissance, les
peintures furent recouvertes d'un lait de chaux; elle restèrent ainsi
jusque de notre temps où un intelligent municipe les fit débarrasser
de ce linceul; alors apparurent, sans éraflures, divers épisodes de la
vie de la Vierge, de la vie de saint Jean et de la vie agricole;
l'auteur inconnu de ces peintures était expert dans la fresque et bon
observateur de la nature. Les mouvements des personnages sont justes,
bien qu'un peu brusques; l'expression des visages est conforme à
l'action; les scènes sont claires et sans confusion. L'artiste,--car
c'en est un,--paraît avoir étudié Giotto (+1337), dont il a pris les
sertis; il s'est souvenu également des yeux en amande, des cheveux en
longues tresses serrées et des robes solaires affectionnées par Lippo
Memmi (+1357).
Le sanctuaire de la Madone des Hirondelles est entouré de portiques,
dont une partie est peinte de fresques. J'ai relevé là trois dates:
1400, 1473, 1514.
[Illustration: La Cène: fresque de Luini à l'église
Sainte-Marie-Des-Anges (page 260).]
La fresque de 1400 représente le Jugement dernier; la composition est
banale, mais enfin elle est admissible. La zone inférieure, qui montre
les supplices des damnés, est repoussante de réalisme et d'obscénité;
à première vue, on sent que deux peintres ont travaillé là; une
inscription, du reste, en témoigne. Elle apprend que maître Lanfranco
et son fils Filippo de Veris ont été en 1400 chargés de ce travail par
les écoliers de Sainte-Marie-des-Hirondelles et d'autres personnes de
Campione; ces deux peintres sont absolument inconnus.
[Illustration: Lugano: le quai et le faubourg Paradiso.--Photographie
Alinari.]
La date de 1473 est sur une délicieuse petite fresque,
l'_Annonciation_, traitée dans la manière toscane.
L'année 1514 est inscrite sur une grande; je la crois du Bramantino;
elle représente Adam et Ève chassés du paradis terrestre; elle était
sous le portique du nord; on craignit sans doute pour sa conservation
et on la fit détacher, malgré sa grande dimension, et transporter sur
le mur du portique du sud. La crainte, à mon sens, a été très
exagérée, car, dans ce même Campione, on voit sur l'ancien palais
ambrosien, une figure à fresque de saint Ambroise, peinte en 1620, et
restée en très bon état.
Maintenant, je crois utile d'expliquer, sans entrer dans trop de
détails techniques, les procédés employés pour transporter une fresque
d'un endroit dans un autre et pour la débarrasser du lait de chaux.
Ces procédés, en effet, sont, en général, fort peu connus dans les
pays où les fresques sont très rares. En France, on trouve sous la
plume de plusieurs professionnels, même académiciens, un singulier
abus du mot fresque; on lit, par exemple, _les fresques de Puvis de
Chavannes au Panthéon et à la Sorbonne_. Or les peintures de Paris ne
sont nullement, comme la fresque, exécutées en place sur un enduit
frais appliqué contre la muraille, mais peintes à l'atelier, sur toile
et à l'huile, et ensuite posées contre les murs, par marouflage.
Par suite de circonstances diverses, on peut se trouver dans la
nécessité de déplacer une fresque. Lorsque le mur sur laquelle elle
est peinte peut être démoli, l'opération du déplacement est
relativement facile; il suffit alors de scier le mur avec précaution,
après avoir garanti la peinture au moyen d'un parquet de bois
capitonné. Mais lorsque la muraille doit rester en place, la chose est
plus compliquée.
En ce cas, on peut employer plusieurs procédés. Le plus ancien remonte
à deux siècles environ; c'est la méthode de l'entoilage. Elle consiste
à appliquer sur la fresque des bandes de coton imbibées de colle;
elles ont pour fonction de détacher de l'enduit la pellicule de
couleur et de la fixer contre les bandes. Après siccité, ou recouvre
les bandes d'une toile, on enlève l'appareil et, par renversement, on
reconstitue la fresque sur la nouvelle place qu'elle doit occuper.
L'opération est extrêmement délicate; elle peut manquer à cause de la
composition de la colle et parce que certaines couleurs résistent à
son action; en ce cas, l'opérateur n'hésite pas à retoucher à la main
les parties mal venues.
Pour mon compte, je ne connais pas une seule fresque enlevée par
entoilage qui n'ait subi des dommages, dont le moindre est un
affaiblissement de coloration, tel que l'harmonie générale se trouve
rompue. Les habiles praticiens italiens ont, depuis longtemps, reconnu
les inconvénients de l'entoilage, et s'ils l'emploient encore, c'est
par nécessité absolue; c'est un remède _in extremis_.
Le procédé en usage maintenant consiste à enlever la fresque avec son
enduit; je ne puis pas entrer ici dans les détails d'une opération
difficile, qui exige une habileté et une pratique consommées, mais je
puis affirmer, pour l'avoir constaté avant et après l'enlèvement, que
le travail, lorsqu'il est bien mené, laisse la fresque absolument
telle qu'elle était, avec ses colorations et sans la moindre éraflure.
Le transport d'une fresque d'un endroit dans un autre est beaucoup
plus rare que la levée du badigeon de lait de chaux, depuis que les
peintures des XIVe et XVe siècles ont reconquis la faveur. Bien des
systèmes ont été préconisés: application de toile ou de papier
mouillé; contact de pastilles de cire et de térébenthine; percussion
au moyen d'un petit marteau, etc., etc. Le procédé généralement
employé est le suivant.
L'opérateur introduit, entre la pellicule de couleur et la pellicule
de chaux, un instrument plat, très mince, de la forme d'une truelle,
d'une spatule ou d'un couteau à palette, plus ou moins courbé et long.
En manoeuvrant avec une grande légèreté de main et de minutieuses
précautions, le praticien arrive à détacher le gros de la couche de
lait de chaux; puis il recommence avec des outils plus fins pour
enlever les petites parcelles de chaux, logées de ci de là dans la
peinture, l'enduit frais posé par le maçon n'étant pas toujours
parfaitement lisse et des fissures ayant pu se former.
L'opération est tellement délicate et elle varie à ce point, selon les
conditions où se trouve la fresque, que même le praticien peut obtenir
d'excellents résultats sur une fresque et échouer sur une autre. Mais
malgré toute l'habileté du praticien, la fresque débarrassée du
badigeon n'apparaît pas dans l'état où elle était avant d'avoir été
recouverte. Après plusieurs siècles de contact, le lait de chaux s'est
amalgamé avec la couleur, et même lorsque la pellicule de chaux est
enlevée, il reste sur la fresque une sorte de buée blanchâtre. On a
préconisé divers moyens de l'enlever: paraffine dissoute dans la
benzine, eau claire, boulette de mie de pain; c'est la boulette seule
qui a été adoptée par les opérateurs prudents. Certes, elle n'enlève
pas toute la buée, mais elle en atténue les effets.
Jadis, on reprenait au pinceau les couleurs affaiblies; à présent, ou
défend cette pratique et on a bien raison, car nombre de fresques ont
perdu leur caractère par les retouches.
Retoucher une fresque? dira-t-on, c'est impossible. Mais pas du tout.
Lorsqu'une fresque est terminée et sèche, le peintre peut la
reprendre; seulement, au lieu d'employer exclusivement des couleurs à
l'eau, ce qu'on nomme, en Italie, peinture à _buono fresco_, il sera
obligé de travailler à _tempera_, siccité, c'est-à-dire avec des
couleurs préparées à la colle à l'oeuf ou avec d'autres matières
agglutinatives; la _tempera_ donne des effets moins harmonieux que le
_buono fresco_ et a l'inconvénient de déteindre à l'eau; on en évite
l'emploi autant que possible.
Au surplus, je vous renvoie à Lugano, la ville des fresques, car rien
ne vaut un séjour dans cette délicieuse petite ville pour apprécier la
beauté de ce genre, dont les peintres italiens tirèrent de si grands
effets.
GERSPACH.
Lugano 1902.
[Illustration: Lac de Lugano: viaduc du chemin de fer du
Saint-Gothard.--D'après une photographie.]
Droits de traduction et de reproduction réservés.
* * * * *
TABLE DES GRAVURES ET CARTES
L'ÉTÉ AU KACHMIR
Par _Mme F. MICHEL_
En «rickshaw» sur la route du mont Abou.
(D'après une photographie.) 1
L'éléphant du touriste à Djaïpour. 1
Petit sanctuaire latéral dans l'un des temples djaïns du mont Abou.
(D'après une photographie.) 2
Pont de cordes sur le Djhilam, près de Garhi. (Dessin de Massias,
d'après une photographie.) 3
Les «Karévas» ou plateaux alluviaux formés par les érosions du
Djhilam. (D'après une photographie.) 4
«Ekkas» et «Tongas» sur la route du Kachmir: vue prise au relais
de Rampour. (D'après une photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 5
Le vieux fort Sikh et les gorges du Djhilam à Ouri. (D'après une
photographie.) 6
Shèr-Garhi ou la «Maison du Lion», palais du Mahârâdja à Srînagar.
(Photographie Bourne et Sheperd, à Calcutta.) 7
L'entrée du Tchinar-Bâgh, ou Bois des Platanes, au-dessus de
Srînagar; au premier plan une «dounga», au fond le sommet du
Takht-i-Souleiman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 7
Ruines du temple de Brankoutri. (D'après une photographie.) 8
Types de Pandis ou Brahmanes Kachmirs. (Photographie Jadu Kissen,
à Delhi.) 9
Le quai de la Résidence; au fond, le sommet du Takht-i-Souleiman.
(Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 10
La porte du Kachmir et la sortie du Djhilam à Baramoula.
(Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 11
Nos tentes à Lahore. (D'après une photographie.) 12
«Dounga» ou bateau de passagers au Kachmir. (Photographie Bourne
et Shepherd, à Calcutta.) 13
Vichnou porté par Garouda, idole vénérée près du temple de
Vidja-Broer (hauteur 1m 40.) 13
Enfants de bateliers jouant à cache-cache dans le creux d'un
vieux platane. (D'après une photographie.) 14
Batelières du Kachmir décortiquant du riz, près d'une rangée de
peupliers. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 15
Campement près de Palhallan: tentes et doungas. (D'après une
photographie.) 16
Troisième pont de Srînagar et mosquée de Shah Hamadan; au fond,
le fort de Hari-Paryat. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 17
Le temple inondé de Pandrethan. (D'après une photographie.) 18
Femme musulmane du Kachmir. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 19
Pandit Narayan assis sur le seuil du temple de Narasthân.
(D'après une photographie.) 20
Pont et bourg de Vidjabroer. (Photographie Jadu Kissen, à
Delhi.) 21
Ziarat de Cheik Nasr-oud-Din, à Vidjabroer. (D'après une
photographie.) 22
Le temple de Panyech: à gauche, un brahmane; à droite, un
musulman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 23
Temple hindou moderne à Vidjabroer. (D'après une photographie.) 24
Brahmanes en visite au Naga ou source sacrée de Valtongou.
(D'après une photographie.) 25
Gargouille ancienne, de style hindou, dans le mur d'une mosquée,
à Houtamourou, près de Bhavan. 25
Temple ruiné, à Khotair. (D'après une photographie.) 26
Naga ou source sacrée de Kothair. (D'après une photographie.) 27
Ver-Nâg: le bungalow au-dessus de la source. (D'après une
photographie.) 28
Temple rustique de Voutanâr. (D'après une photographie.) 29
Autel du temple de Voutanâr et accessoires du culte. (D'après une
photographie.) 30
Noce musulmane, à Rozlou: les musiciens et le fiancé. (D'après
une photographie.) 31
Sacrifice bhramanique, à Bhavan. (D'après une photographie.) 31
Intérieur de temple de Martand: le repos des coolies employés au
déblaiement. (D'après une photographie.) 32
Ruines de Martand: façade postérieure et vue latérale du temple.
(D'après des photographies.) 33
Place du campement sous les platanes, à Bhavan. (D'après une
photographie.) 34
La Ziarat de Zaïn-oud-Din, à Eichmakam. (Photographie Bourne et
Shepherd, à Calcutta.) 35
Naga ou source sacrée de Brar, entre Bhavan et Eichmakar.
(D'après une photographie.) 36
Maisons de bois, à Palgâm. (Photographie Bourne et Shepherd, à
Calcutta.) 37
Palanquin et porteurs. 37
Ganech-Bal sur le Lidar: le village hindou et la roche
miraculeuse. (D'après une photographie.) 38
Le massif du Kolahoi et la bifurcation de la vallée du Lidar
au-dessus de Palgâm, vue prise de Ganeth-Bal. (Photographie
Jadu Kissen, à Delhi.) 39
Vallée d'Amarnâth: vue prise de la grotte. (D'après une
photographie.) 40
Pondjtarni et le camp des pèlerins: au fond, la passe du
Mahâgounas. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 41
Cascade sortant de dessous un pont de neige entre Tannin et
Zodji-Pâl. (D'après une photographie.) 42
Le Koh-i-Nour et les glaciers au-dessus du lac Çecra-Nag.
(Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43
Grotte d'Amarnâth. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43
Astan-Marg: la prairie et les bouleaux. (D'après une
photographie.) 44
Campement de Goudjars à Astan-Marg. (D'après une photographie.) 45
Le bain des pèlerins à Amarnath. (D'après une photographie.) 46
Pèlerins d'Amarnâth: le Sâdhou de Patiala; par derrière, des
brahmanes, et à droite, des musulmans du Kachmir. (D'après une
photographie.) 47
Mosquée de village au Kachmir. (D'après une photographie.) 48
Brodeurs Kachmiris sur toile. (Photographie Bourne et Shepherd,
à Calcutta.) 49
Mendiant musulman. (D'après une photographie.) 49
Le Brahma Sâr et le camp des pèlerins au pied de l'Haramouk.
(D'après une photographie.) 50
Lac Gangâbal au pied du massif de l'Haramouk. (Photographie Jadu
Kissen, à Delhi.) 51
Le Noun-Kôl, au pied de l'Haramouk, et le bain des pèlerins.
(D'après une photographie.) 52
Femmes musulmanes du Kachmir avec leurs «houkas» (pipes) et leur
«hangri» (chaufferette). (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 53
Temples ruinés à Vangâth. (D'après une photographie.) 54
«Mêla» ou foire religieuse à Hazarat-Bal. (En haut, photographie
par l'auteur; en bas, photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 55
La villa de Cheik Safai-Bagh, au sud du lac de Srînagar. (D'après
une photographie.) 56
Nishat-Bâgh et le bord oriental du lac de Srînagar. (Photographie
Jadu Kissen, à Delhi.) 57
Le canal de Mar à Sridagar. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 58
La mosquée de Shah Hamadan à Srînagar (rive droite). (Photographie
Jadu Kissen, à Delhi.) 59
Spécimens de l'art du Kachmir. (D'après une photographie.) 60
SOUVENIRS DE LA COTE D'IVOIRE
Par _le docteur LAMY_
_Médecin-major des troupes coloniales_.
La barre de Grand-Bassam nécessite un grand déploiement de force
pour la mise à l'eau d'une pirogue. (D'après une photographie.) 61
Le féminisme à Adokoï: un médecin concurrent de l'auteur.
(D'après une photographie.) 61
«Travail et Maternité» ou «Comment vivent les femmes de
Petit-Alépé». (D'après une photographie.) 62
À Motéso: soins maternels. (D'après une photographie.) 63
Installation de notre campement dans une clairière débroussaillée.
(D'après une photographie.) 64
Environs de Grand-Alépé: des hangars dans une palmeraie, et une
douzaine de grands mortiers destinés à la préparation de l'huile
de palme. (D'après une photographie.) 65
Dans le sentier étroit, montant, il faut marcher en file indienne.
(D'après une photographie.) 66
Nous utilisons le fût renversé d'un arbre pour traverser la Mé.
(D'après une photographie.) 67
La popote dans un admirable champ de bananiers. (D'après une
photographie.) 68
Indigènes coupant un acajou. (D'après une photographie.) 69
La côte d'Ivoire.--Le pays Attié. 70
Ce fut un sauve-qui-peut général quand je braquai sur les
indigènes mon appareil photographique. (Dessin de J. Lavée,
d'après une photographie.) 71
La rue principale de Grand-Alépé. (D'après une photographie.) 72
Les Trois Graces de Mopé (pays Attié). (D'après une
photographie.) 73
Femme du pays Attié portant son enfant en groupe. (D'après une
photographie.) 73
Une clairière près de Mopé. (D'après une photographie.) 74
La garnison de Mopé se porte à notre rencontre. (D'après une
photographie.) 75
Femme de Mopé fabriquant son savon à base d'huile de palme et de
cendres de peaux de bananes. (D'après une photographie.) 76
Danse exécutée aux funérailles du prince héritier de Mopé.
(D'après une photographie.) 77
Toilette et embaumement du défunt. (D'après une photographie.) 78
Jeune femme et jeune fille de Mopé. (D'après une photographie.) 79
Route, dans la forêt tropicale, de Malamalasso à Daboissué.
(D'après une photographie.) 80
Benié Coamé, roi de Bettié et autres lieux, entouré de ses femmes
et de ses hauts dignitaires. (D'après une photographie.) 81
Chute du Mala-Mala, affluent du Comoé, à Malamalasso. (D'après
une photographie.) 82
La vallée du Comoé à Malamalasso. (D'après une photographie.) 83
Tam-tam de guerre à Mopé. (D'après une photographie.) 84
Piroguiers de la côte d'Ivoire pagayant. (D'après une
photographie.) 85
Allou, le boy du docteur Lamy. (D'après une photographie.) 85
La forêt tropicale à la côte d'Ivoire. (D'après une
photographie.) 86
Le débitage des arbres. (D'après une photographie.) 87
Les lianes sur la rive du Comoé. (D'après une photographie.) 88
Les occupations les plus fréquentes au village: discussions et
farniente Attié. (D'après une photographie.) 89
Un incendie à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 90
La danse indigène est caractérisée par des poses et des gestes
qui rappellent une pantomime. (D'après une photographie.) 91
Une inondation à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 92
Un campement sanitaire à Abidjean. (D'après une photographie.) 93
Une rue de Jackville, sur le golfe de Guinée. (D'après une
photographie.) 94
Grand-Bassam: cases détruites après une épidémie de fièvre jaune.
(D'après une photographie.) 95
Grand-Bassam: le boulevard Treich-Laplène. (D'après une
photographie.) 96
L'ÎLE D'ELBE
Par _M. PAUL GRUYER_
L'île d'Elbe se découpe sur l'horizon, abrupte, montagneuse et
violâtre. 97
Une jeune fille elboise, au regard énergique, à la peau d'une
blancheur de lait et aux beaux cheveux noirs. 97
Les rues de Porto-Ferraio sont toutes un escalier (page 100). 98
Porto-Ferraio: à l'entrée du port, une vieille tour génoise,
trapue, bizarre de forme, se mire dans les flots. 99
Porto-Ferraio: la porte de terre, par laquelle sortait Napoléon
pour se rendre à sa maison de campagne de San Martino. 100
Porto-Ferraio: la porte de mer, où aborda Napoléon. 101
La «teste» de Napoléon (page 100). 102
Porto-Ferraio s'échelonne avec ses toits plats et ses façades
scintillantes de clarté (page 99). 103
Porto-Ferraio: les remparts découpent sur le ciel d'un bleu
sombre leur profil anguleux (page 99). 103
La façade extérieure du «Palais» des Mulini où habitait Napoléon
à Porto-Ferraio (page 101). 104
Le jardin impérial et la terrasse de la maison des Mulini
(page 102). 105
La Via Napoleone, qui monte au «Palais» des Mulini. 106
La salle du conseil à Porto-Ferraio, avec le portrait de la
dernière grande-duchesse de Toscane et celui de Napoléon,
d'après le tableau de Gérard. 107
La grande salle des Mulini aujourd'hui abandonnée, avec ses
volets clos et les peintures décoratives qu'y fit faire
l'empereur (page 101). 107
Une paysanne elboise avec son vaste chapeau qui la protège du
soleil. 108
Les mille mètres du Monte Capanna et de son voisin, le Monte
Giove, dévalent dans les flots de toute leur hauteur. 109
Un enfant elbois. 109
Marciana Alta et ses ruelles étroites. 110
Marciana Marina avec ses maisons rangées autour du rivage et
ses embarcations tirées sur la grève. 111
Les châtaigniers dans le brouillard, sur le faite du Monte
Giove. 112
... Et voici au-dessus de moi Marciana Alta surgir des nuées
(page 111). 113
La «Seda di Napoleone» sur le Monte Giove où l'empereur
s'asseyait pour découvrir la Corse. 114
La blanche chapelle de Monserrat au centre d'un amphithéâtre de
rochers est entourée de sveltes cyprès (page 117). 115
Voici Rio Montagne dont les maisons régulières et cubiques ont
l'air de dominos empilés... (page 118). 115
J'aperçois Poggio, un autre village perdu aussi dans les nuées. 116
Une des trois chambres de l'ermitage. 117
L'ermitage du Marciana où l'empereur reçut la visite de la
comtesse Walewska, le 3 Septembre 1814. 117
Le petit port de Porto-Longone dominé par la vieille citadelle
espagnole (page 117). 118
La maison de Madame Mère à Marciana Alta.--«Bastia, signor!»--La
chapelle de la Madone sur le Monte Giove. 119
Le coucher du soleil sur le Monte Giove. 120
Porto-Ferraio et son golfe vus des jardins de San Martino. 121
L'arrivée de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du
temps.) 121
Le drapeau de Napoléon roi de l'île d'Elbe: fond blanc, bande
orangé-rouge et trois abeilles jadis dorées. 122
La salle de bains de San Martino a conservé sa baignoire de
pierre. 123
La chambre de Napoléon à San Martino. 123
La cour de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du
temps.) 124
Une femme du village de Marciana Alta. 125
Le plafond de San Martino et les deux colombes symboliques
représentant Napoléon et Marie-Louise. 126
San Martino rappelle par son aspect une de ces maisonnettes à
la Jean-Jacques Rousseau, agrestes et paisibles (page 123). 126
Rideau du théâtre de Porto-Ferraio représentant Napoléon sous la
figure d'Apollon gardant ses troupeaux chez Admète. 127
La salle égyptienne de San Martino est demeurée intacte avec ses
peintures murales et son bassin à sec. 127
Broderies de soie du couvre-lit et du baldaquin du lit de Napoléon
aux Mulini, dont on a fait le trône épiscopal de l'évêque
d'Ajaccio. 128
La signorina Squarci dans la robe de satin blanc que son aïeule
portait à la cour des Mulini. 129
Éventail de Pauline Borghèse, en ivoire sculpté, envoyé en
souvenir d'elle à la signora Traditi, femme du maire de
Porto-Ferraio. 130
Le lit de Madame Mère, qu'elle s'était fait envoyer de Paris à
l'île d'Elbe. 130
Le vieil aveugle Soldani, fils d'un soldat de Waterloo,
chauffait, à un petit brasero de terre jaune, ses mains
osseuses. 131
L'entrée du goulet de Porto-Ferraio par où sortit la flottille
impériale, le 26 février 1815. 132
D'ALEXANDRETTE AU COUDE DE L'EUPHRATE
Par _M. VICTOR CHAPOT_
_membre de l'École française d'Athènes_.
Dans une sorte de cirque se dressent les pans de muraille du
Ksar-el-Benat (page 142). (D'après une photographie.) 133
Le canal de Séleucie est, par endroits, un tunnel (page 140). 133
Vers le coude de l'Euphrate: la pensée de relever les traces de
vie antique a dicté l'itinéraire. 134
L'Antioche moderne: de l'ancienne Antioche il ne reste que
l'enceinte, aux flancs du Silpios (page 137). 135
Les rues d'Antioche sont étroites et tortueuses; parfois, au
milieu, se creuse en fossé. (D'après une photographie.) 136
Le tout-Antioche inonde les promenades. (D'après une
photographie.) 137
Les crêtes des collines sont couronnées de chapelles ruinées
(page 142). 138
Alep est une ville militaire. (D'après une photographie.) 139
La citadelle d'Alep se détache des quartiers qui l'avoisinent
(page 143). (D'après une photographie.) 139
Les parois du canal de Séleucie s'élèvent jusqu'à 40 mètres.
(D'après une photographie.) 140
Les tombeaux de Séleucie s'étageaient sur le Kasios. (D'après
une photographie.) 141
À Alep une seule mosquée peut presque passer pour une oeuvre
d'art. (D'après une photographie.) 142
Tout alentour d'Alep la campagne est déserte. (D'après une
photographie.) 143
Le Kasr-el-Benat, ancien couvent fortifié. 144
Balkis éveille, de loin et de haut, l'idée d'une taupinière
(page 147). (D'après une photographie.) 145
Stèle Hittite. L'artiste n'a exécuté qu'un premier ravalement
(page 148). 145
Église arménienne de Nisib; le plan en est masqué au dehors.
(D'après une photographie.) 146
Tell-Erfat est peuplé d'Yazides; on le reconnaît à la forme des
habitations. (D'après une photographie.) 147
La rive droite de l'Euphrate était couverte de stations romaines
et byzantines. (D'après une photographie.) 148
Biredjik vu de la citadelle: la plaine s'allonge indéfiniment
(page 148). (D'après une photographie.) 149
Sérésat: village mixte d'Yazides et de Bédouins (page 146).
(D'après une photographie.) 150
Les Tcherkesses diffèrent des autres musulmans; sur leur personne,
pas de haillons (page 152). (D'après une photographie.) 151
Ras-el-Aïn. Deux jours se passent, mélancoliques, en négociations
(page 155). (D'après une photographie.) 152
J'ai laissé ma tente hors les murs devant Orfa. (D'après une
photographie.) 153
Environs d'Orfa: les vignes, basses, courent sur le sol. (D'après
une photographie.) 154
Vue générale d'Orfa. (D'après une photographie.) 155
Porte arabe à Rakka (page 152). (D'après une photographie.) 156
Passage de l'Euphrate: les chevaux apeurés sont portés dans le
bac à force de bras (page 159). (D'après une photographie.) 157
Bédouin. (D'après une photographie.) 157
Citadelle d'Orfa: deux puissantes colonnes sont restées debout.
(D'après une photographie.) 158
Orfa: mosquée Ibrahim-Djami; les promeneurs flânent dans la cour
et devant la piscine (page 157). (D'après une photographie.) 159
Pont byzantin et arabe (page 159). (D'après une photographie.) 160
Mausolée d'Alif, orné d'une frise de têtes sculptées (page 160).
(D'après une photographie.) 161
Mausolée de Théodoret, selon la légende, près de Cyrrhus.
(D'après une photographie.) 162
Kara-Moughara: au sommet se voit une grotte taillée (page 165).
(D'après une photographie.) 163
L'Euphrate en amont de Roum-Kaleh; sur la falaise campait un petit
corps de légionnaires romains (page 160). (D'après une
photographie.) 163
Trappe de Checkhlé: un grand édifice en pierres a remplacé les
premières habitations (page 166). 164
Trappe de Checkhlé: la chapelle (page 166). (D'après une
photographie.) 165
Père Maronite (page 168). (D'après une photographie.) 166
Acbès est situé au fond d'un grand cirque montagneux (page 166).
(D'après une photographie.) 167
Trappe de Checkhlé: premières habitations des trappistes
(page 166). (D'après une photographie.) 168
LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
Par _M. RAYMOND BEL_
Indigènes hébridais de l'île de Spiritu-Santo. (D'après une
photographie.) 169
Le petit personnel d'un colon de Malli-Colo. (D'après une
photographie.) 169
Le quai de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté. (D'après
une photographie.) 170
Une case de l'île de Spiritu-Santo et ses habitants. (D'après
une photographie.) 171
Le port de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté, présente
une rade magnifique. (D'après une photographie.) 172
C'est à Port-Vila ou Franceville, dans l'île Vaté, que la France
a un résident. (D'après une photographie.) 173
Dieux indigènes ou Tabous. (D'après une photographie.) 174
Les indigènes hébridais de l'île Mallicolo ont un costume et
une physionomie moins sauvages que ceux de l'île Pentecôte.
(D'après des photographies.) 175
Pirogues de l'île Vao. (D'après une photographie.) 176
Indigènes employés au service d'un bateau. (D'après une
photographie.) 177
Un sous-bois dans l'île de Spiritu-Santo. (D'après une
photographie.) 178
Un banquet de Français à Port-Vila (Franceville). (D'après
une photographie.) 179
La colonie française de Port-Vila (Franceville). (D'après
une photographie.) 179
La rivière de Luganville. (D'après une photographie.) 180
LA RUSSIE, RACE COLONISATRICE
Par _M. ALBERT THOMAS_
Les enfants russes, aux grosses joues pales, devant l'isba
(page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 181
La reine des cloches «Tsar Kolokol» (page 180). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 181
Les chariots de transport que l'on rencontre en longues files
dans les rues de Moscou (page 183). 182
Les paysannes en pèlerinage arrivées enfin à Moscou, la cité
sainte (page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 183
Une chapelle où les passants entrent adorer les icônes
(page 183). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 184
La porte du Sauveur que nul ne peut franchir sans se découvrir
(page 185). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 185
Une porte du Kreml (page 185). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 186
Les moines du couvent de Saint-Serge, un des couvents qui
entourent la cité sainte (page 185). (D'après une photographie
de M. J. Cahen.) 187
Deux villes dans le Kreml: celle du XVe siècle, celle d'Ivan,
et la ville moderne, que symbolise ici le petit palais
(page 190). 188
Le mur d'enceinte du Kreml, avec ses créneaux, ses tours aux
toits aigus (page 183). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 189
Tout près de l'Assomption, les deux églises-soeurs se dressent:
les Saints-Archanges et l'Annonciation (page 186). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 189
À l'extrémité de la place Rouge, Saint-Basile dresse le fouillis
de ses clochers (page 184). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 190
Du haut de l'Ivan Véliki, la ville immense se découvre (page 190).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 191
Un des isvotchiks qui nous mènent grand train à travers les rues
de Moscou (page 182). 192
Il fait bon errer parmi la foule pittoresque des marchés moscovites,
entre les petits marchands, artisans ou paysans qui apportent là
leurs produits (page 195). (D'après une photographie de M. J.
Cahen.) 193
L'isvotchik a revêtu son long manteau bleu (page 194). (D'après
une photographie de M. J. Cahen.) 193
Itinéraire de Moscou à Tomsk. 194
À côté d'une épicerie, une des petites boutiques où l'on vend le
kvass, le cidre russe (page 195). (D'après une photographie de
M. J. Cahen.) 195
Et des Tatars offraient des étoffes étalées sur leurs bras
(page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 196
Patients, résignés, les cochers attendent sous le soleil de midi
(page 194). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 197
Une cour du quartier ouvrier, avec l'icône protectrice (page 196).
(D'après une photographie de M. J. Cahen.) 198
Sur le flanc de la colline de Nijni, au pied de la route qui
relie la vieille ville à la nouvelle, la citadelle au marché
(page 204). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 199
Le marché étincelait dans son fouillis (page 195). (D'après une
photographie de M. J. Cahen.) 200
Déjà la grande industrie pénètre: on rencontre à Moscou des
ouvriers modernes (page 195). (D'après une photographie.) 201
Sur l'Oka, un large pont de bois barrait les eaux (page 204).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 202
Dans le quartier ouvrier, les familles s'entassent, à tous les
étages, autour de grandes cours (page 196). (D'après une
photographie de M. J. Cahen.) 203
Le char funèbre était blanc et doré (page 194). (D'après une
photographie.) 204
À Nijni, toutes les races se rencontrent, Grands-Russiens, Tatars,
Tcherkesses (page 208). (D'après une photographie de M. J.
Cahen.) 205
Une femme tatare de Kazan dans l'enveloppement de son grand châle
(page 214). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 205
Nous avons traversé le grand pont qui mène à la foire (page 205).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 206
Au dehors, la vie de chaque jour s'étalait, pêle-mêle, à
l'orientale (page 207). (D'après une photographie de M. J.
Cahen.) 207
Les galeries couvertes, devant les boutiques de Nijni (page 206).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 208
Dans les rues, les petits marchands étaient innombrables
(page 207). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 209
Dans une rue, c'étaient des coffres de toutes dimensions, peints
de couleurs vives (page 206). (D'après une photographie de M.
J. Cahen.) 210
Près de l'asile, nous sommes allés au marché aux cloches
(page 208). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211
Plus loin, sous un abri, des balances gigantesques étaient pendues
(page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211
Dans une autre rue, les charrons avaient accumulé leurs roues
(page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 212
Paysannes russes, de celles qu'on rencontre aux petits marchés
des débarcadères ou des stations (page 215). (D'après une
photographie de M. J. Cahen.) 213
Le Kreml de Kazan. C'est là que sont les églises et les
administrations (page 214). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 214
Sur la berge, des tarantass étaient rangées (page 216). (D'après
une photographie de M. Thiébeaux.) 215
Partout sur la Volga d'immenses paquebots et des remorqueurs
(page 213). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 216
À presque toutes les gares il se forme spontanément un petit
marché (page 222). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 217
Dans la plaine (page 221). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 217
Un petit fumoir, vitré de tous côtés, termine le train
(page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 218
Les émigrants étaient là, pêle-mêle, parmi leurs misérables
bagages (page 226). (D'après une photographie de M. J.
Cahen.) 219
Les petits garçons du wagon-restaurant s'approvisionnent
(page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 220
Émigrants prenant leur maigre repas pendant l'arrêt de leur train
(page 228). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 221
L'ameublement du wagon-restaurant était simple, avec un bel air
d'aisance (page 218). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 222
Les gendarmes qui assurent la police des gares du Transsibérien.
(Photographie de M. Thiébeaux.) 223
L'église, près de la gare de Tchéliabinsk, ne diffère des isbas
neuves que par son clocheton (page 225). (Photographie extraite
du «Guide du Transsibérien».) 224
Un train de constructeurs était remisé là, avec son wagon-chapelle
(page 225). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 225
Vue De Stretensk: la gare est sur la rive gauche, la ville sur
la rive droite. (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 226
Un point d'émigration (page 228). (Photographie de M. A. N. de
Koulomzine.) 227
Enfants d'émigrants (page 228). (D'après une photographie de M.
Thiébeaux.) 228
Un petit marché dans une gare du Transsibérien. (Photographie de
M. Legras.) 229
La cloche luisait, immobile, sous un petit toit isolé (page 230).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 229
Nous sommes passés près d'une église à clochetons verts (page 230).
(Photographie de M. Thiébeaux.) 230
Tomsk a groupé dans la vallée ses maisons grises et ses toits
verts (page 230). (Photographie de M. Brocherel.) 231
Après la débâcle de la Tome, près de Tomsk (page 230). (D'après
une photographie de M. Legras.) 232
Le chef de police demande quelques explications sur les passeports
(page 232). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 233
La cathédrale de la Trinité à Tomsk (page 238). (Photographie
extraite du «Guide du Transsibérien».) 234
Tomsk: en revenant de l'église (page 234). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 235
Tomsk n'était encore qu'un campement, sur la route de l'émigration
(page 231). (D'après une photographie.) 236
Une rue de Tomsk, définie seulement par les maisons qui la bordent
(page 231). (Photographie de M. Brocherel.) 237
Les cliniques de l'Université de Tomsk (page 238). (Photographie
extraite du «Guide du Transsibérien».) 238
Les longs bâtiments blancs où s'abrite l'Université (page 237).
(Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 239
La voiture de l'icône stationnait parfois (page 230). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 240
Flâneurs à la gare de Petropavlosk (page 242). (D'après une
photographie de M. Legras.) 241
Dans les vallées de l'Oural, habitent encore des Bachkirs
(page 245). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 241
Un taillis de bouleaux entourait une petite mare. (D'après une
photographie.) 242
Les rivières roulaient une eau claire (page 244). (D'après une
photographie.) 243
La ligne suit la vallée des rivières (page 243). (D'après une
photographie de M. Thiébeaux.) 244
Comme toute l'activité commerciale semble frêle en face des eaux
puissantes de la Volga! (page 248.) (D'après une photographie
de M. G. Cahen.) 245
Bachkirs sculpteurs. (D'après une photographie de M. Paul
Labbé.) 246
À la gare de Tchéliabinsk, toujours des émigrants (page 242).
(D'après une photographie de M. J. Legras.) 247
Une bonne d'enfants, avec son costume traditionnel (page 251).
(D'après une photographie de M. G. Cahen.) 248
Joie naïve de vivre, et mélancolie.--un petit marché du sud
(page 250). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 249
Un russe dans son vêtement d'hiver (page 249). (D'après une
photographie de M. G. Cahen.) 250
Dans tous les villages russes, une activité humble, pauvre de
moyens.--Marchands de poteries (page 248). (D'après une
photographie de M. G. Cahen.) 251
Là, au passage, un Kirghize sur son petit cheval (page 242).
(D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 252
LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par _M. GERSPACH_
Lugano: les quais offrent aux touristes une merveilleuse
promenade. (Photographie Alinari.) 253
Porte de la cathédrale Saint-Laurent de Lugano (page 256).
(Photographie Alinari.) 253
Le lac de Lugano dont les deux bras enserrent le promontoire de
San Salvatore. (D'après une photographie.) 254
La ville de Lugano descend en amphithéâtre jusqu'aux rives de son
lac. (Photographie Alinari.) 255
Lugano: faubourg de Castagnola. (D'après une photographie.) 256
La cathédrale de Saint-Laurent: sa façade est décorée de figures
de prophètes et de médaillons d'apôtres (page 256).
(Photographie Alinari.) 257
Saint-Roch: détail de la fresque de Luini à Sainte-Marie-des-Anges
(Photographie Alinari.) 258
La passion: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges
(page 260). (Photographie Alinari) 259
Saint Sébastien: détail de la grande fresque de Luini à
Sainte-Marie-des-Anges. (Photographie Alinari.) 260
La madone, l'enfant Jésus et Saint Jean, par Luini, église
Sainte-Marie-des-Anges (page 260). (Photographie Alinari.) 261
La Scène: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges
(page 260). 262
Lugano: le quai et le faubourg Paradiso.
(Photographie Alinari.) 263
Lac de Lugano: viaduc du chemin de fer du Saint-Gothard.
(D'après une photographie.) 264
SHANGHAÏ, LA MÉTROPOLE CHINOISE
Par _M. ÉMILE DESCHAMPS_
Les quais sont animés par la population grouillante des Chinois
(page 266). (D'après une photographie.) 265
Acteurs du théâtre chinois. (D'après une photographie.) 265
Plan de Shanghaï. 266
Shanghaï est sillonnée de canaux qui, à marée basse, montrent
une boue noire et mal odorante. (Photographie de Mlle Hélène
de Harven.) 267
Panorama de Shanghaï. (D'après une photographie.) 268
Dans la ville chinoise, les «camelots» sont nombreux, qui débitent
en plein vent des marchandises ou des légendes extraordinaires.
(D'après une photographie.) 269
Le poste de l'Ouest, un des quatre postes où s'abrite la milice
de la Concession française (page 272). (D'après une
photographie.) 270
La population ordinaire qui grouille dans les rues de la ville
chinoise de Shanghaï (page 268). 271
Les coolies conducteurs de brouettes attendent nonchalamment
l'arrivée du client (page 266). (Photographies de Mlle H. de
Harven.) 271
Une maison de thé dans la cité chinoise. (D'après une
photographie.) 272
Les brouettes, qui transportent marchandises ou indigènes, ne
peuvent circuler que dans les larges avenues des concessions
(page 270). (D'après une photographie.) 273
La prison de Shanghaï se présente sous l'aspect d'une grande cage,
à forts barreaux de fer. (D'après une photographie.) 274
Le parvis des temples dans la cité est toujours un lieu de
réunion très fréquenté. (D'après une photographie.) 275
Les murs de la cité chinoise, du côté de la Concession française.
(D'après une photographie.) 276
La navigation des sampans sur le Ouang-Pô. (D'après une
photographie.) 277
Aiguille de la pagode de Long-Hoa. (D'après une photographie.) 277
Rickshaws et brouettes sillonnent les ponts du Yang King-Pang.
(D'après une photographie.) 278
Dans Broadway, les boutiques alternent avec des magasins de belle
apparence (page 282). 279
Les jeunes Chinois flânent au soleil dans leur Cité.
(Photographies de Mlle H. de Harven.) 279
Sur les quais du Yang-King-Pang s'élèvent des bâtiments, banques
ou clubs, qui n'ont rien de chinois. (D'après une
photographie.) 280
Le quai de la Concession française présente, à toute heure du
jour, la plus grande animation. (D'après une photographie.) 281
Hong-Hoa: pavillon qui surmonte l'entrée de la pagode. (D'après
une photographie.) 282
«L'omnibus du pauvre» (wheel-barrow ou brouette) fait du deux à
l'heure et coûte quelques centimes seulement. (D'après une
photographie.) 283
Une station de brouettes sur le Yang-King-Pang. (D'après une
photographie.) 284
Les barques s'entre-croisent et se choquent devant le quai
chinois de Tou-Ka-Dou. (D'après une photographie.) 285
Chinoises de Shanghaï. (D'après une photographie.) 286
Village chinois aux environs de Shanghaï. (D'après une
photographie.) 287
Le charnier des enfants trouvés (page 280). (D'après une
photographie.) 288
L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS
Par _M. BARGY_
L'école maternelle de Hampton accueille et occupe les négrillons
des deux sexes. (D'après une photographie.) 289
Institut Hampton: cours de travail manuel. (D'après une
photographie.) 289
Booker T. Washington, le leader de l'éducation des nègres aux
États-Unis, fondateur de l'école de Tuskegee, en costume
universitaire. (D'après une photographie.) 290
Institut Hampton: le cours de maçonnerie. (D'après une
photographie.) 291
Institut Hampton: le cours de laiterie. (D'après une
photographie.) 292
Institut Hampton: le cours d'électricité. (D'après une
photographie.) 293
Institut Hampton: le cours de menuiserie. (D'après une
photographie.) 294
Le salut au drapeau exécuté par les négrillons de l'Institut
Hampton. (D'après une photographie.) 295
Institut Hampton: le cours de chimie. (D'après une
photographie.) 296
Le basket ball dans les jardins de l'Institut Hampton. (D'après
une photographie.) 297
Institut Hampton: le cours de cosmographie. (D'après une
photographie.) 298
Institut Hampton: le cours de botanique. (D'après une
photographie.) 299
Institut Hampton: le cours de mécanique. (D'après une
photographie.) 300
À TRAVERS LA PERSE ORIENTALE
Par _le Major PERCY MOLESWORTH SYKES_
_Consul général de S. M. Britannique au Khorassan._
Une foule curieuse nous attendait sur les places de Mechhed.
(D'après une photographie.) 301
Un poney persan et sa charge ordinaire. (D'après une
photographie.) 301
Le plateau de l'Iran. Carte pour suivre le voyage de l'auteur,
d'Astrabad à Kirman. 302
Les femmes persanes s'enveloppent la tête et le corps d'amples
étoffes. (D'après une photographie.) 303
Paysage du Khorassan: un sol rocailleux et ravagé, une rivière
presque à sec; au fond, des constructions à l'aspect de fortins.
(D'après une photographie.) 304
Le sanctuaire de Mechhed est parmi les plus riches et les plus
visités de l'Asie. (D'après une photographie.) 305
La cour principale du sanctuaire de Mechhed. (D'après une
photographie.) 306
Enfants nomades de la Perse orientale. (D'après une
photographie.) 307
Jeunes filles kurdes des bords de la mer Caspienne. (D'après une
photographie.) 308
Les préparatifs d'un campement dans le désert de Lout. (D'après
une photographie.) 309
Le désert de Lout n'est surpassé, en aridité, par aucun autre de
l'Asie. (D'après une photographie.) 310
Avant d'arriver à Kirman, nous avions à traverser la chaîne de
Kouhpaia. (D'après une photographie.) 311
Rien n'égale la désolation du désert de Lout. (D'après une
photographie.) 312
La communauté Zoroastrienne de Kirman vint, en chemin, nous
souhaiter la bienvenue. (D'après une photographie.) 313
Un marchand de Kirman. (D'après une photographie.) 313
Le «dôme de Djabalia», ruine des environs de Kirman, ancien
sanctuaire ou ancien tombeau. (D'après une photographie.) 314
À Kirman: le jardin qui est loué par le Consulat, se trouve à un
mille au delà des remparts. (D'après une photographie.) 315
Une avenue dans la partie ouest de Kirman. (D'après une
photographie.) 316
Les gardes indigènes du Consulat anglais de Kirman. (D'après une
photographie.) 317
La plus ancienne mosquée de Kirman est celle dite Masdjid-i-Malik.
(D'après une photographie.) 318
Membres des cheikhis, secte qui en compte 7 000 dans la province
de Kirman. (D'après une photographie.) 319
La Masdjid Djami, construite en 1349, une des quatre-vingt-dix
mosquées de Kirman. (D'après une photographie.) 320
Dans la partie ouest de Kirman se trouve le Bagh-i-Zirisf,
terrain de plaisance occupé par des jardins. (D'après une
photographie.) 321
Les environs de Kirman comptent quelques maisons de thé. (D'après
une photographie.) 322
Une «tour de la mort», où les Zoroastriens exposent les cadavres.
(D'après une photographie.) 323
Le fort dit Kala-i-Dukhtar ou fort de la Vierge, aux portes de
Kirman. (D'après une photographie.) 324
Le «Farma Farma». (D'après une photographie.) 325
Indigènes du bourg d'Aptar, Baloutchistan. (D'après une
photographie.) 325
Carte du Makran. 326
Baloutches de Pip, village de deux cents maisons groupées autour
d'un fort. (D'après une photographie.) 327
Des forts abandonnés rappellent l'ancienne puissance du
Baloutchistan. (D'après une photographie.) 328
Chameliers brahmanes du Baloutchistan. (D'après une
photographie.) 329
La passe de Fanoch, faisant communiquer la vallée du même nom et
la vallée de Lachar. (D'après une photographie.) 330
Musiciens ambulants du Baloutchistan. (D'après une
photographie.) 331
Une halte dans les montagnes du Makran. (D'après une
photographie.) 332
Baloutches du district de Sarhad. (D'après une photographie.) 333
Un fortin sur les frontières du Baloutchistan. (D'après une
photographie.) 334
Dans les montagnes du Makran: À des collines d'argile succèdent
de rugueuses chaînes calcaires. (D'après une photographie.) 335
Bureau du télégraphe sur la côte du Makran. (D'après une
photographie.) 336
L'oasis de Djalsk, qui s'étend sur 10 kilomètres carrés, est
remplie de palmiers-dattiers, et compte huit villages.
(D'après une photographie.) 337
Femme Parsi du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 337
Carte pour suivre les délimitations de la frontière
perso-baloutche. 338
Nous campâmes à Fahradj, sur la route de Kouak, dans une
palmeraie. (D'après une photographie.) 339
C'est à Kouak que les commissaires anglais et persans s'étaient
donné rendez-vous. (D'après une photographie.) 340
Le sanctuaire de Mahoun, notre première étape sur la route de
Kouak. (D'après une photographie.) 341
Cour intérieure du sanctuaire de Mahoun. (D'après une
photographie.) 342
Le khan de Kélat et sa cour. (D'après une photographie.) 343
Jardins du sanctuaire de Mahoun. (D'après une photographie.) 344
Dans la vallée de Kalagan, près de l'oasis de Djalsk. (D'après
une photographie.) 345
Oasis de Djalsk: Des édifices en briques abritent les tombes
d'une race de chefs disparue. (D'après une photographie.) 346
Indigènes de l'oasis de Pandjgour, à l'est de Kouak. (D'après
une photographie.) 347
Camp de la commission de délimitation sur la frontière
perso-baloutche. (D'après une photographie.) 348
Campement de la commission des frontières perso-baloutches.
(D'après une photographie.) 349
Parsi de Yezd. (D'après une photographie.) 349
Une séance d'arpentage dans le Seistan. (D'après une
photographie.) 350
Les commissaires persans de la délimitation des frontières
perso-baloutches. (D'après une photographie.) 351
Le delta du Helmand. 352
Sculptures sassanides de Persépolis. (D'après une photographie.) 352
Un gouverneur persan et son état-major. (D'après une
photographie.) 353
La passe de Buzi. (D'après une photographie.) 354
Le Gypsies du sud-est persan. 355
Sur la lagune du Helmand. (D'après une photographie.) 356
Couple baloutche. (D'après une photographie.) 357
Vue de Yezd, par où nous passâmes pour rentrer à Kirman. (D'après
une photographie.) 358
La colonne de Nadir s'élève comme un phare dans le désert.
(D'après une photographie.) 359
Mosquée de Yezd. (D'après une photographie.) 360
AUX RUINES D'ANGKOR
Par _M. le Vicomte De MIRAMON-FARGUES_
Entre le sanctuaire et la seconde enceinte qui abrite sous ses
voûtes un peuple de divinités de pierre.... (D'après une
photographie.) 361
Emblème décoratif (art khmer). (D'après une photographie.) 361
Porte d'entrée de la cité royale d'Angkor-Tom, dans la forêt.
(D'après une photographie.) 362
Ce grand village, c'est Siem-Réap, capitale de la province.
(D'après une photographie) 363
Une chaussée de pierre s'avance au milieu des étangs. (D'après
une photographie.) 364
Par des escaliers invraisemblablement raides, on gravit la
montagne sacrée. (D'après une photographie.) 365
Colonnades et galeries couvertes de bas-reliefs. (D'après une
photographie.) 366
La plus grande des deux enceintes mesure 2 kilomètres de tour;
c'est un long cloître. (D'après une photographie.) 367
Trois dômes hérissent superbement la masse formidable du temple
d'Angkor-Wat. (D'après une photographie.) 367
Bas-relief du temple d'Angkor. (D'après une photographie.) 368
La forêt a envahi le second étage d'un palais khmer. (D'après
une photographie.) 369
Le gouverneur réquisitionne pour nous des charrettes à boeufs.
(D'après une photographie.) 370
La jonque du deuxième roi, qui a, l'an dernier, succédé à Norodom.
(D'après une photographie.) 371
Le palais du roi, à Oudong-la-Superbe. (D'après une
photographie.) 371
Sculptures de l'art khmer. (D'après une photographie.) 372
EN ROUMANIE
Par _M. Th. HEBBELYNCK_
La petite ville de Petrozeny n'est guère originale; elle a, de
plus, un aspect malpropre. (D'après une photographie.) 373
Paysan des environs de Petrozeny et son fils. (D'après une
photographie.) 373
Carte de Roumanie pour suivre l'itinéraire de l'auteur. 374
Vendeuses au marché de Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 375
La nouvelle route de Valachie traverse les Carpathes et aboutit
à Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 376
C'est aux environs d'Arad que pour la première fois nous voyons
des buffles domestiques. (D'après une photographie.) 377
Montagnard roumain endimanché. (Cliché Anerlich.) 378
Derrière une haie de bois blanc s'élève l'habitation modeste.
(D'après une photographie.) 379
Nous croisons des paysans roumains. (D'après une photographie.) 379
Costume national de gala, roumain. (Cliché Cavallar.) 380
Dans les vicissitudes de leur triste existence, les tziganes ont
conservé leur type et leurs moeurs. (Photographie Anerlich.) 381
Un rencontre près de Padavag d'immenses troupeaux de boeufs.
(D'après une photographie.) 382
Les femmes de Targu-Jiul ont des traits rudes et sévères, sous
le linge blanc. (D'après une photographie.) 383
En Roumanie, on ne voyage qu'en victoria. (D'après une
photographie.) 384
Dans la vallée de l'Olt, les «castrinza» des femmes sont
décorées de paillettes multicolores. 385
Dans le village de Slanic. (D'après une photographie.) 385
Roumaine du défilé de la Tour-Rouge. (D'après une photographie.) 386
La petite ville d'Horezu est charmante et animée. (D'après une
photographie.) 387
La perle de Curtea, c'est cette superbe église blanche,
scintillante sous ses coupoles dorées. (D'après une
photographie.) 388
Une ferme près du monastère de Bistritza. (D'après une
photographie.) 389
Entrée de l'église de Curtea. (D'après une photographie.) 390
Les religieuses du monastère d'Horezu portent le même costume
que les moines. (D'après une photographie.) 391
Devant l'entrée de l'église se dresse le baptistère de Curtea.
(D'après une photographie.) 392
Au marché de Campolung. (D'après une photographie.) 393
L'excursion du défilé de Dimboviciora est le complément obligé
d'un séjour à Campolung. (D'après une photographie.) 394
Dans le défilé de Dimboviciora. (D'après des photographies.) 395
Dans les jardins du monastère de Curtea. 396
Sinaïa: le château royal, Castel Pelés, sur la montagne du même
nom. (D'après une photographie.) 397
Un enfant des Carpathes. (D'après une photographie.) 397
Une fabrique de ciment groupe autour d'elle le village de Campina.
(D'après une photographie.) 398
Vue intérieure des mines de sel de Slanic. (D'après une
photographie.) 399
Entre Campina et Sinaïa la route de voiture est des plus
poétiques. (D'après une photographie.) 400
Un coin de Campina. (D'après une photographie.) 401
Les villas de Sinaïa. (D'après une photographie.) 402
Vues de Bucarest: le boulevard Coltei. -- L'église du Spiritou
Nou. -- Les constructions nouvelles du boulevard Coltei. --
L'église métropolitaine.--L'Université.--Le palais Stourdza.
-- Un vieux couvent. -- (D'après des photographies.) 403
Le monastère de Sinaïa se dresse derrière les villas et les
hôtels de la ville. (D'après une photographie.) 404
Une des deux cours intérieures du monastère de Sinaïa. (D'après
une photographie.) 405
Une demeure princière de Sinaïa. (D'après une photographie.) 406
Busteni (les villas, l'église), but d'excursion pour les habitants
de Sinaïa. (D'après une photographie.) 407
Slanic: un wagon de sel. (D'après une photographie.) 408
CROQUIS HOLLANDAIS
Par _M. Lud. GEORGES HAMÖN_
_Photographies de l'auteur._
À la kermesse. 409
Ces anciens, pour la plupart, ont une maigreur de bon aloi. 409
Des «boerin» bien prises en leurs justins marchent en roulant,
un joug sur les épaules. 410
Par intervalles une femme sort avec des seaux; elle lave sa
demeure de haut en bas. 410
Emplettes familiales. 411
Les ménagères sont là, également calmes, lentes, avec leurs
grosses jupes. 411
Jeune métayère de Middelburg. 412
Middelburg: le faubourg qui prend le chemin du marché conduit
à un pont. 412
Une mère, songeuse, promenait son petit garçon. 413
Une famille hollandaise au marché de Middelburg. 414
Le marché de Middelburg: considérations sur la grosseur des
betteraves. 415
Des groupes d'anciens en culottes courtes, chapeaux marmites. 416
Un septuagénaire appuyé sur son petit-fils me sourit
bonassement. 417
Roux en le décor roux, l'éclusier fumait sa pipe. 417
Le village de Zoutelande. 418
Les grandes voitures en forme de nacelle, recouvertes de bâches
blanches. 419
Aussi comme on l'aime, ce home. 420
Les filles de l'hôtelier de Wemeldingen. 421
Il se campe près de son cheval. 421
Je rencontre à l'orée du village un couple minuscule. 422
La campagne hollandaise. 423
Environs de Westkapelle: deux femmes reviennent du «molen». 423
Par tous les sentiers, des marmots se juchèrent. 424
Le père Kick symbolisait les générations des Néerlandais
défunts. 425
Wemeldingen: un moulin colossal domine les digues. 426
L'une entonna une chanson. 427
Les moutons broutent avec ardeur le long des canaux. 428
Famille hollandaise en voyage. 429
Ah! les moulins; leur nombre déroute l'esprit. 429
Les chariots enfoncés dans les champs marécageux sont enlevés
par de forts chevaux. 430
La digue de Westkapelle. 431
Les écluses ouvertes. 432
Les petits garçons rôdent par bandes, à grand bruit de sabots
sonores.... 433
Jeune mère à Marken. 433
Volendam, sur les bords du Zuiderzee, est le rendez-vous des
peintres de tous les pays. 434
Avec leurs figures rondes, épanouies de contentement, les petites
filles de Volendam font plaisir à voir. 435
Aux jours de lessive, les linges multicolores flottent partout. 436
Les jeunes filles de Volendam sont coiffées du casque en dentelle,
à forme de «salade» renversée. 437
Deux pêcheurs accroupis au soleil, à Volendam. 438
Une lessive consciencieuse. 439
Il y a des couples d'enfants ravissants, d'un type expressif. 440
Les femmes de Volendam sont moins claquemurées en leur logis. 441
Vêtu d'un pantalon démesuré, le pêcheur de Volendam a une allure
personnelle. 442
Un commencement d'idylle à Marken. 443
Les petites filles sont charmantes. 444
ABYDOS
dans les temps anciens et dans les temps modernes
Par _M. E. AMELINEAU_
Le lac sacré d'Osiris, situé au sud-est de son temple, qui a été
détruit. (D'après une photographie.) 445
Séti Ier présentant des offrandes de pain, légumes, etc. (D'après
une photographie.) 445
Une rue d'Abydos. (D'après une photographie.) 446
Maison d'Abydos habitée par l'auteur, pendant les trois premières
années. (D'après une photographie.) 447
Le prêtre-roi rendant hommage à Séti Ier (chambre annexe de la
deuxième salle d'Osiris). (D'après une photographie.) 448
Thot présentant le signe de la vie aux narines du roi Séti Ier
(chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris). (D'après une
photographie.) 449
Le dieu Thot purifiant le roi Séti Ier (chambre annexe de la
deuxième salle d'Osiris, mur sud). (D'après une photographie.) 450
Vue intérieure du temple de Ramsès II. (D'après une
photographie.) 451
Perspective de la seconde salle hypostyle du temple de Séti Ier.
(D'après une photographie.) 451
Temple de Séti Ier, mur est, pris du mur nord. Salle due à
Ramsès II. (D'après une photographie.) 452
Temple de Séti Ier, mur est, montrant des scènes diverses du
culte. (D'après une photographie.) 453
Table des rois Séti Ier et Ramsès II, faisant des offrandes aux
rois leurs prédécesseurs. (D'après une photographie.) 454
Vue générale du temple de Séti Ier, prise de l'entrée. (D'après
une photographie.) 455
Procession des victimes amenées au sacrifice (temple de
Ramsès II). (D'après une photographie.) 456
VOYAGE DU PRINCE SCIPION BORGHÈSE AUX MONTS CÉLESTES
Par _M. JULES BROCHEREL_
Le bazar de Tackhent s'étale dans un quartier vieux et fétide.
(D'après une photographie.) 457
Un Kozaque de Djarghess. (D'après une photographie.) 457
Itinéraire de Tachkent à Prjevalsk. 458
Les marchands de pain de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 459
Un des trente-deux quartiers du bazar de Tachkent. (D'après une
photographie.) 460
Un contrefort montagneux borde la rive droite du «tchou».
(D'après une photographie.) 461
Le bazar de Prjevalsk, principale étape des caravaniers de
Viernyi et de Kachgar. (D'après une photographie.) 462
Couple russe de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 463
Arrivée d'une caravane à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 464
Le chef des Kirghizes et sa petite famille. (D'après une
photographie.) 465
Notre djighite, sorte de garde et de policier. (D'après une
photographie.) 466
Le monument de Prjevalsky, à Prjevalsk. (D'après une
photographie.) 467
Des têtes humaines, grossièrement sculptées, monuments funéraires
des Nestoriens... (D'après une photographie.) 467
Enfants kozaques sur des boeufs. (D'après une photographie.) 468
Un de nos campements dans la montagne. (D'après une
photographie.) 469
Montée du col de Tomghent. (D'après une photographie.) 469
Dans la vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 470
Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 470
La carabine de Zurbriggen intriguait fort les indigènes. (D'après
une photographie.) 471
Au sud du col s'élevait une blanche pyramide de glace. (D'après
une photographie.) 472
La vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 473
Le col de Karaguer, vallée de Tomghent. (D'après une
photographie.) 474
Sur le col de Tomghent. (D'après une photographie.) 475
J'étais enchanté des aptitudes alpinistes de nos coursiers.
(D'après une photographie.) 475
Le plateau de Saridjass, peu tourmenté, est pourvu d'une herbe
suffisante pour les chevaux. (D'après une photographie.) 476
Nous passons à gué le Kizil-Sou. (D'après des photographies.) 477
Panorama du massif du Khan-Tengri. (D'après une photographie.) 478
Entrée de la vallée de Kachkateur. (D'après une photographie.) 479
Nous baptisâmes Kachkateur-Tao, la pointe de 4 250 mètres que
nous avions escaladée. (D'après une photographie.) 479
La vallée de Tomghent. (D'après une photographie.) 480
Des Kirghizes d'Oustchiar étaient venus à notre rencontre.
(D'après une photographie.) 481
Kirghize joueur de flûte. (D'après une photographie.) 481
Le massif du Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 482
Région des Monts Célestes. 482
Les Kirghizes mènent au village une vie peu occupée. (D'après
une photographie.) 483
Notre petite troupe s'aventure audacieusement sur la pente
glacée. (D'après une photographie.) 484
Vallée supérieure d'Inghiltchik. (D'après une photographie.) 485
Vallée de Kaende: l'eau d'un lac s'écoulait au milieu d'une
prairie émaillée de fleurs. (D'après une photographie.) 486
Les femmes kirghizes d'Oustchiar se rangèrent, avec leurs
enfants, sur notre passage. (D'après une photographie.) 487
Le chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 488
Nous saluâmes la vallée de Kaende comme un coin de la terre des
Alpes. (D'après une photographie.) 489
Femmes mariées de la vallée de Kaende, avec leur progéniture.
(D'après une photographie.) 490
L'élément mâle de la colonie vint tout l'après-midi voisiner
dans notre campement. (D'après une photographie.) 491
Un «aoul» kirghize. 492
Yeux bridés, pommettes saillantes, nez épaté, les femmes de
Kaende sont de vilaines Kirghizes. (D'après une photographie.) 493
Enfant kirghize. (D'après une photographie.) 493
Kirghize dressant un aigle. (D'après une photographie.) 494
Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 494
Nous rencontrâmes sur la route d'Oustchiar un berger et son
troupeau. (D'après une photographie.) 495
Je photographiai les Kirghizes de Kaende, qui s'étaient, pour
nous recevoir, assemblés sur une éminence. (D'après une
photographie.) 496
Le glacier de Kaende. (D'après une photographie.) 497
L'aiguille d'Oustchiar vue de Kaende. 498
Notre cabane au pied de l'aiguille d'Oustchiar. (D'après des
photographies.) 498
Kirghizes de Kaende. (D'après une photographie.) 499
Le pic de Kaende s'élève à 6 000 mètres. (D'après une
photographie.) 500
La fille du chirtaï (chef) de Kaende, fiancée au kaltchè de la
vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 501
Le kaltchè (chef) de la vallée d'Irtach, l'heureux fiancé de
la fille du chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 502
Le glacier de Kaende. 503
Cheval kirghize au repos sur les flancs du Kaende. (D'après
des photographies.) 503
Retour des champs. (D'après une photographie.) 504
Femmes kirghizes de la vallée d'Irtach. (D'après une
photographie.) 505
Un chef de district dans la vallée d'Irtach. (D'après une
photographie.) 505
Le pic du Kara-tach, vu d'Irtach, prend vaguement l'aspect d'une
pyramide. (D'après une photographie.) 506
Les caravaniers passent leur vie dans les Monts Célestes,
emmenant leur famille avec leurs marchandises. (D'après une
photographie.) 507
La vallée de Zououka, par où transitent les caravaniers de Viernyi
à Kachgar. (D'après une photographie.) 508
Le massif du Djoukoutchiak; au pied, le dangereux col du même nom,
fréquenté par les nomades qui se rendent à Prjevalsk. (D'après
une photographie.) 509
Le chaos des pics dans le Kara-Tao. (D'après une photographie.) 510
Étalon kirghize de la vallée d'Irtach et son cavalier. (D'après
une photographie.) 511
Véhicule kirghize employé dans la vallée d'Irtach. (D'après une
photographie.) 511
Les roches plissées des environs de Slifkina, sur la route de
Prjevalsk. (D'après une photographie.) 512
Campement kirghize, près de Slifkina. (D'après une
photographie.) 513
Femme kirghize tannant une peau. (D'après une photographie.) 514
Les glaciers du Djoukoutchiak-Tao. (D'après une photographie.) 515
Tombeau kirghize. (D'après une photographie.) 516
L'ARCHIPEL DES FEROÉ
Par _Mlle ANNA SEE_
«L'espoir des Feroé» se rendant à l'école. (D'après une
photographie.) 517
Les enfants transportent la tourbe dans des hottes en bois.
(D'après une photographie.) 517
Thorshavn apparut, construite en amphithéâtre au fond d'un petit
golfe. 518
Les fermiers de Kirkeboe en habits de fête. (D'après une
photographie.) 519
Les poneys feroïens et leurs caisses à transporter la tourbe.
(D'après une photographie.) 520
Les dénicheurs d'oiseaux se suspendent à des cordes armées d'un
crampon. (D'après une photographie.) 521
Des îlots isolés, des falaises de basalte ruinées par le heurt
des vagues. (D'après des photographies.) 522
On pousse vers la plage les cadavres des dauphins, qui ont
environ 6 mètres. (D'après une photographie.) 523
Les femmes feroïennes préparent la laine.... (D'après une
photographie.) 524
On sale les morues. (D'après une photographie.) 525
Feroïen en costume de travail. (D'après une photographie.) 526
Les femmes portent une robe en flanelle tissée avec la laine
qu'elles ont cardée et filée. (D'après une photographie.) 527
Déjà mélancolique!... (D'après une photographie.) 528
PONDICHÉRY
chef-lieu de l'Inde française
Par _M. G. VERSCHUUR_
Groupe de Brahmanes électeurs français. (D'après une
photographie.) 529
Musicien indien de Pondichéry. (D'après une photographie.) 529
Les enfants ont une bonne petite figure et un costume peu
compliqué. (D'après une photographie.) 530
La visite du marché est toujours une distraction utile pour le
voyageur. (D'après une photographie.) 531
Indienne en costume de fête. (D'après une photographie.) 532
Groupe de Brahmanes français. (D'après une photographie.) 533
La pagode de Villenour, à quelques kilomètres de Pondichéry.
(D'après une photographie.) 534
Intérieur de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 535
La Fontaine aux Bayadères. (D'après une photographie.) 536
Plusieurs rues de Pondichéry sont larges et bien bâties.
(D'après une photographie.) 537
Étang de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 538
Brahmanes français attendant la clientèle dans un bazar.
(D'après une photographie.) 539
La statue de Dupleix à Pondichéry. (D'après une photographie.) 540
UNE PEUPLADE MALGACHE
LES TANALA DE L'IKONGO
Par _M. le Lieutenant ARDANT DU PICQ_
Les populations souhaitent la bienvenue à l'étranger. (D'après
une photographie.) 541
Femme d'Ankarimbelo. (D'après une photographie.) 541
Carte du pays des Tanala. 542
Les femmes tanala sont sveltes, élancées. (D'après une
photographie.) 543
Panorama de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 544
Groupe de Tanala dans la campagne de Milakisihy. (D'après une
photographie.) 545
Un partisan tanala tirant à la cible à Fort-Carnot. (D'après
une photographie.) 546
Enfants tanala. (D'après une photographie.) 547
Les hommes, tous armés de la hache. (D'après une photographie.) 548
Les cercueils sont faits d'un tronc d'arbre creusé, et recouverts
d'un drap. (D'après une photographie.) 549
Le battage du riz. (D'après une photographie.) 550
Une halte de partisans dans la forêt. (D'après une
photographie.) 551
Femmes des environs de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 552
Les Tanala au repos perdent toute leur élégance naturelle.
(D'après une photographie.) 553
Une jeune beauté tanala. (D'après une photographie.) 553
Le Tanala, maniant une sagaie, a le geste élégant et souple.
(D'après une photographie.) 554
Le chant du «e manenina», à Iaborano. (D'après une
photographie.) 555
La rue principale à Sahasinaka. (D'après une photographie.) 556
La danse est exécutée par des hommes, quelquefois par des femmes.
(D'après une photographie.) 557
Un danseur botomaro. (D'après une photographie.) 558
La danse, chez les Tanala, est expressive au plus haut degré.
(D'après des photographies.) 559
Tapant à coups redoublés sur un long bambou, les Tanala en tirent
une musique étrange. (D'après une photographie.) 560
Femmes tanala tissant un lamba. (D'après une photographie.) 561
Le village et le fort de Sahasinaka s'élèvent sur les hauteurs
qui bordent le Faraony. (D'après une photographie.) 562
Un détachement d'infanterie coloniale traverse le Rienana.
(D'après une photographie.) 563
Profil et face de femmes tanala. (D'après une photographie.) 564
LA RÉGION DU BOU HEDMA
(sud tunisien)
Par _M. Ch. MAUMENÉ_
Les murailles de Sfax, véritable décor d'opéra.... (D'après une
photographie.) 565
Salem, le domestique arabe de l'auteur. (D'après une
photographie.) 565
Carte de la région du Bou Hedma (sud tunisien). 566
Les sources chaudes de l'oued Hadedj sont sulfureuses. (D'après
une photographie.) 567
L'oued Hadedj, d'aspect si charmant, est un bourbier qui sue la
fièvre. (D'après une photographie.) 568
Le cirque du Bou Hedma. (D'après une photographie.) 569
L'oued Hadedj sort d'une étroite crevasse de la montagne.
(D'après une photographie.) 570
Manoubia est une petite paysanne d'une douzaine d'années.
(D'après une photographie.) 571
Un puits dans le défilé de Touninn. (D'après une photographie.) 571
Le ksar de Sakket abrite les Ouled bou Saad Sédentaires, qui
cultivent oliviers et figuiers. (D'après une photographie.) 572
De temps en temps la forêt de gommiers se révèle par un arbre.
(D'après une photographie.) 573
Le village de Mech; dans l'arrière-plan, le Bou Hedma. (D'après
une photographie.) 574
Le Khrangat Touninn (défile de Touninn), que traverse le chemin
de Bir Saad à Sakket. (D'après une photographie.) 575
Le puits de Bordj Saad. (D'après une photographie.) 576
DE TOLÈDE À GRENADE
Par _Mme JANE DIEULAFOY_
Après avoir croisé des boeufs superbes.... (D'après une
photographie.) 577
Femme castillane. (D'après une photographie.) 577
On chemine à travers l'inextricable réseau des ruelles
silencieuses. (D après une photographie.) 578
La rue du Commerce, à Tolède. (D'après une photographie.) 579
Un représentant de la foule innombrable des mendiants de Tolède.
(D'après une photographie.) 580
Dans des rues tortueuses s'ouvrent les entrées monumentales
d'anciens palais, tel que celui de la Sainte Hermandad.
(Photographie Lacoste, à Madrid.) 581
Porte du vieux palais de Tolède. (D'après une photographie.) 582
Fière et isolée comme un arc de triomphe, s'élève la merveilleuse
Puerta del Sol. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 583
Détail de sculpture mudejar dans le Transito. (D'après une
photographie.) 584
Ancienne sinagogue connue sous le nom de Santa Maria la Blanca.
(Photographie Lacoste, à Madrid.) 585
Madrilène. (D'après une photographie.) 586
La porte de Visagra, construction massive remontant à l'époque
de Charles Quint. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 587
Tympan mudejar. (D'après une photographie.) 588
Des familles d'ouvriers ont établi leurs demeures près de
murailles solides. (D'après une photographie.) 589
Castillane et Sévillane. (D'après une photographie.) 589
Isabelle de Portugal, par le Titien (Musée du Prado).
(Photographie Lacoste, à Madrid.) 590
Le palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 591
Statue polychrome du prophète Élie, dans l'église de Santo Tomé
(auteur inconnu). (D'après une photographie.) 592
Porte du palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 593
Portrait d'homme, par le Greco. (Photographie Hauser y Menet,
à Madrid.) 594
La cathédrale de Tolède. 595
Enterrement du comte d'Orgaz, par le Greco (église Santo Tomé).
(D'après une photographie.) 596
Le couvent de Santo Tomé conserve une tour en forme de minaret.
(D'après une photographie.) 597
Les évêques Mendoza et Ximénès. (D'après une photographie.) 598
Salon de la prieure, au couvent de San Juan de la Penitencia.
(D'après une photographie.) 599
Prise de Melilla (cathédrale de Tolède). (D'après une
photographie.) 600
C'est dans cette pauvre demeure que vécut Cervantès pendant son
séjour à Tolède. (D'après une photographie.) 601
Saint François d'Assise, par Alonzo Cano, cathédrale de Tolède. 601
Porte des Lions. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 602
Le cloître de San Juan de los Reyes apparaît comme le morceau le
plus précieux et le plus fleuri de l'architecture gothique
espagnole. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 603
Ornements d'église, à Madrid. (D'après une photographie.) 604
Porte due au ciseau de Berruguete, dans le cloître de la
cathédrale de Tolède. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 605
Une torea. (D'après une photographie.) 606
Vue intérieure de l'église de San Juan de Los Reyes.
(Photographie Lacoste, à Madrid.) 607
Une rue de Tolède. (D'après une photographie.) 608
Porte de l'hôpital de Santa Cruz. (Photographie Lacoste,
à Madrid.) 609
Sur les bords du Tage. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 610
Escalier de l'hôpital de Santa Cruz. (D'après une photographie.) 611
Détail du plafond de la cathédrale. (D'après une photographie) 612
Pont Saint-Martin à Tolède. (D'après une photographie.) 613
Guitariste castillane. (D'après une photographie.) 613
La «Casa consistorial», hôtel de ville. (D'après une
photographie.) 614
Le «patio» des Templiers. (D'après une photographie.) 615
Jeune femme de Cordoue avec la mantille en chenille légère.
(D'après une photographie.) 616
Un coin de la Mosquée de Cordoue. (Photographie Lacoste,
à Madrid.) 617
Chapelle de San Fernando, de style mudejar, élevée au
centre de la Mosquée de Cordoue. (D'après une photographie.) 618
La mosquée qui fait la célébrité de Cordoue, avec ses dix-neuf
galeries hypostyles, orientées vers la Mecque. (Photographie
Lacoste, à Madrid.) 619
Détail de la chapelle de San Fernando. (D'après une
photographie.) 620
Vue extérieure de la Mosquée de Cordoue, avec l'église
catholique élevée en 1523, malgré les protestations des
Cordouans. (D'après une photographie.) 621
Statue de Gonzalve de Cordoue. (D'après une photographie.) 622
Statue de doña Maria Manrique, femme de Gonzalve de Cordoue.
(D'après une photographie.) 623
Détail d'une porte de la mosquée. (D'après une photographie.) 624
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Section 2. Information about the Mission of Project Gutenberg-tm
Project Gutenberg-tm is synonymous with the free distribution of
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To learn more about the Project Gutenberg Literary Archive Foundation
and how your efforts and donations can help, see Sections 3 and 4
and the Foundation web page at http://www.pglaf.org.
Section 3. Information about the Project Gutenberg Literary Archive
Foundation
The Project Gutenberg Literary Archive Foundation is a non profit
501(c)(3) educational corporation organized under the laws of the
state of Mississippi and granted tax exempt status by the Internal
Revenue Service. The Foundation's EIN or federal tax identification
number is 64-6221541. Its 501(c)(3) letter is posted at
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Literary Archive Foundation are tax deductible to the full extent
permitted by U.S. federal laws and your state's laws.
The Foundation's principal office is located at 4557 Melan Dr. S.
Fairbanks, AK, 99712., but its volunteers and employees are scattered
throughout numerous locations. Its business office is located at
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[email protected]. Email contact links and up to date contact
information can be found at the Foundation's web site and official
page at http://pglaf.org
For additional contact information:
Dr. Gregory B. Newby
Chief Executive and Director
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Section 4. Information about Donations to the Project Gutenberg
Literary Archive Foundation
Project Gutenberg-tm depends upon and cannot survive without wide
spread public support and donations to carry out its mission of
increasing the number of public domain and licensed works that can be
freely distributed in machine readable form accessible by the widest
array of equipment including outdated equipment. Many small donations
($1 to $5,000) are particularly important to maintaining tax exempt
status with the IRS.
The Foundation is committed to complying with the laws regulating
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considerable effort, much paperwork and many fees to meet and keep up
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particular state visit http://pglaf.org
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with anyone. For thirty years, he produced and distributed Project
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